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Vous possédez un ou plusieurs logements et vous vous interrogez sur l’utilité d’une gestion locative. Quand se tourner vers cette solution ? Dans quel cas la gestion locative peut-elle se révéler utile ? En quoi peut-elle vous aider à rentabiliser votre investissement ? Voici les cas de figure dans lesquels la gestion locative est « la » réponse parfaitement adaptée !

Vous possédez plusieurs logements

Si vous possédez plusieurs appartements ou maisons, il peut être difficile de garder le fil, notamment s’il ne s’agit pas de votre unique activité. En confiant ces logements à un gestionnaire locatif, vous bénéficierez d’un savoir-faire professionnel en la matière.

Vous n’habitez pas à proximité de votre bien

Si votre bien immobilier est éloigné de votre lieu de résidence, l’embauche d’une société de gestion vous permettra de faire face aux nombreuses problématiques difficilement gérables à distance.

Vous souhaitez tout simplement déléguer la gestion locative de vos biens à un professionnel

Si vous considérez la propriété d’un bien locatif comme un investissement, mais que vous ne souhaitez pas passer votre temps à vous occuper des à-côtés qui peuvent survenir quotidiennement durant sa location, la gestion immobilière est la réponse la plus adaptée.

Vous manquez de temps

Si vous aimez mettre la main à la pâte, mais que vous manquez de temps, par exemple, à cause de votre activité professionnelle, la gestion locative est un investissement qui vous fera gagner sur tous les plans, y compris financier.

La gestion locative, un coup de main salvateur !

Si vous vous retrouvez soudainement inondé de tâches de gestion, la gestion locative est une solution rapide à mettre en place, à condition de se tourner vers une agence professionnelle. Dans un tel cadre, vous signerez un contrat comprenant toutes les conditions, d’autant plus que vous aurez la possibilité de moduler les services rendus par votre gestionnaire locatif.

La gestion locative est une solution abordable, accessible et facile à mettre en place. Si vous vous retrouvez dans l’une des situations mentionnées, c’est qu’il est temps de déléguer la gestion de votre logement. En faisant confiance à une agence immobilière, vous libérerez votre esprit de toutes ces petites tâches qui peuvent rapidement devenir pesantes sur votre emploi du temps et votre liberté de mouvement !

La gestion locative est une solution de plus en plus utilisée par les propriétaires qui n’ont pas le temps, les moyens logistiques nécessaires ou les connaissances juridiques essentielles pour mener à bien la location de leur logement. Voici les 5 étapes clés à connaître.

Fixer le loyer

Étape essentielle de la gestion locative, la fixation du loyer n’est pas un jeu de hasard. Le gestionnaire locatif professionnel connaît parfaitement l’état du marché et les prix pratiqués par les autres propriétaires bailleurs. Il croisera ces informations avec la superficie du logement (nombre de pièces, surface), son emplacement, son état, son niveau de performance énergétique, son niveau de confort (étage, ascenseur, concierge, etc.) et la présence ou pas d’annexes (cave, parking, jardin, etc.).

Trouver un locataire fiable, sérieux et solvable

Le gestionnaire locatif sélectionnera le locataire, qui occupera l’appartement ou la maison avec sérieux et paiera régulièrement ses loyers. Pour cela, il analysera les originaux des documents suivants :

  • Un justificatif d’identité,
  • Copie du contrat de travail si le candidat est nouvellement embauché,
  • Copie des trois derniers bulletins de salaire si requis,
  • Dernier avis d’imposition,
  • Trois dernières quittances de loyer du logement précédemment occupé

Rédaction du bail de gestion locative

L’étape suivante concerne la rédaction du bail. Celui-ci établira les conditions de la location. Le gestionnaire locatif prendra soin de mentionner la durée, la prise en charge des réparations, la date du paiement du loyer. La gestion des loyers impayés et la prévention de telles situations à travers une assurance baptisée « Garantie loyers impayés » seront aussi concernées.

L’état des lieux

L’état des lieux, document qui une valeur contractuelle, se fait à l’entrée puis à la sortie du logement par le locataire. Cette étape permet de constater si des travaux sont nécessaires et à qui incombe la prise en charge financière de ces réparations.

La gestion quotidienne de la location

La gestion quotidienne de la location représente du temps et parfois de l’argent, notamment si le propriétaire doit se déplacer pour s’y rendre. Le gestionnaire locatif est la solution la plus appropriée en sachant qu’il va faire respecter les obligations légales, comptables, s’occuper de demander des devis en cas de travaux, l’intervention d’artisans et de faire le lien avec les assurances en cas de sinistres.

La gestion locative est un filet de sécurité pour les propriétaires immobiliers qui sont dans l’impossibilité de s’occuper de leur logement en location quotidiennement. Véritable partenaire de confiance, il maîtrise les détails juridiques et fiscaux pour une location sereine et rentable.

Nombreux sont les propriétaires à préférer déléguer les aspects techniques et administratifs de leur(s) bien(s) immobilier(s) à un professionnel. Si vous souhaitez faire de même, voici les obligations contractuelles de votre futur gestionnaire locatif.

Les obligations de votre gestionnaire locatif (obligations de moyens) :

  • Trouver un locataire sérieux pour occuper votre bien immobilier, sélectionner le locataire (l’essentiel du métier de gestionnaire est de savoir choisir un bon locataire, c’est-à-dire qu’il respecte les obligations locatives qui lui incombent à savoir financière et civisme)
  • Réclamer toutes les pièces utiles auprès du postulant
  • Rédiger et faire signer le bail et les annexes
  • Être l’interlocuteur direct du locataire,
  • Réaliser l’état des lieux contradictoire, au nom du propriétaire
  • Remettre l’intégralité des clés du logement loué au locataire
  • De façon générale, le mandataire s’oblige à effectuer toutes les diligences qu’il jugera utiles pour réaliser la location qui lui est confiée
  • Rendre compte de ses actions à la demande du propriétaire.

Le gestionnaire locatif : ses missions au quotidien

Les missions et les pouvoirs du mandataire en gestion locative d’un bien immobilier sont libres et convenus entre les parties.

La gestion d’un bien s’organise autour de 3 axes principaux à savoir :

  1. Gérer le bail :
    1. Veiller à ce que le locataire exécute ses obligations (attestation d’assurance habitation à fournir, payer les loyers, entretien du logement, etc.)
    1. Exécuter au nom et pour le compte du mandant, les obligations qui lui incombent (délivrance d’un logement en bon état, envoi des quittances, gestion des sinistres, gestion des impayés)
  2. Accomplir au nom du bailleur toutes les démarches administratives et lui donner tous conseils utiles,
  3. Dès la réception d’un préavis d’un locataire en place, rechercher un nouveau locataire dans les meilleures conditions de loyer et de solvabilité et établir le nouveau bail.

Les responsabilités de l’agence immobilière : ce que dit la loi

Un gestionnaire locatif doit agir en fonction de la loi, aussi, il est essentiel que le propriétaire signe un contrat avec son prestataire.

L’article 1992 du Code civil stipule que le gestionnaire locatif doit répondre aussi bien du dol, que des fautes ou autres défaillances qui ont eu lieu pendant la durée de son mandat locatif. 

Selon la Cour d’appel de Grenoble, de la seconde chambre civile, dans son article n°11/02679 du 9 avril 2013, la responsabilité du gestionnaire locatif est engagée s’il n’a pas vérifié la solvabilité du locataire, n’a pas encaissé de caution.

La Cour d’appel de Versailles indique, dans son article n°10/09477 émis dans la 3e chambre en date du 11 octobre 2012, la responsabilité du gestionnaire locatif est engagée en cas d’absence de prise de garantie locative.

Selon la Cour d’appel de Lyon, de la chambre civile 1, en date du 17 septembre 2013, à travers l’article n°12/05134, le gestionnaire locatif « a fait preuve d’une absence de réactivité face à une situation de loyers impayés par des locataires, et de manquements à son devoir d’information de ses mandants, alors que les incidents de paiement se sont produits dès le début du bail ».

Le mandataire qui met en place un locataire insolvable sans se préoccuper de sa solvabilité avant de lui délivrer les lieux loués cause un préjudice au bailleur et il doit en répondre (cass 1e chb civ 19/3/19).

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier, que vous souhaitez le vendre ou le louer, il existe un document fort utile que l’on appelle l’avis de valeur. Quel est son rôle ? Cet article vous explique tout !

Zoom sur l’avis de valeur

Il peut s’agir d’un document papier ou numérique facultatif, qui peut être réalisé par un agent immobilier, mais dont la responsabilité ne peut être engagée. Même si on décrit l’avis de valeur comme une estimation du prix idéal d’un bien, il ne doit pas être confondu avec l’estimation de la valeur d’un bien (cette dernière étant à faire rédiger par professionnel habilité) et l’expertise.

Qui peut avoir besoin d’un avis de valeur ?

Ce document est pratique non seulement pour les propriétaires, mais il peut également permettre aux banques de situer une valeur hypothécaire et à l’administration fiscale de calculer l’impôt.

Bon à savoir :

Étant donné que le marché immobilier peut changer rapidement, il convient de faire mettre à jour régulièrement l’avis de valeur de son bien, par exemple, si votre logement est mis en location.

Trois méthodes pour rédiger un avis de valeur

L’avis de valeur doit être synthétique et structuré, capable d’apporter des éléments clairs, détaillés et pertinents sur la valeur financière estimative à l’acheteur ou au futur locataire d’un bien immobilier. D’ailleurs, il est vivement conseillé de se tourner vers un professionnel, qui va mener plusieurs actions pour réaliser un document fiable :

  • Visite des lieux,
  • Enquête de voisinage,
  • Analyse du marché immobilier dans le secteur où se situe le bien,
  • Collecte de renseignements techniques

Les trois méthodes pour établir l’avis de valeur

L’établissement d’un avis de valeur par un professionnel l’immobilier repose sur trois méthodes indépendantes, mais qui peuvent se compléter :

  • Méthode par comparaison : elle consiste en une analyse du marché immobilier dans le secteur concerné.
  • Méthode du client : elle s’appuie sur l’évaluation du bien faite par le propriétaire, qui doit alors avoir connaissance des prix pratiqués dans son secteur, du quartier, de la construction, etc.
  • Méthode du professionnel : une équipe d’agents immobiliers va croiser la proposition de l’acheteur potentiel et l’expérience de chaque membre de l’équipe.

Que doit contenir un avis de valeur ?

Un avis de valeur doit comporter plusieurs informations complètes sur le bien immobilier, à savoir :

  • Son adresse,
  • Le nom de son propriétaire,
  • Le prix estimatif qu’il s’agisse d’une vente ou d’une location,
  • Le prix estimé des travaux s’il y en a,
  • L’analyse de sa situation géographique,
  • L’analyse du voisinage,
  • Les points intéressants de l’environnement immédiat

Quel intérêt à faire rédiger un avis de valeur ?

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et que vous voulez avoir une idée précise de sa valeur actuelle et réelle, comptez sur votre agent immobilier pour vous délivrer des informations à jour et concrètes. En effet, en tant que professionnel, il sera capable de croiser l’environnement (proximité des transports, des écoles, commodités, projets à venir, etc.) dans lequel le bien est situé et les caractéristiques de ce dernier afin de donner une estimation fiable.

Pour résumer, l’avis de valeur vous permettra en tant que propriétaire de vendre votre bien au juste prix, ni au-dessus ni en dessous de ceux pratiqués sur le marché. Il en va de même dans le cadre d’une location : le contenu du document vous aidera à trouver et convaincre rapidement un locataire et de pratiquer un loyer adéquat.

La visite d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement doit être préparée. Voici une liste des éléments à passer au crible, dans la mesure du possible en étant accompagné d’un agent immobilier pour un investissement serein et réussi.

Première visite : regardez aux bons endroits !

Faites un premier point avec le vendeur du bien immobilier : proximité des transports, des commodités, des écoles s’il y a lieu, routes. N’hésitez pas à poser des questions sur le voisinage, le quartier, etc.

L’inspection

Des parties communes :

Si le bien se trouve au sein d’un immeuble, les parties communes ne doivent pas passer aux travers des mailles du filet. Il s’agit des escaliers, de l’ascenseur, du local poubelle, jardin commun, parking, portail, boites aux lettres, entrée principale. Renseignez-vous sur la dernière rénovation de la façade, les éventuels travaux prévus pour l’année et plus tard.

Des murs porteurs :

Il est toujours important de connaître l’emplacement des murs porteurs. Différents des cloisons, ces murs permettent à toute construction de tenir, tout simplement, aussi, en cas de travaux, ils ne doivent pas être détruits, sous peine de fragiliser le logement. Pour cela, demandez les plans d’architecte, qui pointe les murs porteurs avec des traits gras, les traits fins représentant quant à eux les cloisons.

La présence de fissures :

Repérez les fissures qui demandent impérativement d’être traitées. Les fissures horizontales profondes et sombres doivent être pris en compte, puisqu’elles peuvent indiquer un problème structurel du bâtiment.

L’exposition de chaque pièce :

Il fait meilleur de vivre dans un logement où toutes les pièces sont suffisamment lumineuses. De plus, avec la bonne orientation, la revente sera bien plus facile. En étant accompagné par un professionnel de l’immobilier, ce dernier pourra vous indiquer l’orientation, autrement, adressez-vous au propriétaire actuel ou enfin, équipez-vous d’une boussole, en notant les orientations idéales suivantes :

  • Nord pour un garage,
  • Est et Sud-Est pour les chambres,
  • Sud et Sud-Ouest pour le salon,
  • Ouest pour la terrasse

Le sol :

S’il s’agit d’un parquet, dans quel état est-il ? Vérifiez s’il est complet, parfaitement adhéré, plane. Notez qu’un changement de parquet représente un certain budget, peut-être malvenu dans le cadre d’un achat immobilier.

La sécurité : quel est le niveau de sécurité du logement ? Et celui de l’immeuble ? Du quartier ? Il convient de vérifier les éléments tels que la présence d’interphone, digicode, caméras ou peut-être d’un gardien. Dans le cas d’une copropriété, combien de portes devez-vous passer avant d’atteindre l’ascenseur ou l’escalier ?

N’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel qui vous accompagnera durant cette première visite. Son œil averti vous aidera à déceler tout problème et son expérience vous permettra de les éviter.

Par sécurité et pour votre tranquillité d’esprit, vous avez décidé d’engager un professionnel qui s’occupera des différentes étapes de la vente de votre bien immobilier. Si ce service à un coût, les avantages sont nombreux. Quel mandat allez-vous choisir : un mandat simple ou un mandat exclusif ?

Qu’est-ce qu’un mandat ?

En choisissant de passer par un agent immobilier pour la vente de votre bien, vous signerez avant tout un mandat, un document écrit qui mentionne :

  • Sa durée
  • Les conditions de résiliation
  • Le prix de vente du bien
  • Le montant des honoraires de l’agent immobilier
  • L’identité de la personne qui doit payer les honoraires

Bon à savoir – Le délai de rétractation :

Tout mandat ou contrat signé en dehors d’une agence immobilière est régi par le Code de la consommation, qui octroie un délai de réflexion de 14 jours pendant lequel le client peut renoncer à la transaction.

Choisir un agent immobilier accrédité

Un agent immobilier professionnel doit présenter sa carte officielle de « transaction sur immeubles et fonds de commerce ». Renouvelable, elle est délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Dans le cas où l’agent immobilier est accrédité pour la gestion de locaux (recherche et gestion de locataires, réception des loyers, etc.), il devra présenter une carte de « gestion immobilière ».

Autre point essentiel, tout document qu’il imprime à destination de ses clients ou qu’il affiche au sein de son agence doit mentionner :

  • Son numéro de carte professionnelle
  • Le nom et l’adresse de l’organisme qui le garantit financièrement
  • Le montant TTC de ses honoraires et le mode de calcul

Trois types de mandats

Vous pourrez choisir entre trois types de mandats :

Le mandat simple

Ici, vous pouvez confier la vente de votre bien à plusieurs agences en même temps, tout en ayant le droit de trouver un acheteur par vos propres moyens en parallèle. L’agence qui réussira à conclure la vente percevra la commission.

Le mandat exclusif

Dans ce cas, la vente de votre bien sera prise en charge par une seule agence pendant une période déterminée. Ici, impossible de se tourner vers d’autres agences ou de trouver un acheteur par vos propres moyens. En contrepartie, l’agent immobilier s’occupera de la vente en affichant un panneau, en passant des annonces, en vous tenant au courant de l’évolution de ses recherches, des visites, etc.

Le mandat exclusif simple

Ce mandat permet au propriétaire de bénéficier des services d’une seule et unique agence immobilière tout en ayant la possibilité de rechercher un acquéreur par lui-même, en parallèle.

Quelle durée pour un mandat ?

Pour qu’un mandat soit valide, il doit mentionner son délai d’expiration, sa durée.

Dans de nombreux cas, l’agence et son client peuvent choisir de reconduire la collaboration de manière tacite, toutefois, l’information doit être reportée sur le mandat.

Comment résilier un mandat ?

Au bout des trois premiers mois du mandat exclusif, le propriétaire peut résilier la collaboration avec l’agent immobilier en envoyant un courrier avec accusé de réception. La rupture sera officialisée par l’agent au bout de 15 jours, après réception du courrier.