L’assurance emprunteur ou assurance prêt est une nécessité. En contractant un crédit immobilier, vous vous engagerez à le rembourser coûte que coûte, y compris en cas d’événement grave de la vie. Autrement, vous risquez tout simplement de perdre votre bien. L’assurance emprunteur protège aussi bien le consommateur qui prend un crédit que la banque qui le lui accorde.

Notre FAQ vous aide à mieux comprendre ce type de produit et vous aide à choisir l’assurance emprunteur la plus avantageuse financièrement.

L’assurance emprunteur est-elle obligatoire ?

Les consommateurs n’ont pas d’obligation légale de contracter une assurance emprunteur. Toutefois, pour sécuriser le prêt accordé et être certaine d’être remboursée, la banque peut imposer cette couverture. En cas de refus de la part du consommateur, la banque peut refuser l’octroi du crédit !

Où trouver une assurance emprunteur ?

Plusieurs acteurs proposent de l’assurance prêt :

  • Les compagnies d’assurance générale ;
  • Les compagnies spécialisées dans l’assurance-vie ;
  • Les courtiers grossistes gérants pour le compte de compagnies d’assurances ;
  • Les mutuelles d’assurances ;
  • Les compagnies d’assurances de groupes bancaires.

Comment choisir une assurance prêt pas chère ?

Le prix d’une assurance prêt dépend de plusieurs facteurs, à savoir du taux, de la couverture demandée et parfois de l’âge de l’emprunteur. Pour trouver une assurance qui soit efficace et intéressante financièrement, il est essentiel de comparer différentes offres et différentes compagnies. Analysez les critères suivants :

  • La couverture : comment évolue l’assurance sur la somme empruntée, au fil du temps ? Diminue-t-elle au fur et à mesure des remboursements ? Dès la première année ?
  • L’assureur : quelle est sa réputation ? Comment est noté son service client sur internet ?
  • La durée du prêt et de la couverture : pour la plus grande tranquillité d’esprit, les deux doivent avoir la même durée.
  • Les clauses et exclusions : une assurance de prêt doit offrir une protection maximale, qui soit à la hauteur de l’investissement de l’emprunteur !

Que couvre une assurance prêt ?

Les couvertures offertes par une assurance emprunteur varient selon le type de contrat, la durée du crédit et le type de crédit. En fonction de vos besoins, vous pouvez bénéficier des garanties suivantes :

  • La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) (obligatoire) ;
  • L’incapacité temporaire totale (ITT) ;
  • L‘invalidité permanente totale ou partielle (IPT/ IPP) ;
  • La garantie perte d’emploi (facultative).

Bon à savoir

La garantie décès de l’emprunteur est obligatoire dans le cadre de cette assurance.

Comment fonctionne l’assurance emprunteur ?

Dans le cadre d’une assurance emprunteur, l’assureur et la banque ou tout autre organisme de financement passent un accord : si l’emprunteur fait face à un accident de la vie, la compagnie d’assurance prendra en charge le remboursement du montant restant sur le crédit immobilier.

3 types d’assurance emprunteur

On trouve trois types d’assurance prêt sur le marché :

  • La couverture classique, qui protège l’assuré pendant toute la durée du prêt immobilier ;
  • La couverture hybride, qui couvre l’emprunteur pendant la première année du prêt, puis diminue ladite couverture au fur et à mesure du remboursement ;
  • La couverture décroissante, dont la protection diminue au fil du temps.

Combien de temps dure une assurance emprunteur ?

Pas de mauvaise surprise pour les consommateurs, l’assurance emprunteur est valable jusqu’au remboursement de la totalité du crédit immobilier.

Comment changer d’assureur au cours d’un crédit immobilier ?

Le site internet officiel de l’Administration française explique la marche à suivre et elle est simple : demander l’accord de la banque dans un premier temps. En effet, celle-ci doit s’assurer que le niveau de garantie du nouveau contrat est similaire à celui offert par le contrat initial.

Comme partout ailleurs, en France, toutes les banques demandent plusieurs garanties aux consommateurs désireux de faire un crédit immobilier. L’objectif des établissements prêteurs avec cette étape obligatoire, donc incontournable, se protéger coûte que coûte contre le défaut de remboursement. Cet article passe en revue l’assurance emprunteur, les garanties qui peuvent être exigées la banque, la garantie de prêt immobilier.

L’assurance emprunteur

À ne pas confondre avec la garantie de prêt, l’assurance emprunteur couvre différents risques :

  • Décès de l’emprunteur ;
  • La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) ;
  • L’incapacité temporaire totale (ITT) ;
  • L’invalidité permanente totale ou partielle (IPT/ IPP) ;
  • La perte d’emploi (cette couverture est optionnelle).

Ici, l’assurance emprunteur ne permet pas à la banque de saisir le bien immobilier de l’emprunteur afin de se rembourser en le mettant en vente : l’assurance prenant financièrement le relai.

Les garanties exigibles par la banque pour un crédit immobilier

L’emprunteur idéal :

  • Présente un apport personnel élevé ;
  • Emprunte une petite somme ;
  • Possède une très bonne solidité financière.

Autant dire que peu de consommateurs présentent un tel profil, aussi, pour se prémunir contre toute éventualité, la banque demande une garantie dans la majeure partie des cas. Cette garantie peut être :

Une hypothèque

Ici, l’emprunteur possède déjà un bien qu’il peut mettre en hypothèque ou alors, il peut également décider d’hypothéquer le bien qu’il souhaite acheter. En cas d’incapacité à rembourser son crédit et en l’absence d’assurance emprunteur, cette forme de garantie permet à la banque de saisir le bien et le vendre aux enchères. La somme récoltée servira à rembourser la banque.

L’hypothèque d’un bien se fait devant notaire, qui inscrit alors l’existence de cette garantie. Cela en publiant l’information auprès des services de la publicité foncière.

L’hypothèque dure le temps du crédit immobilier et reste inscrite à la publicité foncière pendant l’année qui suit le remboursement de la dernière échéance dudit crédit (Article 2434 du Code civil). Au terme de cette période, l’inscription est automatiquement rayée, sans frais.

En cas de revente du bien avant la fin de son remboursement, l’emprunteur doit demander la mainlevée de l’hypothèque auprès de sa banque. Une démarche payante durant laquelle la banque vérifie bien que le montant de la vente permet de couvrir la totalité de l’emprunt immobilier.

L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers (HLPPD)

Cette garantie s’applique uniquement lors de l’achat d’un terrain, d’un appartement ou d’une maison qui existe déjà. Elle permet à la banque de saisir et de mettre en bien en vente lorsque l’emprunteur se retrouve dans l’incapacité à rembourser son crédit immobilier.

Pour la création de cette hypothèque, l’emprunteur doit uniquement payer les frais de notaire, la sécurité immobilière et les frais de formalités tout en étant exonéré de la taxe de publicité foncière.

L’hypothèque sur le logement familial

Régulée par l’article 215 du Code civil, cette forme d’hypothèque permet à un conjoint de mettre en garantie le logement qu’il occupe avec sa famille. À condition d’obtenir le consentement de l’autre conjoint.

La caution

Ici, l’emprunteur présente une personne physique ou morale qui accepte de rembourser le crédit immobilier en cas de défaillance. Cette démarche est payante à travers le versement :

  • D’une commission située entre 150 € et 600 € ;

Et

  • D’une contribution à un fonds mutuel de garantie qui représente environ 0,8 % de la somme empruntée.

L’assurance-vie

Avec l’assurance-vie, lorsque l’emprunteur ne peut plus rembourser son crédit, la banque peut légalement à racheter le contrat d’assurance-vie de l’emprunteur, au prix du remboursement restant.

La portabilité de prêt immobilier, également appelé transfert de crédit immobilier, s’adresse au propriétaire d’un bien immobilier acheté à crédit qui souhaite en acquérir un autre. Plus clairement, le prêt qui sert au paiement du premier bien va être utilisé pour financer l’achat du second. Quels sont les avantages et inconvénients de cette stratégie ?

Quelles conditions pour demander la portabilité d’un crédit immobilier ?

La transférabilité d’un crédit immobilier est soumise à certaines conditions. En effet, il ne suffit pas de demander à son banquier de procéder au portage de son prêt. Ce qu’il faut retenir :

  • Le prix du nouveau bien doit, à minima, être égal à la valeur du capital qu’il reste à rembourser ;
  • Le deuxième bien acheté doit avoir la même destination que le bien original : résidence principale, secondaire, etc. Il n’est donc pas possible, par exemple, d’utiliser le crédit ayant servi à acheter une résidence principale pour acheter un bien locatif.
  • Le remboursement du crédit en cours ne doit faire l’objet d’aucun incident (rejet de prélèvement) ;
  • En cas de prêt complémentaire, la demande doit se faire auprès de la même banque qui accorde la portabilité de prêt ;
  • Il faut attendre au maximum 6 mois pour la mise en place de la portabilité d’un prêt existant ;
  • L’offre de crédit doit comporter une clause de transférabilité de prêt immobilier ;
  • L’emprunteur doit obtenir l’autorisation du crédit logement et de l’assureur.

Quand demander la transférabilité d’un crédit ?

La négociation d’une clause de transférabilité se déroule au moment de la souscription d’un prêt immobilier, avant même que les offres soient éditées. Attention, certaines banques n’acceptent pas de mettre en place une telle option.

Quelle différence entre portabilité de prêt et crédit relais ?

Lorsqu’un propriétaire souhaite vendre son bien tout en achetant un autre bien, le plus souvent, il passe par un crédit relais pour ne pas avoir à rembourser deux crédits en même temps. Cette solution consiste pour la banque à avancer partiellement le montant de la vente du logement actuel, ceci avec un taux d’intérêt qui varie entre 3 et 5 %.

On compare souvent et à raison le crédit relais à un apport pour l’achat d’un nouveau bien immobilier en attendant la vente du bien actuel.

Quelles sont les caractéristiques de la portabilité de prêt immobilier ?

La portabilité de prêt immobilier est une solution très peu connue alors qu’elle possède de nombreux avantages :

Un prêt porté conserve toutes les caractéristiques du prêt original : taux d’intérêt, calendrier de remboursement, etc. Il se rembourse exactement de la même manière que le crédit original.

Il permet de faire des économies : hormis d’éventuels frais de dossier (qui peuvent tout de même atteindre 1000 € dans certains cas) lors de son activation, la portabilité d’un prêt immobilier est gratuite. Cela signifie que l’ajout d’une clause de transférabilité est totalement gratuit jusqu’à son utilisation.

Il n’est pas soumis au paiement de pénalités de remboursement anticipé : certes, le montant des indemnités de remboursement anticipé (les IRA) est plafonné par la loi (article R313-25 du code de la consommation), sauf négociation avant la signature du contrat de prêt. Mais cela représente tout de même 3 % du montant du capital restant dû ou 6 mois d’intérêts. Dans le cas d’un transfert de crédit, il n’est pas question de remboursement anticipé !

Il permet d’éviter les frais de garantie : la souscription à un nouveau crédit immobilier induit le paiement de frais de garantie au début même du prêt. Peu voire pas du tout négociables, ces frais peuvent atteindre 2 % de la somme totale empruntée. La portabilité de crédit n’est pas soumise à cette condition.

La portabilité de prêt immobilier pour acheter un nouveau bien en toute tranquillité

Peu connue, la portabilité de crédit immobilier est une solution qui mérite que l’on s’y intéresse. Bien négociée, elle peut représenter un moyen intéressant de faire des économies.

Avec l’année 2022 qui touche à sa fin, l’heure est au bilan pour le secteur immobilier. Entre l’augmentation des taux d’intérêt, un taux d’usure défavorable, les ménages ont eu du mal à décrocher un crédit immobilier. À quoi faut-il s’attendre en 2023 ?

2022, marquée par une détérioration de l’accès au crédit immobilier

Les Français ont eu du mal à décrocher un crédit immobilier à compter du 2e trimestre 2022. À l’origine de ce phénomène, l’inflation et un durcissement de la politique monétaire de la Banque Centrale européenne. Résultat, selon les données Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d’intérêt moyen est passé de 1,05 % en janvier à 2,25 % en novembre 2022. Quelles sont les prévisions pour 2023 ? Les spécialistes tablent vers une hausse avec un taux d’intérêt qui devrait dépasser les 3 % !

Vers une réforme de l’usure en 2023 ?

Les ménages ont perdu environ 15 % de pouvoir d’achat en 2022, une mauvaise nouvelle lorsqu’on sait également que les prix de l’immobilier ne montrent aucun signe de baisse. Si l’on ajoute à cela une réglementation de l’usure dépassée, qui ne correspond plus à la réalité, l’année 2023 pourrait se dérouler de manière similaire. À moins que le projet de loi de finances 2023 déposé par les parlementaires soit voté ! En effet, l’amendement dont il est question prévoirait la sortie de l’assurance emprunteur du calcul de l’usure.

Des refus de prêt immobilier par milliers en 2022

Du fait du TAEG (Taux annuel effectif global) supérieur au taux d’usure et des conditions d’octroi de plus en plus complexes, les refus de prêt immobilier ont plu en 2022.

Selon le site BFM / RMC, « Les autres motifs arrivent loin derrière: un taux d’endettement trop élevé (30,5 %), la situation professionnelle, notamment l’absence de CDI (21,7 %) ou encore un apport personnel insuffisant (20,2 %). Il est à noter aussi que, parallèlement, le diagnostic de performance énergétique (DPE), qui donne la consommation énergétique du logement et qui est un élément auquel les banques prêtent de plus en plus attention, a été un obstacle dans 3,3 % des cas. »

Les spécialistes prévoient néanmoins une certaine accalmie au tout début de l’année 2023, du fait du nouveau calcul des taux d’usure. Phénomène qui devrait être rapidement ralenti pour ne pas dire annulé par l’augmentation toujours en cours des taux d’intérêt.

La loi Lemoine

Promulguée le 28 février 2022, la loi Lemoine (d’après la députée Patricia Lemoine) a pour objectif de démocratiser et de simplifier l’accès à l’assurance sur le prêt immobilier. Pour cela, elle assouplit plus encore les conditions de résiliation de cette assurance, augmente la protection des personnes en cours de maladie ou ayant souffert d’une maladie grave.

Lisez la suite dans notre article « Loi Lemoine : du nouveau pour l’assurance emprunteur ! »

Une année 2022 complexe pour les acquéreurs

Selon un sondage réalisé par PAP.fr auprès de 10 828 candidats à l’achat entre les 22 et 27 novembre 2022, 9,8 % des acheteurs ont déclaré avoir fait l’objet d’un refus de prêt récemment.

Si vous projetez d’acheter un bien immobilier en 2023, demandez conseil à votre agent immobilier ! Celui-ci possède toute l’expertise nécessaire pour trouver un bien qui corresponde à votre profil financier, donc propice à l’octroi d’un crédit.

Les 15 propositions du Conseil supérieur du notariat pour faciliter l’immobilier

Les Français vont-ils avoir droit à une réforme de la fiscalité des successions et des donations ? Pour « favoriser les transmissions vertueuses » et « accompagner les héritiers dans le traitement fiscal des successions », le Conseil supérieur du notariat (CNS) vient de présenter 15 propositions en ce sens au gouvernement. À retenir…

9 propositions pour « favoriser les transmissions vertueuses »

Le CSN propose les modifications suivantes :

Le barème des droits de succession

Permettre au contribuable de mieux comprendre le barème des droits de succession et de donation. Pour cela :

  • Exiger qu’il soit fixé en prenant en compte l’évolution économique et sociétale du pays ;
  • Recueillir l’avis préalable des professionnels intervenant dans les transmissions à titre gratuit.

Réduire l’impact des liens de parenté sur la fixation du barème et prendre principalement en considération l’utilité sociale des transmissions et l’évolution des cercles de solidarité.

Les transmissions transgénérationnelles

  • Aligner l’abattement fiscal prévu pour les donations à des petits-enfants sur celui prévu entre parents et enfants.
  • Appliquer le même régime fiscal aux donations consenties aux arrière-petits-enfants.

Le délai de rappel fiscal des donations

Réduire le délai de rappel fiscal des donations.

Les donations en pleine propriété

Prendre des dispositions fiscales en faveur des donations en pleine propriété, comme une réduction sur les droits de mutation à titre gratuit sous condition d’âge du donateur et des abattements plus élevés que pour les donations avec réserve d’usufruit.

La faculté de cantonnement

Afin de favoriser l’entraide familiale ainsi qu’une meilleure adéquation entre le contenu de la transmission et les besoins de chaque héritier, ouvrir civilement la faculté de cantonnement à tous les héritiers et le traitement fiscal qui lui est réservé.

Le taux du droit de partage sur les biens successoraux

Afin d’inciter les héritiers à sortir de l’indivision successorale, ramener à 1% le taux du droit de partage dans les successions.

Le droit de partage sur les donations réincorporées

Afin de favoriser le recours à la donation-partage, supprimer le droit de partage sur les donations réincorporées dans une donation-partage.

La résidence principale du défunt

  • Porter la décote de 20 % sur la valeur de la résidence principale du défunt, prévue par
    l’article 764 bis du CGI, au minimum à celle prévue en matière d’IFI, soit actuellement 30 %.
  • Rendre cette décote optionnelle.
  • Reporter l’exigibilité des droits de succession portant sur la résidence principale du défunt dûs par les héritiers autres que le conjoint survivant au décès de celui-ci ou à la vente du bien.

Un dispositif de type « Dutreil » pour les logements

Exonérer de droits de mutation à titre gratuit, à concurrence d’au moins 50% de leur valeur vénale, les transmissions à des personnes physiques par donation ou succession, de la pleine propriété d’un logement :

  • Ayant une consommation en énergie finale supérieure à 331 kWh/m 2 (étiquettes F et G), en conditionnant cette exonération à l’engagement de faire réaliser par des entreprises agréées des travaux de rénovation permettant d’atteindre un niveau de performance énergétique déterminé par décret et à l’engagement de conserver le bien en le louant ;
  • Destiné à la location en loyer intermédiaire pour une durée d’au moins six ans sous condition de conclusion d’une convention avec l’ANAH.

5 propositions pour « Accompagner les héritiers dans le règlement fiscal de la succession »

Le délai de dépôt de la déclaration de succession

Prévoir des mécanismes de prorogation du délai de dépôt de la déclaration de succession et de paiement des droits dans les situations où les héritiers ne peuvent avoir une appréciation suffisante de la dévolution successorale ou de la consistance de la succession ou lorsque celle-ci ne peut être réglée dans l’attente d’un évènement dont la réalisation ne dépend pas de leur volonté.

La taxation des meubles meublants

Réduire le taux du forfait mobilier.

Les dispositifs de paiement fractionné et différé des droits de succession

Allonger le délai de paiement fractionné des droits de succession.

Tout en permettant aux héritiers de proposer tout type de garantie à l’administration fiscale dans le cadre d’une demande de paiement différé des droits de succession, préciser dans les textes que le choix d’une inscription d’hypothèque légale s’impose à l’administration dès lors que l’inscription vient en rang utile et que la valeur du bien est suffisante pour couvrir le montant des droits.

Supprimer la déchéance du bénéfice du régime du paiement différé en cas de cession d’un bien recueilli dans la succession dès lors qu’une partie du prix de cession est versée au Trésor Public à due concurrence des droits dus et que la valeur des biens donnés en garantie reste suffisante pour garantir le paiement du solde de ces droits le moment venu.

Supprimer toute exigence pour les héritiers de devoir justifier de la conservation des titres recueillis dans la succession.

La déduction des frais funéraires

Permettre la déduction de l’actif successoral des frais d’obsèques à leur montant réel, sur présentation d’une facture acquittée.

Ou, à tout le moins, actualiser le plafond de déduction à hauteur du coût moyen d’une inhumation ou d’une crémation.

Le délai spécial de reprise de l’article l.181-B du livre des procédures fiscales (lpf)

Supprimer l’article L. 181 B du Livre des Procédures Fiscales (LPF) pour ne garder que les délais de prescription de droit commun.

L’harmonisation de la fiscalité des successions au sein de l’Union européenne

Engager une réflexion sur une harmonisation de la fiscalité des successions au sein de l’Union européenne, ainsi que des institutions patrimoniales sur lesquelles cette fiscalité s’applique, dans la continuité de l’harmonisation des règles civiles résultant du règlement succession du 4 juillet 2012.

Le gouvernement va-t-il entendre les propositions du Conseil supérieur du notariat ? En attendant d’avoir des réponses concrètes et si les questions relatives aux successions et donations vous touchent de près ou de loin, découvrez le livret complet ici.

Dans le cadre d’un prêt immobilier à taux d’intérêt variable, ce dernier varie en fonction de l’évolution d’Euribor, un indice de référence : il peut donc évoluer à la hausse, ou à la baisse. Par conséquent, les remboursements varient. Si vous hésitez entre cette option et le taux d’intérêt fixe, voici des éléments à prendre en considération pour faire le choix le plus pertinent en fonction de vos besoins et de vos moyens financiers.

Quels sont les avantages d’un crédit immobilier à taux variable ?

Si vous êtes à la recherche d’un cadre flexible en ce qui concerne votre crédit immobilier, le taux variable est l’option la plus adéquate. En effet, avec un prêt à taux variable, votre taux d’intérêt peut augmenter ou diminuer automatiquement tout au long de la durée du prêt.

Les points clés du crédit immobilier à taux variable

Un prêt immobilier à taux variable peut vous permettre de rembourser votre prêt plus rapidement en profitant de la baisse des taux d’intérêt et en continuant à payer les mêmes remboursements lorsque les taux baissent.

Lorsque les taux d’intérêt augmentent, la banque peut augmenter le remboursement.

L’emprunteur doit avoir la certitude d’avoir le budget nécessaire pour suivre financièrement l’évolution des taux d’intérêt, lorsqu’ils sont en hausse.

Les taux de référence pouvant atteindre des niveaux extrêmement élevés, la plupart des taux variables sont plafonnés afin de protéger les emprunteurs. Attention cependant, les plafonds eux-mêmes peuvent à leur tour être fixés à des niveaux élevés.

Les emprunteurs peuvent négocier auprès de la banque afin que la totalité ou une partie de la hausse du taux soit étalée sur la durée de votre prêt, ceci pour éviter une augmentation brutale des mensualités.

Le remboursement anticipé d’un crédit immobilier à taux d’intérêt variable n’est pas, en général, soumis à des pénalités.

Avant de signer un contrat de crédit immobilier, il faut prendre le temps de rechercher s’il inclut une clause permettant de passer d’un taux variable à un taux fixe en cas de forte hausse des taux du marché.

Comment choisir entre un taux variable et un taux fixe ?

Avant de contracter votre crédit immobilier, prenez le temps pour faire le point sur votre situation financière personnelle et les spécificités de votre emprunt. En examinant ces éléments, vous parviendrez à décider entre un crédit à taux fixe ou variable.

Gardez également en tête que le taux d’intérêt ne représente qu’une partie du coût total d’un prêt. D’autres facteurs, comme la durée du prêt, les frais du prêteur et les frais de gestion, contribuent également à la dépense globale.

Est-il possible de passer d’un taux d’intérêt variable à un taux fixe ?

Certains contrats de crédits à taux variable, une clause permet à l’emprunteur de passer après un certain nombre d’années de remboursement à un taux fixe, à la date d’anniversaire du contrat. Si vous souhaitez mettre cette clause en application, demandez tout simplement à votre banque ou organisme prêteur de faire le nécessaire.

L’apport personnel est un facteur important. Non seulement il permet de renforcer votre dossier de demande de crédit immobilier, mais surtout, il permet de payer les frais de notaires et les taxes inhérentes à l’achat d’un bien. Représentant généralement 10 % du prix du logement, sa constitution requiert quelques efforts de la part de l’emprunteur. Cet article constitue la suite de nos conseils pour constituer votre apport personnel si vous ne savez pas par où commencer !

Réduisez votre facture énergétique 

Bien que cela puisse sembler très difficile par les temps qui courent, de nombreuses bonnes pratiques permettent de réduire votre facture d’énergie, sans pour autant investir dans des méthodes d’isolation coûteuses. Commencez, par exemple, par comparer les différents prestataires et prenez le temps de bien lire les contrats pour trouver un fournisseur véritablement intéressant. Pour cela, utilisez les sites de comparaison qui permettent de faire gratuitement le tour du marché et d’examiner rapidement des centaines d’offres. Ensuite, faites le tour de vos habitudes, par exemple, en matière d’électroménager, ampoules, etc.

Éliminez l’utilisation des cartes de crédit

Les cartes de crédit sont l’antithèse des économies et de l’épargne. Entre le remboursement des sommes dues et des intérêts, le budget mensuel s’appauvrit, ce qui va à l’encontre de tout projet d’épargne !

Restez organisé 

Gardez une trace écrite de toutes vos dépenses ! Le meilleur moyen de maîtriser votre épargne consiste à savoir où va votre argent. Utilisez une application mobile qui permet de classer toutes vos dépenses et de garder un œil sur votre solde. Cette pratique permet également d’avoir une vision globale des postes qui nécessitent le plus de financement.

Automatisez votre épargne

Les fameux versements cascades sont parfaits pour les personnes ayant tendance à dépenser de façon impulsive ! Discutez avec votre conseiller bancaire pour déterminer ensemble la somme idéale et demandez le versement automatique de cette somme sur votre compte épargne, chaque mois.

Investissez les revenus inattendus

Si vous recevez une prime au travail, un remboursement d’impôt ou une autre somme d’argent inattendue : mettez cet argent de côté ! Choisissez un compte épargne bloqué, ce qui vous évitera de piocher dans vos économies en dehors de votre projet d’achat immobilier.

Étudiez les différentes aides de l’État pour l’achat d’un bien immobilier

Nous avons la chance en France de pouvoir compter sur différentes aides à l’accession immobilière. Si nombre d’entre elles sont soumises à condition, toute personne éligible peut en tirer parti.

Réglez vos plus gros crédits

De nombreux crédits possèdent plusieurs crédits en cours de remboursement. Avant de commencer à épargner, commencez par remettre les compteurs à zéro auprès de vos créditeurs. Les sommes économisées peuvent ainsi être réinvesties plus intelligemment : sur votre compte épargne !

Choisissez une formule d’épargne qui rapporte vraiment

Demandez conseil à votre banquier pour trouver une formule d’épargne qui rapporte véritablement en matière d’intérêt. En tant qu’épargnant pour constituer votre apport personnel, tout argent supplémentaire est bienvenu.

L’apport personnel est un facteur important. Non seulement il permet de renforcer votre dossier de demande de crédit immobilier, mais surtout, il permet de payer les frais de notaires et les taxes inhérentes à l’achat d’un bien. Représentant généralement 10 % du prix du logement, sa constitution requiert quelques efforts de la part de l’emprunteur. Voici nos conseils pour constituer votre apport personnel si vous ne savez pas par où commencer !

Traquer et éliminer les dépenses inutiles 

Plus facile à dire qu’à faire ? Les spécialistes conseillent aux personnes désireuses de constituer leur apport personnel de se concentrer dans un premier temps sur leurs habitudes de consommation immédiate : livraison de courses hebdomadaires, les services de livraison de vêtements en 24 heures, l’achat régulier de plats à emporter… la facture grimpe très vite !

Ajoutons à cette liste les abonnements et les adhésions diverses, dont on ne profite pas suffisamment régulièrement pour les rentabiliser : salle de sport, site de musique ou de streaming.

La question de la voiture

À combien vous revient votre voiture par semaine/mois/an ? Si la facture vous fait sourciller, surtout en cette période d’inflation, pourquoi ne pas descendre en gamme pour faire des économies ? Voire, pour réduire votre crédit auto, si vous en payez un ? Le total peut rapidement devenir intéressant financièrement, ce qui permet de faire des économies.

Les dépenses alimentaires 

Selon les statistiques officielles, 1 Français consacre en moyenne 295 € en alimentation et par mois. Ajoutons à cela les cafés auxquels s’additionnent souvent les plats à emporter et la facture grimpe très rapidement.

Certes, il ne s’agit pas de se priver, mais de modifier ses habitudes. En augmentant, par exemple, le nombre de déjeuners préparés à la maison, pour emporter au travail. En préférant le thermos de café à la version à emporter. Plusieurs petits gestes permettent de faire des économies substantielles.

Le poids financier d’un loyer

Si vous êtes locataire, naturellement le loyer représentera la dépense la plus importante. Dans la mesure du possible, changez de logement pour une version moins chère, optez pour la colocation si vous êtes seul ou juste en couple ou alors retardez votre départ de chez vos parents, si vous êtes jeune adulte.

Un objectif d’épargne

Pour parvenir à économiser concrètement, il est important de viser un objectif tout aussi concret, mais également réaliste. Utilisez, par exemple, les applications mobiles pour gérer son budget, conçues pour gérer les dépenses…et l’épargne. Autre astuce, la règle des 50/30/20, qui permet de répartir son budget de la manière suivante :

  • 50 % des revenus sont consacrés aux dépenses essentielles, telles que le loyer et les factures ;
  • 30 % pour les envies, comme les sorties ou les loisirs ;
  • 20 % pour l’épargne.

Découvrez dès à présent la suite de nos conseils pour épargner afin de constituer votre apport personnel en vue d’acheter un bien immobilier dans la partie 2 de notre article !

Bonne question que voici, puisqu’il est fortement recommandé d’être en CDI pour obtenir un prêt immobilier. Néanmoins, la tâche n’est pas impossible pour le candidat à l’emprunt en CDD, travailleur indépendant ou en contrat intermittent. À condition d’être bien préparé en amont, documents et arguments à l’appui, ceci afin de convaincre la banque.

Quels arguments pour convaincre la banque d’accorder un crédit immobilier ?

On ne peut pas aller jusqu’à dire que le crédit immobilier se mérite. En mettant le banquier en face de faits concrets sans pour autant être en CDI, il prendra le temps d’examiner le dossier de demande. Dans le meilleur des cas, il acceptera d’octroyer le fameux emprunt à son demandeur, y compris si ce dernier ne correspond pas au profil typique.

Préparez-vous à demander votre crédit immobilier en tant salarié en CDD, travailleur intermittent ou indépendant en présentant les arguments suivants :

Un faible taux d’endettement

Le taux d’endettement permet à la banque de connaître le revenu (salaires nets, revenus professionnels non-salariés, autres pensions, revenus fonciers, allocations, commissions) qui vous reste et que vous pourrez consacrer au remboursement de votre emprunt à la fin de chaque mois. Son calcul inclut les :

  • Emprunts bancaires et autres emprunts ;
  • Crédits courants (auto, personnel, renouvelable) ;
  • Avances sur salaire.

Votre objectif en tant que candidat à l’emprunt est de naviguer entre 10 et 15 % de taux d’endettement. Au-delà et en étant en CDD ou autre contrat déterminé, il est peu probable d’obtenir un accord de la banque.

Le reste à vivre

Outre la somme que vous allez pouvoir consacrer chaque mois au remboursement de votre crédit immobilier, la banque s’intéressera également à votre « reste à vivre ». Comme son nom l’indique, il s’agit du montant que vous allez pouvoir consacrer à vos autres dépenses (alimentation, transports, loisirs, etc.). Idéalement, comptez entre 400 et 600 euros de manière globale et 150 euros supplémentaires par personne à charge, si vous en avez.

Votre gestion bancaire

Elle doit être sans faute ! Afin de convaincre le banquier qu’il peut vous faire confiance, que vous serez un emprunteur sérieux et fiable, votre dossier bancaire ne doit pas être entaché :

  • De découvert ;
  • D’incident bancaire ;
  • D’un crédit à la consommation ;
  • Dépenses fréquentes que l’on peut considérer comme étant trop importantes pour cadrer avec votre budget habituel.

Votre apport personnel

Les banques apprécient les efforts d’un emprunteur potentiel pour apporter jusqu’à 10 % du prix du bien en tant qu’apport personnel. Quoi qu’il en soit, l’apport personnel doit être suffisamment conséquent pour assurer le paiement des frais de notaire.

À quoi s’attendre en tant qu’emprunteur en CDD ?

Lorsque la banque accepte d’octroyer un crédit immobilier à une personne en CDD ou autre contrat à durée déterminée, elle a tout intérêt à se prémunir de tout risque financier. En ce sens, ne soyez pas surpris si votre banque accepte votre demande d’emprunt, mais à un taux d’intérêt légèrement supérieur à celui habituellement proposé.

Attention, ce taux doit respecter la grille des taux d’usure de la Banque de France.

Bonne question que voici, que chaque candidat au crédit immobilier se pose naturellement : comment obtenir un emprunt intéressant ? Voici nos conseils pour mettre toutes les chances de votre côté.

Comment obtenir un prêt immobilier intéressant ?

Là encore, plusieurs éléments entrent en jeu :

  • Le taux d’intérêt ;
  • Votre profil d’emprunteur ;
  • Le prix de l’assurance emprunteur ;
  • La concurrence ;
  • Les indemnités de remboursement anticipé ;
  • La bonne garantie de prêt ;
  • Le montant des frais de dossier

Taux d’intérêt : qu’est-ce que c’est ?

Dans le cadre d’un prêt immobilier destiné à l’achat d’un bien, avec remboursement sur 10 à 20 ans, la banque applique un taux d’intérêt. Il s’agit d’un pourcentage à payer par l’emprunteur, en plus du prix du bien et des divers frais inhérents à son investissement. En résumé, le taux d’intérêt sur un crédit immobilier est la marge prise par l’établissement prêteur.

Le taux d’intérêt sur un crédit immobilier peut être fixe ou variable, aussi, il peut rester le même tout le long du remboursement du crédit ou alors être révisé en fonction d’un indice de référence lié aux marchés financiers. Sur ce dernier point, afin d’éviter tout excès, la banque parle de taux capé, c’est-à-dire une limite infranchissable.

Concernant le calcul du taux d’intérêt, plusieurs facteurs sont pris en considération, mais principalement celui du risque pris par la banque :

  • La durée du remboursement : plus elle est longue, plus le taux sera élevé.
  • Le profil de l’emprunteur ;
  • L’économie en général ;
  • L’état du marché.

Votre profil d’emprunteur

Il doit convaincre le prêteur que vous êtes une personne sans risque :

  • Un faible taux d’endettement ;
  • Un reste à vivre suffisant chaque mois ;
  • Un apport personnel élevé ;
  • Une bonne gestion quotidienne de vos comptes bancaires ;
  • Une bonne situation professionnelle en cours ou à venir.

Le prix de l’assurance emprunteur

Il pèse généralement très lourd dans le crédit immobilier, aussi, il est important de trouver une assurance moins gourmande. Si la banque propose une assurance emprunteur, il est important de voir ce qui est proposé ailleurs, auprès d’assureurs externes.

La concurrence

La prospection auprès de différentes banques fait partie des bonnes pratiques du futur emprunteur. Il n’est pas rare que pour fidéliser les prospects, les banques proposent des crédits immobiliers à des conditions particulièrement avantageuses.

Les indemnités de remboursement anticipé

La pratique ne date pas d’hier, les emprunteurs sont généralement soumis à une pénalité en cas de remboursement « trop en avance » de leur crédit immobilier. Il est tout à fait possible de demander à la banque de supprimer cette condition lors de la demande de prêt. Elle est légalement obligée d’accepter si le montant remboursé équivaut à au moins 10 % du capital remboursé !

La garantie de prêt

Entre l’hypothèque et la caution, c’est cette dernière option qui vous permettra de faire des économies intéressantes. Cette caution peut être une personne qui se porte garant ou alors une entreprise spécialisée dans ce type de démarche.

Les frais de dossier

Si la banque applique des frais de dossier, d’ailleurs généralement faibles, il est possible de négocier le montant.