Crédit immobilier : zoom sur le reste à vivre

L’accession à la propriété présente de nombreux avantages, toutefois, avant d’être propriétaire, il faut souvent passer par la demande d’un crédit immobilier. L’obtention de ce dernier est soumise à plusieurs conditions, notamment le reste à vivre, qui doit être suffisant afin que l’acquéreur puisse honorer le remboursement de son crédit chaque mois, mais également ses autres dépenses sans se retrouver dans l’embarras financièrement.

Le reste à vivre, de quoi s’agit-il ?

On qualifie de reste à vivre la somme qu’il reste chaque mois sur votre compte ou en liquide après le paiement de la mensualité du crédit immobilier. À cette somme, on soustrait 67 % aux 33 % de taux d’endettement.

Le reste à vivre est un minimum légal, qui permet à un foyer d’honorer ses dépenses de tous les jours, depuis les dépenses alimentaires, en passant par les loisirs, l’habillement, impôts sur le revenu, crédits en cours, etc.

Différent du taux d’endettement, le reste à vivre varie en fonction du revenu, aussi, une personne dont les revenus mensuels sont bas, ne devra pas dépasser les 33 % de taux d’endettement maximum, donc respecter scrupuleusement son reste à vivre.

Comment connaître mon reste à vivre ?

Pour calculer le reste à vivre, il faut soustraire la somme consacrée chaque mois au remboursement de crédit immobilier aux revenus mensuels (provenant du salaire, des revenus fonciers ou de la pension de retraite) :

Un foyer qui perçoit 3000 euros de revenus mensuels possède un taux d’endettement de 33 % soit 990 euros, donc : 3000 € – 990 € = 2 010 € de reste à vivre.

Attention, les revenus élevés peuvent négocier leur taux d’endettement à la hausse auprès de leur banque !

Comment augmenter le reste à vivre ?

La banque étant particulièrement sensible à la question du reste à vivre des candidats au crédit immobilier, il est important de présenter des informations qui vont convaincre.

Faites le point sur les postes de dépense que vous pouvez optimiser afin de réduire la facture : électricité, voiture, crédits, repas pris dehors, il est toujours possible de dépenser « mieux » son argent sans ressentir de la frustration ni se priver !

Optimiser son reste à vivre : la règle du 50/20/30

Après chaque remboursement de votre crédit immobilier, la somme restante va servir à payer les dépenses médicales, scolaires, etc.

Pour parvenir à un équilibre budgétaire essentiel, les spécialistes recommandent d’utiliser la règle 50/20/30 pour planifier la bonne répartition du budget familial. Selon cette règle, il faut allouer :

  • 50 % des revenus du foyer aux dépenses obligatoires telles que les services publics, la nourriture et les transports, etc.
  • 20 % aux paiements des crédits et à l’épargne.
  • 30 % aux dépenses non essentielles comme les repas au restaurant, les divertissements et les vacances.
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