La recherche d’un bien immobilier à louer ou à vendre peut-être une tâche ardue, et particulièrement si vous visez une grande ville à forte demande. Le mieux à faire est de se tourner vers une agence immobilière, qui sera à même de procéder à la recherche du logement parfait en votre nom, respectueux de votre budget. En attendant, voici quelques conseils qui vous permettront d’organiser votre projet.

Pourquoi passer par une agence immobilière pour louer ou acheter un logement ?

L’agence immobilière est la meilleure alternative pour gagner du temps : par exemple, chez IFF, nous nous chargeons de rechercher le logement qui répond à vos besoins en termes de taille, situation géographique, de loyer, s’il s’agit d’une location ou de prix, s’il s’agit d’un achat.

Préparez un dossier de location ou d’achat complet et convaincant

La location ou l’achat d’un bien nécessite la présentation d’un dossier suffisamment complet et solide pour convaincre les divers intervenants que vous rencontrerez : propriétaire bailleur, agent de gestion locative, banque, vendeur d’un bien.

Chaque document ajouté à ce dossier constitue une vitrine de votre profil : il doit convaincre de votre sérieux, de votre motivation à devenir propriétaire ou locataire et de vos capacités financières à payer régulièrement votre loyer ou à rembourser votre crédit immobilier.

Bon à savoir

Sortez résolument du lot en préparant une page de résumé des pièces de votre dossier, avec une rapide présentation de votre situation professionnelle et personnelle, vos revenus, vos garanties. Dans le cadre d’une location, n’hésitez pas à parler de votre caractère sous un jour positif !

Notre article « Bien préparer son dossier de location : rappel sur les documents » vous explique comment préparer votre dossier de location !

Préparez le jour de la visite du bien à louer ou à acheter

Jouez à fond la carte du candidat parfait à la location ou à l’achat ! N’ayez pas peur de poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit au cours de la visite et surtout prenez le temps d’écouter les réponses. En étant accompagné par votre agent immobilier, vous disposerez également d’une source précieuse d’informations sur l’aspect légal de la transaction.

Pensez également à apporter une copie de votre dossier, à remettre à la fin de la visite après avoir échangé quelques mots avec le propriétaire vendeur ou bailleur.

Une attente active !

Après la visite du logement, faites preuve de patience, mais tout en continuant à exprimer votre intérêt de façon mesurée. Un e-mail de remerciement après la visite, un message pour vous enquérir du développement de la location ou de la vente quelques jours plus tard : montrez à votre interlocuteur que vous suivez de près la situation !

Les propriétaires bailleurs ou leur gestionnaire locatif font très rarement l’impasse sur la qualité des dossiers présentés par les locataires potentiels. Pour que votre profil sorte du lot, pour décrocher rapidement l’appartement ou la maison que vous souhaitez louer, voici un rappel sur la liste des documents à fournir obligatoirement, ceux facultatifs et ceux que le propriétaire n’est pas en droit de vous réclamer.

Bon à savoir

IFF Immobilier océan Indien vous assiste dans vos recherches de logement. Vous souhaitez vous installer sur l’ile de la Réunion, déménager… : comptez sur nous !

Un dossier de location qui ne passe pas inaperçu

Parmi nos annonces immobilières, vous avez trouvé un bien que vous souhaitez à tout prix louer. En constituant un dossier bien documenté, vous augmentez vos chances d’être sélectionné par nos agents.

Location de logement : liste des documents obligatoires

La loi autorise le bailleur à exiger les documents suivants à tout locataire potentiel. Tout document absent peut altérer la qualité du dossier. Prenez bien le temps de les rassembler ! Cette liste est également valable pour votre garant, qui devra donc fournir les mêmes documents.

  • Photocopie de votre carte d’identité ou de votre passeport ;
  • Trois derniers bulletins de salaire si vous êtes salarié ou deux derniers bilans si vous travaillez sous statut d’indépendant ;
  • Justificatif de domicile : quittance EDF, avis de taxe d’habitation, etc.

Le saviez-vous ?

Il est illégal pour le propriétaire ou son gestionnaire de demander à un locataire potentiel ou à son garant de signer les documents justificatifs qu’il fournit (décret n° 2019-1019 du 3 octobre 2019).

Location de logement : liste des documents facultatifs

Donnez du poids supplémentaire en y ajoutant les documents suivants :

  • Votre dernier avis d’imposition ou celui de votre caution ;
  • Carte d’étudiant si vous êtes encore scolarisé ;
  • Carte de séjour si vous êtes résident en France ;
  • Photocopie de la pièce d’identité de votre caution ;
  • Votre attestation d’employeur ou de celui de votre garant ;
  • Photocopie de votre avis de taxe foncière. Si votre garant est propriétaire de son logement, ajoutez une photocopie de son avis d’impôts locaux ;
  • Votre Relevé d’Identité Bancaire (RIB) ;
  • Les quittances de loyer du logement que vous louiez précédemment ;
  • Courrier de la Caisse d’Allocations familiales, si vous êtes bénéficiaire.

Location de logement : liste des documents que le bailleur n’a pas le droit de vous demander

Les lois du 6 juillet 1989 et du 17 janvier 2002 interdisent formellement à un bailleur de demander les documents suivants à un locataire potentiel :

  • Carte vitale ;
  • Documents liés à votre compte bancaire ;
  • Photo de vous au format portrait ;
  • Attestation de bonne tenue de votre compte bancaire ;
  • Attestation d’absence de crédit ;
  • Acte de mariage ou certificat de concubinage ;
  • Dossier médical personnel ;
  • Extrait de casier judiciaire.

N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel de l’immobilier ! Ce dernier étant au courant des dernières mesures, il vous guidera dans la constitution d’un dossier solide.

En tant que propriétaire bailleur, vous allez fixer un montant de loyer auquel s’ajouteront les charges locatives. Ces dernières devront être calculées au plus juste en prenant en considération les dépenses réelles de la vie quotidienne. Comment calculer ces fameuses charges ?

Que comprennent les charges locatives ?

En premier lieu, c’est au propriétaire que revient le paiement des charges locatives. Toutefois, il les fait rembourser chaque mois par son locataire, en plus du loyer, comme le prévoit le décret 87-713 du 26 août 1987 ! C’est pour cette raison que l’on parle de loyer « hors charges » et de loyer « avec charges ». Dans ce dernier cas, le propriétaire doit s’intéresser aux charges récupérables auprès du locataire.

Bon à savoir

Il est obligatoire pour un propriétaire de mentionner clairement les deux montants, loyer « hors charges » et loyer « avec charges » sur le contrat de bail et de façon distincte.

Que couvrent les charges locatives récupérables ?

Les charges locatives récupérables couvrent :

  • Les frais d’entretien de la copropriété : ménage des parties communes, entretien des espaces verts s’il y en a, etc. ;
  • Les petites réparations courantes des équipements collectifs ;
  • Les taxes locatives : taxe d’enlèvement des ordures mentionnée sur l’avis de taxe foncière reçue par le propriétaire, etc. ;
  • L’alimentation et l’entretien de l’ascenseur s’il y en a un ;
  • Les dépenses énergétiques (chauffage collectif, gaz collectif, eau, électricité)

Comment calculer les charges locatives ?

Il est important pour une location sereine de prendre le temps nécessaire afin de calculer les charges locatives imputables à votre locataire. Voici les étapes à suivre :

  • Munissez-vous du dernier décompte de charges de copropriété une fois les comptes approuvés par l’assemblée générale annuelle ;
  • Retrouvez l’ensemble des charges de l’immeuble, avec votre quote-part individuelle ;
  • Sur le document, retrouvez les charges « récupérables », exprimées en un montant divisible sur l’année ;
  • Si cette information vient à manquer, en général les charges récupérables représentent entre 70 et 80 % des charges de copropriété ;
  • Ajoutez à ce montant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ainsi que les autres charges récupérables auprès du locataire ;
  • Diviser le total par 12 (mois) afin d’obtenir votre provision de charges mensuelle

N’oubliez pas que votre agent immobilier peut vous aider dans cet exercice. Pourquoi ne pas vous faciliter la tâche en allant plus loin et en vous tournant vers la gestion locative ? Cette solution permet au propriétaire qui le souhaite de déléguer toute la partie administrative de sa location à un professionnel !

En tant que propriétaire bailleur, vous devez vous assurer de louer votre bien à un locataire solvable. Un locataire présentant des revenus irréguliers ne sera tout simplement pas en mesure de verser ses loyers en temps et en heure, voire plus grave, être en défaut de paiement. Quels paramètres à prendre en compte pour vérifier la solvabilité d’un locataire potentiel ?

Les points essentiels

Quel est le taux de solvabilité de votre locataire potentiel ? La règle générale veut qu’un locataire reçoive des revenus mensuels trois fois supérieurs au loyer du logement qu’il souhaite louer. Dans certains cas, ce taux peut être ramené à 2,5 voire 2 et dans d’autres, augmenté à 3,5 fois !

Liste des pièces justificatives pour juger de la fiabilité et de la solvabilité d’un locataire

Avant d’accorder la location de votre bien immobilier à une personne, il est très important de demander et de vérifier ses pièces justificatives (exigibles en accord avec la loi Alur) :

Document d’identité : carte nationale d’identité ou de séjour / passeport / permis de conduire

Justificatifs de revenus : dernier ou avant-dernier avis d’imposition ou de non-imposition / 3 derniers bulletins de salaire / justificatif versement indemnité de stage / deux derniers bilans ou attestation de ressources / attestation de simulation si le candidat perçoit des aides au logement à travers un organisme

Justificatifs professionnels : contrat de travail ou de stage / attestation d’employeur complété par l’employeur / (artisan) extrait D 1 original du registre des métiers de moins de trois mois / (travailleur indépendant) certificat d’identification de l’INSEE avec les numéros d’identification / (profession libérale) carte professionnelle / carte d’étudiant ou certificat de scolarité en cours

Justificatifs locatifs : 3 dernières quittances de loyer / attestation du bailleur précédent quant à la régularité dans les paiements des charges et loyers ou attestation d’hébergement avec copie de la pièce d’identité de l’hébergeant et facture / derniers avis de taxe foncière

N’oubliez pas également d’insister sur la remise de documents originaux et n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel de l’immobilier : il écartera les profils les moins fiables et sérieux et procédera aux vérifications utiles en matière de solvabilité à votre place.

Qu’il s’agisse de votre premier déménagement ou que vous souhaitiez tout simplement changer de logement, voici des conseils pratiques pour trouver le bien qui corresponde à vos attentes. N’oubliez pas qu’un agent immobilier est toujours la meilleure solution pour des recherches rapides, sereines et à votre avantage.

Un loyer adéquat avec vos revenus mensuels

Il est toujours bon de pouvoir payer son loyer en temps et en heure, sans se retrouver à découvert. Dans les chiffres cela donne :

  • Salaire net mensuel de 1200 € – Loyer maximum recommandé : 400 €
  • Salaire net mensuel de 1500 € – Loyer maximum recommandé : 500 €
  • Salaire net mensuel de 2000 € – Loyer maximum recommandé : 700 €
  • Salaire net mensuel de 3000 € – Loyer maximum recommandé : 1000 €
  • Salaire net mensuel de type RSA – Loyer maximum recommandé : entre 200 et 400 €

Pour résumer, il est préférable de rechercher des logements dont le loyer représentera au maximum un tiers du salaire net.

Rechercher votre logement dans d’autres zones

Si vous penchiez pour les centres-villes, gardez en tête que les zones très urbaines proposent des loyers particulièrement élevés. Au contraire, les zones annexes, lorsqu’elles sont bien desservies par les transports en commun, peuvent se révéler intéressantes non seulement pour la qualité de vie, mais également pour vos finances.

Prenez en considération le coût de l’assurance habitation

L’assurance habitation est obligatoire, aussi, c’est un coût supplémentaire à ajouter à votre budget logement. Son prix varie en fonction du risque calculé par la compagnie et repose sur 4 critères essentiels :

  • Le profil du locataire ;
  • La valeur des biens déclarés ;
  • Le lieu de résidence (région, quartier sensible, campagne, etc.) ;
  • La nature du logement (maison, appartement, superficie, etc.).

Une bonne solvabilité

Pour prouver votre capacité à honorer vos loyers chaque mois, vous devrez démontrer votre solvabilité à votre future propriétaire, documents à l’appui :

  • Contrat de travail et dernière fiche de paie ;
  • Dernier avis d’imposition, qui sera sans doute vérifié grâce à un outil de cohérence des revenus ;
  • Trois dernières quittances de loyer en guise de justificatif de domicile ;

Préparez votre dépôt de garantie

De nombreux propriétaires exigent dépôt de garantie pour se prémunir contre les dégradations ou les impayés. Son montant représente entre un et trois mois de loyer hors charges.

En tant que propriétaire d’un logement mis en location, il peut arriver que vous ayez besoin de libérer le bien. Or, si cette action peut sembler simple, elle est pourtant encadrée par la loi. Ainsi, pour éviter tout malentendu avec votre locataire, voici les règles à respecter pour mettre fin à un bail de façon légale.

Quel préavis ?

Le délai donné au locataire pour libérer votre logement, fameux préavis, varie selon s’il s’agit d’une location meublée ou d’une location vide.

  • Ainsi, s’il s’agit d’un meublé, le locataire aura 3 mois à compter de la réception du courrier de résiliation pour quitter le logement.
  • S’il s’agit d’une location vide, le locataire aura un délai de 6 mois.

Attention, le locataire est tout à fait en droit de quitter le logement avant la fin de ce préavis sans avoir à payer les loyers restants.

Bon à savoir

Pour une location meublée, le bail est généralement de 1 an, contre 3 ans pour une location vide.

Donner congé à un locataire : bien procéder

Tout se passe par courrier :

  • Envoyé par voie postale en recommandé avec avis de réception,
  • Ou remis par un huissier,
  • Ou remis en main propre avec un courrier rédigé en retour par le locataire et signé par les deux parties

Dans quel cas le propriétaire doit-il proposer une solution de relogement à son locataire ?

Dans certains cas, un propriétaire désireux de donner congé à son locataire doit également lui proposer une solution de relogement :

  • Si le locataire est âgé de plus de 65 ans et que ses ressources annuelles sont inférieures à un plafond déterminé par la loi,
  • Si le locataire vit avec une personne âgée de plus de 65 ans dont il a la charge et que les ressources annuelles du foyer sont inférieures au plafond déterminé par la loi

Les motifs pour donner congé à un locataire

Aux yeux de la loi, il existe une série de motifs acceptables pour lesquels un propriétaire peut demander à son locataire de quitter les lieux :

  • Si le propriétaire veut s’y installer et s’il s’agira de sa résidence principale,
  • S’il souhaite y loger un proche (concubin depuis au moins un an, conjoint, partenaire de PACS, proches de son conjoint, partenaire ou concubin),
  • Nombreux retards ou absence de paiement des loyers,
  • Sous-location non autorisée,
  • Troubles du voisinage,
  • Dégradations des lieux ou du voisinage

Attention : s’il s’agit de vendre le logement et s’il s’agit d’un logement loué vide, le locataire dispose de ce qu’on appelle le droit de préemption. Cela signifie que ledit locataire est prioritaire, s’il souhaite acheter le logement.

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier sans pâtir financièrement des incidents fâcheux liés à la vie de propriétaire, voici la garantie des loyers impayés ou GLI. Malgré son intitulé, cette assurance protège les propriétaires de biens dans de nombreux cas de figure.

La GLI contre les loyers impayés, mais pas seulement

Véritable outil pour les propriétaires de biens immobiliers, la garantie des loyers impayés ou GLI couvre les paiements qui n’ont pas été honorés par les locataires, mais pas seulement. Ainsi, elle vient en renfort, financièrement, lorsque surviennent des :

  • Loyers et de charges impayés ;
  • Détériorations du bien immobilier ;
  • Frais de contentieux ;
  • Départ prématuré du locataire.

En cas de loyers impayés

La GLI vient à la rescousse des propriétaires qui doivent faire face à des loyers ou charges locatives impayés. Chaque assureur propose son propre plafond d’indemnisation, qui se situe généralement entre 75 000 et 100 000 euros et sa propre durée maximale d’indemnisation, de 24 à 30 mois.

En cas de dégradations immobilières

Cette partie de la garantie couvre à hauteur de 10 000 euros maximum :

  • Les travaux liés à dégradations de votre bien immobilier,
  • Le vol d’équipement par un locataire

Si elle est optionnelle chez certains assureurs, cette garantie est fortement conseillée par les professionnels.

En cas de dépenses juridiques

Si vous êtes amené à faire appel à la justice contre votre locataire ou si ce dernier y fait appel contre vous, la garantie vous offre une protection qui peut aller de 2 300 à 10 000 euros.

En cas de frais de contentieux

Lorsqu’un propriétaire est en conflit avec son locataire, les démarches administratives peuvent engendrer ce que l’on appelle des frais de contentieux. La GLI viendra prendre en charge ces dépenses imprévues, et dans certains cas, avec un plafond.

Si vous prévoyez d’investir dans un bien immobilier afin de le louer, voici 5 facteurs auxquels on ne pense pas, mais susceptible d’augmenter votre rendement locatif.

Rendement locatif, définition

En immobilier, on parle de rendement locatif également appelé rentabilité locative. Plus clairement, il s’agit de la marge (généralement exprimée en pourcentage) entre le revenu brut obtenu lors de la location et le prix d’achat et de revient du bien dont il est question.

5 éléments qui peuvent peser dans la balance

Faites jouer la concurrence entre locataires potentiels

N’ayez pas peur de montrer votre bien à louer à plusieurs locataires et en même temps. Le fait de rassembler plusieurs locataires potentiels au même moment augmentera immédiatement sa valeur aux yeux de certains d’entre eux. De plus, si un locataire est intéressé, il sera enclin à signer plus rapidement et par conséquent, votre bien restera peu de temps vacant.

La propreté des lieux

La propreté est un élément scruté de très près par les locataires potentiels : murs, sols, moquette, présence d’effets personnels de leurs prédécesseurs, placards… Briquez votre bien ou engagez une entreprise spécialisée si cela s’avère nécessaire. N’hésitez pas à remplacer les éléments qui risquent de repousser les visiteurs.

Procédez à toutes les réparations urgentes et/ou obligatoires

En procédant aux réparations urgentes et/ou nécessaire, vous augmenterez le cachet de votre bien immobilier. Papier peint, jardin, moquette, linoléum, système électrique, plomberie, le locataires potentiel recherche un logement dans lequel il pourra s’installer en ayant l’esprit tranquille.

Remplacez les éléments peu coûteux

Les éléments peu coûteux qui ne peuvent être réparés doivent être changés. Il peut s’agir des rideaux, lampes, lave-linge, etc.

Évaluez soigneusement tout investissement dans votre bien

Quel gain pour un investissement que vous envisagez de faire au sien de votre bien ? S’il s’agit d’un investissement conséquent, assurez-vous qu’il pourra être présenté comme une valeur ajoutée. Par exemple, si vous souhaitez changer la cuisine, vous pourrez effectivement augmenter légèrement le loyer. Autre facteur à prendre en compte : les locataires prendront-ils soin de cette cuisine toute neuve ?

Le rendement locatif est à prendre en considération lorsque vous faites un investissement immobilier à des fins locatives. Les éléments énumérés ci-dessus peuvent peser dans la balance, aussi étonnant que cela puisse paraître !

Le site Service public revient sur un type de bail que l’on méconnaît, mais qui peut être réalisé sous certaines conditions. Il s’agit du bail dérogatoire, qui permet de déroger aux règles normalement applicables aux baux commerciaux, plus protectrices pour le locataire. Si vous avez pour projet d’investir dans l’immobilier commercial ou de louer un espace commercial, voici ce qu’il faut retenir.

Qu’est-ce que le bail dérogatoire

Il s’agit d’un contrat de location de locaux utilisés pour l’exploitation d’un fonds de commerce ou artisanal plus court que le bail commercial classique, ce qui permet au propriétaire et au locataire de ne pas s’engager sur une longue période. Le locataire ne bénéficie pas du droit au renouvellement.

Un bailleur peut conclure un bail dérogatoire, ou même plusieurs, avec le même locataire, à condition que :

  • Leur durée totale ne dépasse pas 3 ans,
  • Le bailleur et le locataire aient manifesté clairement leur intention de ne pas être soumis au statut des baux commerciaux, en insérant une clause dans le contrat,
  • Le bail soit conclu lors de l’entrée dans les lieux du locataire

Le loyer est fixé librement et n’est pas plafonné. Une clause d’indexation est possible.

Pour les baux conclus depuis le 1er septembre 2014, un état des lieux d’entrée et de sortie doit être établi. Pour ceux conclus avant cette date, l’état des lieux de sortie ne doit être établi que si un état des lieux d’entrée a été fait.

Durée du bail dérogatoire

Le bail dérogatoire est limité à 3 ans et aucune durée minimale n’est imposée.

Il est possible de conclure des baux de courte durée successifs au bénéfice du même locataire et pour les mêmes locaux, à condition que la durée totale de ces baux ne dépasse pas 3 ans (2 ans pour les contrats renouvelés ou signés avant le 1er septembre 2014).

Fin du bail dérogatoire

Le bail dérogatoire ne permet pas au locataire de bénéficier du droit au renouvellement du bail ou, à défaut, de l’indemnité d’éviction.

Le locataire doit respecter la durée prévue dans le contrat et quitter les lieux à la fin du bail.

Ni le propriétaire ni le locataire ne peuvent donner un congé anticipé, avant la fin de la période de location prévue au contrat. S’il part avant la fin du bail, le locataire doit payer les loyers jusqu’à son terme.

À l’échéance du bail, si le locataire ne quitte pas les lieux, le bailleur dispose d’1 mois pour manifester son opposition à son maintien dans les lieux, s’il ne l’a pas fait avant.

À défaut de réaction du bailleur, le locataire, qui est resté dans les lieux à la fin du bail dérogatoire, bénéficie automatiquement d’un nouveau bail soumis au statut des baux commerciaux.

En tant que locataire sur le départ, une fois que vous avez envoyé votre préavis, une question essentielle se pose : allez-vous récupérer la totalité de votre caution locative ? Cette interrogation est légitime en sachant qu’après plusieurs années passées au sein d’un même logement, l’état des lieux risque de mettre en lumière quelques « aménagements » que vous avez pu faire tout au long de votre logement. Nettoyage, réparation des petits accidents de la vie quotidienne, rebouchage des trous, voici quelques conseils pour récupérer 100 % de votre caution !

Un nettoyage irréprochable

Trois éléments importants à nettoyer parfaitement dans un logement loué avant de rendre les clés :

Les murs : le propriétaire ou l’agence immobilière sont généralement intraitables quant à la propreté des murs. Traces de pieds, gribouillis, frottement de meubles et divers objets, les murs sont les premières victimes dans un logement. Il est donc essentiel d’avoir une vue d’ensemble une fois le logement vidé, pour mieux préparer votre plan d’action. La plupart du temps, un bon lessivage suffit, avec un produit doux dilué dans de l’eau chaude et une simple éponge sans face abrasive. Dans le pire des cas, il faudra donner un coup de peinture, blanche de préférence, en prévenant le propriétaire ou l’agence immobilière avant de procéder.

Attention : évitez de peindre les plinthes, les prises électriques… un nettoyage des traces de peinture pourra vous être retenus.

Les aérations : passez les grilles sous l’eau et enlevez les moutons de poussière.

Le réfrigérateur / congélateur : si le logement est loué avec ce type d’électroménager, videz-le, nettoyez l’intérieur puis débranchez. Avant de sortir définitivement du logement, laissez le frigo ouvert pour éviter que la moisissure s’installe.

Hotte aspirante : nettoyage des filtres et changement des ampoules

La climatisation : fournir une attestation de moins de 3 mois de bon entretien du climatiseur

Le rebouchage des trous

Point très important à éviter absolument lors de l’état des lieux de sortie : les trous non mentionnés dans l’état des lieux d’entrée. Direction votre magasin de bricolage et achetez un enduit spécialement adapté à ce type d’intervention. Sur place, demandez conseil à un vendeur en sachant que ce type de produit est légèrement grisâtre une fois sec, ce qui pourrait jouer sur votre caution.

Les autres éléments qui restent à votre charge

L’article 4 du décret n° 2016-382 du 30 mars 2016, en application de l’article 7 de la loi du 6 juillet 1989, définit la vétusté comme « l’état d’usure ou de détérioration résultant du temps ou de l’usage normal des matériaux et éléments d’équipement dont est constitué le logement ». Sont considérées comme des détériorations hors vétusté, donc à votre charge :

  • Les portes et des fenêtres abîmées ou cassées ;
  • Les vitrages brisés, ainsi que des mastics, nettoyage des rails de guidage de la baie vitrée ;
  • Les faïences et carrelages au mur ;
  • Les revêtements au sol (lame de parquet, carrelage, moquette, etc.) ;
  • Les cloisons, murs et plafonds ;
  • Les dispositifs de fermeture des placards, ainsi que des charnières ;
  • Les équipements électriques détériorés (prises, interrupteurs, gaines de protection, etc.) ;
  • Les éléments de plomberie mal entretenus ou abîmés (évier, flexible, pommeau de douche, nettoyage des siphons, appareils sanitaires, chauffage, canalisations d’eau, gouttières, etc.).
  • Nettoyage du jardin et taille des arbustes ;
  • Restitution de l’intégralité des clés- badges et émetteurs.