Vous projetez d’investir dans un bien immobilier neuf à la Réunion et plus précisément à Saint-Denis, cœur touristique, économique et commercial de l’île ? Voici des informations qui vous permettront de juger de la pertinence d’un tel investissement dans cette capitale régionale aussi intense que le reste du département.

Portrait de la ville de Saint-Denis

Saint-Denis, situé nord-ouest de l’île, d’une superficie de 141,56 km², abritait une population de 149 713 habitants en 2020. Il s’agit ni plus ni moins de l’agglomération la plus peuplée de la Réunion.

La ville compte 21 arrêts de bus, une centaine de commerces et services, 102 établissements scolaires et 19 établissements dédiés aux services publics.

Quels sont les prix du marché immobilier à Saint-Denis ?

À Saint-Denis, le prix moyen par m² est de 2219 €, avec une moyenne basse de 1887 € et une moyenne haute de 2634 €.

Pour un appartement, la moyenne est de 2236 € le m². La fourchette haute tourne autour de 2512 € le m² contre 2138 € pour le médian et 1823 € pour la fourchette basse.

Pour une maison, la moyenne est de 2234 € le m². La fourchette haute tourne autour de 3021 €, contre 2566 € pour le médian et 2126 € pour la fourchette basse.

Pourquoi acheter un bien immobilier à Saint-Denis ?

Une population jeune et active

La ville de Saint-Denis est active et toujours dynamique. Densément peuplée, elle est relativement jeune, avec une forte population étudiante, qui jouit de la proximité de l’Université de la Réunion, mais également d’actifs. Si ces deux critères peuvent sembler anodins, il s’agit d’une information essentielle si vous souhaitez investir dans l’immobilier locatif !

Des infrastructures modernes et de qualité

Saint-Denis n’a rien à envier aux autres grandes villes avec ses infrastructures, nombreuses, modernes et développées. Par exemple, les transports en commun (bus) permettent de se déplacer facilement, rapidement et en toute sécurité dans le périmètre intramuros ainsi que vers les communes avoisinantes.

Quant au réseau routier, il est aussi régulièrement entretenu que ceux de la Métropole. Qui plus est, il est également composé de routes départementales et nationales, reliant ainsi la ville au reste de l’île.

Ajoutons à cela la grande proximité de l’aéroport international de la Réunion-Roland-Garros.

Des réductions d’impôt intéressantes

L’investissement dans l’immobilier à la Réunion est « récompensé » par des réductions d’impôt particulièrement intéressantes. Citons le dispositif Pinel DOM-TOM, dont les tranches de réductions fiscales et les plafonds sont supérieurs à la version applicable en Métropole.

Saint-Denis a beau être une ville très peuplée, mais elle continue à attirer et à convaincre les investisseurs intéressés par le secteur de l’immobilier. Réussissez votre projet en vous rapprochant de notre agence immobilière !

En voyage de reconnaissance à la Réunion dans le but, par exemple, d’y acheter un bien immobilier ? Vous souhaitez vivre dans un endroit vivant, témoin de l’histoire de l’île ? Ce département français ne possède pas une, mais quatre communes labellisées « Villes et Pays d’Art et d’Histoire » par le ministère de la Culture et de la Communication afin de soutenir les actions en faveur de la valorisation de leur patrimoine. Quelles sont-elles ? Saint-Denis dans le nord, Saint-Paul à l’ouest et le duo Saint-Pierre/Saint-Louis au sud. Cet article est tiré de celui publié sur le site Réunion.fr.

Le label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire »

Le label « Villes et Pays d’Art et d’Histoire » est attribué par le ministère de la Culture et de la Communication aux communes et communautés de communes qui démontrent à travers leurs actions, une réelle volonté de valoriser leur patrimoine bâti, naturel, industriel et architectural. Pendant 10 ans, les communes réunionnaises de Saint-Denis, Saint-Paul, Saint-Pierre et Saint-Louis vont pouvoir inspirer leurs homologues. Voici les oeuvres d’architecture qui les ont distinguées :

Saint-Pierre

  • L’Hôtel de Ville, ancien magasin de la Compagnie Française des Indes Orientales, dernier exemple d’une construction coloniale de la première moitié du XVIIIe siècle, même s’il a dû être restauré après la Seconde Guerre mondiale
  • La villa Motais de Narbonne (actuelle sous-préfecture), maison bourgeoise typique du courant néo-classique en vogue à La Réunion au milieu du XIXe siècle
  • Le marché couvert dont la construction se situe vers les années 1860
  • Incontournable aussi, la Saga du Rhum, équipement labellisé Qualité Tourisme Réunion, Tourisme & Handicap, qui retrace au cœur de la plus ancienne distillerie de l’île, celle de la famille Isautier(toujours en activité), l’épopée de la canne à sucre et du rhum à La Réunion.

Saint-Louis

  • Le site de l’ancien Moulin à maïs (aujourd’hui salle culturelle) où a lieu chaque année le « baptême couteaux », messe de bénédiction pour la réussite de la campagne sucrière (fête de la canne, balades en charrettes à bœuf)
  • Les cheminées de Gol les Hauts, vestiges des débuts de l’industrie sucrière, classées monuments historiques depuis 2002
  • L’aqueduc du Gol qui ravitaillait en eau la ville dès le début du XIXe siècle
  • Au centre-ville, l’église de Saint-Louis (1853, classée)
  • Notre-Dame-du-Rosaire (1900)
  • La chapelle Notre-Dame du Rosaire, plus ancien monument cultuel de l’île (1734, classée)
  • Le cimetière des Âmes perdues, dédié aux esclaves. Une fresque sur le mur d’enceinte rappelle l’horreur de leur condition.
  • Le temple hindou Pandialé (seul d’Europe à être classé).
  • La sucrerie du Gol est un haut-lieu du tourisme industriel dans l’île.

Saint-Denis

Le chef-lieu de l’île, Saint-Denis a obtenu son label en novembre 2011 .

  • La Préfecture (XVIIIe siècle), ancien magasin colonial et loge du gouverneur (classé)
  • Le Jardin de l’état, ancien jardin d’acclimatation des espèces végétales importées à La Réunion
  • Le Muséum d’Histoire Naturelle, qui abrita le conseil colonial jusqu’à la IIIe République
  • Le quartier militaire, la cathédrale, l’église Notre-Dame de la Délivrance, l’Hôtel de ville au décor Napoléon III unique sur l’île, etc.

Saint-Paul

Saint-Paul, situé dans l’ouest de l’île dans une large baie, est labellisé depuis le 17 novembre 2011.

  • L’hôtel Laçay, la villa Rivière (tous ces bâtiments sont classés)
  • La maison Serveaux (qui devrait abriter le fonds photographique Albany, le plus ancien constitué sur l’île).

Continuons notre découverte du patrimoine architectural de Saint-Denis grâce au site de la ville. Capitale économique de la Réunion, cette ville permet à ses habitants, mais également aux visiteurs de voyager dans le temps.

Notre-Dame de la Délivrance

  • L’église Notre-Dame de la Délivrance est un lieu de pèlerinage catholique qui compte parmi les plus fréquentés de l’île de la Réunion. Elle est le fruit d’un programme de construction cultuelle mis en place au XIXe siècle et témoigne de la diffusion du néogothique dans les colonies françaises. Par exemple, sa façade est de style gothique toscan est encore largement en usage en métropole durant la seconde moitié du XIXe siècle.
  • Construit en moellons de pierre volcanique avec des joints tirés à la pointe, il mesure 46 mètres de long, sur 18 mètres de large. Sa charpente métallique fut commandée aux ateliers Cail, ainsi que les fausses voûtes d’arêtes en tôle et disposées au-dessus de la nef et des bas-côtés.
  • L’édifice, qui abrite encore l’essentiel de son décor (il a bénéficié au début du XXe de la large contribution de deux curés artistes le père Meillorat pour le mobilier liturgique et le père Fulbert pour les peintures) et de son mobilier originel, est de plan allongé.

La Préfecture

  • Avant la construction de la Préfecture, au début du XVIIIe siècle le terrain qu’elle occupe actuellement abritait divers bâtiments en pierre ou en bois servant de logement et de communs au gouverneur et des magasins épars.
  • Tout commence en décembre 1731, lorsque l’ingénieur de la Compagnie Sornay s’exprime : « J’ai le chagrin de voir pour des sommes considérables de marchandises, cafés et autres effets renfermés dans des mauvais magasins de planches couverts de feuilles, exposés à périr ».
  • S’ensuit la construction d’un grand magasin, mais le manque de moyens (brique, chaux et pierre de taille) retarde grandement le projet.
  • Mars 1734, l’ingénieur Charpentier de Cossigny dresse les plans du « Grand magasin de Saint- Denis ». Mahé de La Bourdonnais va accélérer les travaux et optimiser les fonctions du bâtiment.
  • Le projet de « Grand magasin » devient la loge du gouverneur et de certains de ses collaborateurs avec une fortification du bâtiment.
  • C’est à partir du 19e siècle que la Préfecture prend petit à petit son visage actuel, avec des travaux de réfection et d’amélioration sous la supervision de l’ingénieur colonial Gaudin.
  • L’aspect général du bâtiment ne va pratiquement pas changer au cours du 19e siècle si on excepte l’élimination du dôme lors des travaux conduits en 1957 par l’architecte départemental Jean Hébrard.

Le Grand Marché

  • Au tout début, ce sont des étuves en bois qui donnent son nom au nouveau bazar. En 1863, la commune de Saint-Denis rachète le marché qui tombait alors en ruines, au Bureau de Bienfaisance. Il est ensuite reconstruit entre 1864 et 1866. Le chantier sera attribué au constructeur Georges et à l’architecte Péliard, sur concours, fait rare à l’époque.
  • Construit au centre-ville dans l’actuelle rue Maréchal Leclerc, le Grand Marché de Saint-Denis est bordé au nord par cette rue, à l’ouest par la rue Lucien Gasparin (ancienne rue du Canal), à l’est par un petit parking et au sud par diverses constructions. Il fut le premier ouvrage civil en fonte d’art de la colonie.
  • Construit à partir d’éléments préfabriqués, le Grand Marché de Saint-Denis est à l’image de beaucoup de halles construites en Métropole sous le Second Empire. A La Réunion, il s’agit du principal bâtiment conservé (avec le marché couvert de Saint-Pierre et l’Église du Rosaire à la Rivière Saint-Louis), construit à partir de tels éléments modulaires et moulés, avec un important souci du décor.
  • Sa structure métallique est typique des réalisations de la seconde moitié du XIXe siècle.
  • Les halles proprement dites, en fonte et fer forgé, comme les grilles qui les séparent de la rue Maréchal Leclerc, sont recouvertes de tôle.
  • Les halles sont constituées de huit pavillons répartis de part et d’autre de l’allée centrale. L’ensemble est construit en métal, colonnes, pièces d’assemblage, décor en fonte, pannes en acier, couverture en tôle nervurée.
  • La construction de cet édifice s’inscrit en tous les cas dans les réalisations qu’autorisait la prospérité économique de l’île avant 1870. L’importance de la construction, son caractère monumental, le peu de modifications subies depuis son édification ont justifié son inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1997.

Le Jardin de l’État

  • Vers 1761 fut établi par les autorités, un grand jardin d’acclimatation et de naturalisation des plantes étrangères apportées à l’île Bourbon.
  • Victime des grandes crues de la Rivière Saint-Denis, il est transféré sur un terrain appartenant à l’État, plus spacieux et mieux adapté aux cultures d’acclimatation sous la supervision d’Honoré de Crémont.
  • Le jardin d’acclimatation a pour principal objectif d’introduire des plantes de cultures spéculatives et de les diffuser auprès des habitants si les essais s’avéraient concluants. Sa mission est également scientifique, en contribuant à l’accroissement général des connaissances.
  • Il sert aussi de relais à la diffusion de ces plantes dans les autres colonies.
  • Cette vocation d’acclimatation va par la suite et rapidement rentrer en incompatibilité avec l’usage de jardin public affecté à la promenade, aux manifestations festives et foraines. Fonctions principales qui perdurent aujourd’hui.

Le Muséum d’Histoire Naturelle

  • Le Muséum d’Histoire Naturelle est situé dans le jardin de l’État.
  • Il occupe les anciens locaux du Palais législatif construit en 1834 pour abriter le Conseil Colonial jusqu’au début de la IIIe République et la création du Conseil Général.
  • Le bâtiment est construit entre 1835 et 1837 sous la direction de Duval-Pirou, chef du service du Génie militaire afin de recevoir le Conseil Colonial.
  • Sur la façade principale domine un porche monumental composé de quatre colonnes colossales d’ordre toscan soutenant un pignon d’inspiration néoclassique. Il devient Muséum et premier musée crée à la Réunion en 1855.
  • De 12 000 pièces de collection à son ouverture en août 1855, on est aujourd’hui a plus de 60 000 pièces. Le fonds accueille une collection de la faune actuelle et disparue des îles de l’Océan Indien occidental (La Réunion, Madagascar, les Seychelles…), à l’origine essentiellement constituée par son premier conservateur Auguste Lantz.
  • Depuis 1992, une politique d’acquisition et d’échanges menée en particulier avec des musées de la zone Afrique Australe – Océan Indien, a permis de les enrichir de façon notable.

Si vous ne l’avez pas déjà fait, nous vous invitons à découvrir la 1ère partie de notre zoom sur l’architecture de la ville de Saint-Denis.

Continuons cette semaine notre chronologie passionnante sur l’architecture réunionnaise (Retrouvez la 1e partie de la Chronologie ici). Pour mémoire, occupée à partir du XVIIe siècle, la Réunion possède une architecture riche, qui a réussi le pari de traverser le temps pour émerveiller aujourd’hui encore. Voici donc la seconde et dernière partie de notre voyage à travers le temps, inspiré du travail d’Anne Mestre, professeur à l’Éducation nationale.

La maison de maître

Signant l’apparition de la varangue : deux types d’influences prédominent dans ce type de construction :

  • L’influence française sur l’architecture réunionnaise, avec un plan rectangulaire, une symétrie des salles autour de la pièce centrale et un toit à quatre pans fortement inclinés,
  • L’influence pondichérienne, avec l’apparition de la varangue. Conçue au départ pour un rôle de protection climatique, la varangue va devenir au XIXe siècle une pièce de vie.

 

La maison de maître d’inspiration néoclassique

A la fin du XVIIIe siècle, le néoclassicisme s’impose dans l’architecture européenne, puis dans les colonies. C’est dans les villes qu’apparaissent les premières maisons néoclassiques. Bâtie au centre de la parcelle, elle est posée sur une terrasse. Sa façade présente une varangue à colonnades inspirée des portiques de l’antiquité gréco-romaine. À l’avant de la maison, on retrouve un jardin d’apparat.

 

 

La maison de maître avec lambrequins

Si le décor néoclassique ennoblit les maisons créoles au XIXe siècle, l’apparition sur les façades à partir des années 1860 des lambrequins constitue l’ultime étape dans l’embellissement des demeures traditionnelles.

 

 

 

Les longères

La main-d’œuvre servile puis engagée vit dans des camps situés à proximité des principales sucreries de la colonie. Ces camps regroupent une population parfois importante, formant de grands villages où se mêlent paillotes, maisons en bois et de longs bâtiments rectangulaires servant de logements : les « longères ». À partir des années 1860-1870, des « longères » désignées aussi sous le nom de « calbanons » apparaissent sur les grandes propriétés sucrières de l’île, pour loger une importante main-d’œuvre bon marché, principalement venue de l’Inde (les engagés). Ces logements sont constitués d’une pièce unique, où toute la famille vit ensemble dans la plus grande promiscuité.

 

Les maisons de villégiature dans les Hauts

Sous l’effet combiné de la mode du thermalisme et de la villégiature de montagne, mais en raison de l’apparition du paludisme à la Réunion, les Hauts de l’île deviennent pour la bourgeoisie créole, à partir du XIXe siècle, un lieu de « changement d’air » durant la saison chaude. Ces maisons sont richement décorées, avec une disposition symétrique des pièces et un jardin d’apparat. La varangue est fermée en raison de la fraicheur du climat des Hauts. Dans les jardins, on trouve des kiosques ou terrasses couvertes de bardeaux et décorées (les guétalis).

 

 

La maison Art Déco créole

Durant les années 1920-1930, la Réunion connaît une nouvelle période de prospérité. De somptueuses demeures créoles apparaissent comme la maison Martin à Saint-André. Le souci de symétrie dans la distribution intérieure des salles est caractéristique de l’architecture créole, souvenir des modèles importés de France au XVIIIe siècle. La façade sur trois niveaux avec son « bow-window » s’inspire quant à elle de l’Art Déco, style alors à la mode en France. Elle est couronnée d’une sorte de belvédère. Tout dans cette demeure n’est que raffinement et élégance, et en fait un chef-d’œuvre de l’architecture créole.

 

Les cases TOMI, SATEC et béton

Pour répondre aux besoins de la population en matière de logements, la case Tomi est lancée dans les années 1960. C’est la première maison à bas coût dont la production est industrialisée. Les Réunionnais accèdent au confort moderne (eau, électricité). Elles sont parfaitement adaptées au climat tropical.

Dans les années 1960-1970, un nouveau matériau est introduit dans la fabrication des logements : le béton. C’est l’ère de la case Satec et de la case béton à étage. Leurs formes sont modernes et représentent aujourd’hui plus de 80 % du patrimoine architectural réunionnais.

 

Saint-Denis est fier de son patrimoine architectural et pour cause, la ville possède un héritage extraordinaire, alimenté depuis l’époque coloniale. Si l’on pense tout de suite aux cases créoles, il ne faut pas s’y méprendre, la capitale de la Réunion abrite des trésors architecturaux du XVIIIe, XIXe, et XXe siècle.

Les différents types de bâtiment d’intérêt architectural de Saint-Denis

Comme expliqué sur le site officiel de la ville, Saint-Denis compte aujourd’hui des :

  • Bâtisses protégées au titre des monuments historiques,
  • Bâtiments d’intérêt architectural « traditionnel »,
  • Bâtiments d’intérêt architectural « 20e siècle »,
  • Bâtisses reconstruites d’aspect traditionnel

Les bâtiments incontournables de Saint-Denis

Parmi les incontournables qui témoignent de la richesse architecturale de Saint-Denis, citons, toujours selon le site officiel de la ville de Saint-Denis :

L’Ancien Hôtel de Ville, inauguré le 21 avril 1860 :

  • Entouré d’une grille en fonte de fer scellée sur un soubassement de pierres de taille,
  • Chaque façade est ordonnancée par onze travées,
  • Ses carreaux de marbre noirs et blancs, chapiteaux et balustres en terre cuite, viennent des fournisseurs du chantier du « Château Morange »,
  • Au premier étage, le grand salon de 300 m² occupe tout le long de la façade sur la rue de Paris

Le bâti militaire, dans le quartier de la Redoute, achevé en 1765 :

  • Il est de plan carré,
  • Ses élévations sont de la forme d’une pyramide tronquée,
  • Les armoiries de la Compagnie des Indes surmontent la porte d’entrée du fortin,
  • Au rez-de-chaussée, le bâtiment est percé de douze meurtrières,
  • Au premier étage les murs de pierres de taille sont percés de huit baies carrées pouvant recevoir des pièces d’artillerie

La villa Deramond :

  • Bâtiment central rectangulaire flanqué de deux pavillons latéraux indépendants
  • La façade à neuf travées est ordonnancée de façon strictement symétrique,
  • Les colonnes de la varangue sont en bois tourné

La villa Carrere :

Son architecture est représentative de l’évolution des demeures créoles entre la fin du XIXe et 1920, période de récession,

  • Le premier niveau est surmonté d’une toiture à quatre pans, percée de lucarnes permettant d’éclairer et d’aérer les chambres situées sous les combles,
  • La varangue est fermée par une menuiserie à petits bois,
  • Les frises de lambrequins décorent les auvents

L’hôtel Joinville :

  • Un corps de bâtiment apparaît sur le plan Chandellier de 1808. Il sert d’hôtel de voyageurs,
  • Les deux corps latéraux seront construits dans le premier quart du XIXe siècle,
  • Edifié en maçonnerie de moellons et de briques avec appareillage de pierres de taille, le bâtiment est composé sur un plan en U,
  • Le corps central est à trois niveaux et se trouve relié aux deux parties latérales par des galeries rythmées de colonnes d’ordre toscan,
  • Il a été successivement un établissement de bains publics et un restaurant ainsi que des bureaux de négoce pour abriter les bureaux de la préfecture depuis 1983

La Cathédrale de Saint-Denis :

  • La première pierre fut posée le 4 novembre 1829 pour être progressivement construite entre 1829 et 1863,
  • Le plan Chandellier de 1808 y fait figurer un lieu de culte, flanqué, à l’arrière, d’un cimetière,
  • La nef principale à deux niveaux sur six travées est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre, posées sur des pilastres,
  • La large travée centrale aboutit au choeur, lui- même fermé par une abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four et encadrée de deux sacristies,
  • En son centre, un bassin en maçonnerie, évasé dans sa partie supérieure, est augmenté de la remarquable fontaine

Ici se termine la première partie de ce zoom sur l’architecture marquante de la ville de Saint-Denis ! Le second et dernier chapitre vous parlera de Notre-Dame de la Délivrance, la Préfecture, du Grand Marché, du Jardin de l’Etat et du Muséum d’histoire naturelle.

Lire la seconde partie.

Vous souhaitez déménager à la Réunion ou vous êtes déjà sur place et vous avez envie d’acheter un bien immobilier dans un autre quartier ? Zoom sur les quartiers les plus prisés de Saint-Denis. Il s’agit de la plus grande ville de l’île, sa capitale, animée et dynamique. Bassin économique et de l’emploi de la Réunion, Saint-Denis dispose de tous les avantages et commodités dont on peut avoir besoin pour vivre sereinement au quotidien.

L’immobilier à Saint-Denis de la Réunion 

La commune de Saint-Denis de la Réunion abrite 145 237 habitants. Ici, la population affiche un âge moyen de 35 ans, généralement des ouvriers et des employés.

La ville est moderne, sans pour autant que le béton ait réussi à engloutir la verdure et le patrimoine historique de la ville.

Concernant son marché immobilier, les appartements sont plus nombreux que les maisons et on peut trouver des logements sociaux.

Les propriétaires de Saint-Denis sont assujettis aux taxes suivantes :

  • Taxe d’habitation : 18,2 %,
  • Taxe foncière : 23,79 %
  • Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) : 15 %

Trois quartiers pour vous aider à trouver votre bien immobilier

Le centre-ville de Saint-Denis

Également appelé le Carré d’Or du fait de ses rues droites, le centre-ville de Saint-Denis agréable pour ceux qui aiment flâner, prendre leur temps, s’approprier leur ville à pied ! En effet, ce quartier est partiellement piéton, avec de nombreux commerces et marchés. Si vous déménagez en famille, le centre-ville a tout à vous offrir en matière de commodités, avec des écoles, collèges, lycées. On y trouve bien naturellement les organismes administratifs essentiels.

Son marché immobilier est apprécié par ceux à la recherche d’appartements !

Le quartier Bellepierre

Bellepierre est au sud du centre-ville. Ce quartier résidentiel de Saint-Denis culmine à environ 350 m d’altitude tout en étant adossé à la montagne : vous pourrez admirer la ville dans son ensemble d’un côté et l’océan de l’autre ! Il abrite 6 982 habitants répartis dans un parc immobilier composé de nombreuses maisons individuelles et de quelques ensembles. Desservi par un réseau de bus efficace, il permet d’accéder facilement et rapidement au centre-ville.

Pour un achat immobilier à Bellepierre, comptez environ 2 823€ du m² pour une maison et environ 2 317€ pour un appartement.

Le quartier de La Bretagne

Située au sud-est du centre de Saint-Denis, dans les hauteurs, La Bretagne est un quartier résidentiel. Cette ancienne zone dédiée à l’agriculture continue à tirer ses revenus de la culture maraîchère à tel point qu’on l’appelle « le jardin de Saint-Denis ». Il compte aujourd’hui un marché immobilier hétéroclite, composé d’ensembles et de villas haut de gamme. Très bien desservi par les transports, qui profitent du boulevard Sud, la Bretagne affiche des prix de l’ordre de 2 523€ le m² pour une maison et 2 111€ pour un appartement.

Avec une superficie de 2512 km² et 24 communes, le DROM (Département Région d’outre-mer) de la Réunion est une destination fort intéressante pour l’investissement immobilier, qu’il soit à but résidentiel ou locatif. Zoom sur Saint-Denis, la capitale de l’île.

Les communes de la Réunion

NORD Sainte-Marie (97438) – Saint-Denis (97400) – Sainte-Suzanne (97441)
SUD Saint-Joseph (97480) – Entre-Deux (97414) – L’Étang-Salé (97427) – Saint-Louis (97421) – Le Tampon (97418) – Les Avirons (97425) – Petite-Île (97429) – Cilaos (97413) – Sainte-Rose (97439) – Saint-Pierre (97410) – Salazie (97433) – Saint-Benoît (97437) – Saint-Philippe (97442)
EST Bras-Panon (97412) – La Plaine-des-Palmistes (97431) – Saint-André (97440)
OUEST Saint-Leu (97416) – Saint-Paul (97411) – La Possession (97419) – Le Port (97420) – Les Trois-Bassins (97426)

Saint-Denis

Située sur le littoral nord de la Réunion, plus grande ville de la Réunion et des DOM-TOM dans leur ensemble, Saint-Denis est le centre névralgique de l’île. Cette 19e commune de France, qui compte environ 177 000 habitants, est le pôle commercial, administratif, économique, politique, culturel et un important bassin d’emploi pour tous les Réunionnais.

Saint-Denis est divisé en plusieurs quartiers : La Bretagne – Le Brûlé – Le Butor – Champ-Fleuri – Le Chaudron – Domenjod – La Montagne – Le Moufia – Petite-île – Primat – La Redoute – La Rivière – Saint-Bernard – Sainte-Clotilde – Saint-Jacques – La Source

Acheter un bien immobilier à Saint-Denis

Comme dans toute ville, certains quartiers sont urbanisés, commerçants, populaires ou résidentiels, tandis que d’autres donnent un sentiment bucolique !

Parmi les plus prisés pour l’achat immobilier, citons le quartier résidentiel de mi-pente de La Bretagne, situé sur les hauteurs de la ville. Le marché immobilier y est homogène, avec des villas de standing et des habitats collectifs.

Autre quartier convoité, citons le centre-ville de Saint-Denis, avec sa vie animée, ses commodités à proximité, le tout baignant dans architecture d’époque et de belles maisons créoles. Acheter dans le centre de la ville sera plus cher, tout comme à Bellepierre, la Montagne ou encore Saint-François.

Concernant les prix au m², à Saint-Denis, pour un appartement dans l’ancien, comptez entre 1000 et 2500 € / m², contre plus de 3500 € dans le neuf.

Si vous choisissez d’acheter une maison, vous ne trouverez rien sous 100 000 euros, aussi, prévoyez environ 260 000 euros.

Pourquoi choisir Saint-Denis ?

Saint-Denis se trouve littéralement entre la mer et la montagne. Son climat, ensoleillé une majeure partie de l’année, est parfait pour profiter des nombreuses activités disponibles. Malgré un coût de la vie plus élevé de 28 % par rapport à la Métropole, la Réunion et en particulier Saint-Denis attirent chaque année de nombreux Français à la recherche d’une alternative entre l’hexagone et la vie dans les îles.

Concernant les transports en commun à Saint-Denis, la ville est desservie par le réseau Citalis, dont les bus couvrent 63 lignes et permettent de rejoindre Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, les deux autres communes du nord de l’île. Quant aux Cars Jaunes, ils se divisent en 16 lignes et permettent de se déplacer entre toutes les communes de la Réunion.