Combien revendre son bien immobilier sans perdre d’argent ?

Propriétaire d’un bien immobilier, peut-être souhaitez-vous le revendre. Parmi les interrogations soulevées par cette décision : est-ce trop tôt ? Les spécialistes conseillent d’attendre au moins 5 ans, le temps d’amortir votre mise initiale, mais que faire si ce délai ne vous convient pas ?

Au bout de combien de temps un achat immobilier est-il rentable ?

Ce n’est un secret pour personne : plus longtemps on possède un bien immobilier, plus il devient rentable. En effet, l’achat d’une maison ou d’un appartement est soumis à des frais incompressibles, qui s’élèvent généralement à plusieurs milliers d’euros, qu’il faut amortir pendant quelques années, à savoir :

  • Les frais de notaire ;
  • Les frais d’agence ;
  • Les frais de banque ;
  • Le coût de la garantie d’emprunt ;
  • La taxe foncière annuelle ;
  • Le coût de l’assurance emprunteur ;

Auxquels s’ajoutent :

  • Les intérêts liés au crédit immobilier, qui représentent la majeure partie des premières années de remboursement ;
  • Les dépenses liées à la rénovation et à l’entretien du bien

En attendant cet amortissement, le bien immobilier ne prend aucune valeur. Ceci est d’autant plus vrai s’il s’agit d’un crédit à très long terme (20 ou 30 ans), ou que les prix de vente sur le marché sont à la baisse.

Comment revendre son bien immobilier sans être perdant financièrement ?

Si malgré tout vous souhaitez revendre votre bien immobilier avant le délai conseillé par les spécialistes, là encore, vous êtes susceptible de payer des frais supplémentaires, néfastes à la rentabilité de l’opération :

  • Frais de mainlevée sur l’hypothèque en cas d’hypothèque ;
  • Taxe sur la plus-value s’il s’agit de la revente d’une résidence secondaire, d’un investissement locatif ou d’un logement vacant ;
  • Les frais de mutation de copropriété, si le bien se situe dans un tel cadre ;
  • L’état-daté de la copropriété ;
  • Remboursement anticipé du crédit immobilier ;
  • Les indemnités de remboursement anticipé (IRA) ;
  • Les frais de notaire.

*L’IRA n’est plus d’actualité si la vente du bien immobilier se fait à la suite :

  • D’une mutation professionnelle ;
  • Du décès du propriétaire ;
  • De la cessation forcée de son activité professionnelle (par exemple, à la suite d’un licenciement).

La revente d’un logement est un projet qui demande réflexion, car cela peut avoir des conséquences financières désagréables pour le propriétaire. Rapprochez-vous d’un agent immobilier professionnel afin d’obtenir des conseils clairs sur la pertinence de la transaction.

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