Articles

Si vous souhaitez vendre votre bien immobilier à l’île de la Réunion, voici quelques premières bonnes pratiques pour réussir cette étape. Bien entendu, pour obtenir un résultat à la hauteur de vos attentes, c’est-à-dire, faire une plus-value intéressante, il est important de vous appuyer sur l’expertise, l’expérience et les compétences d’un agent immobilier.

Trouvez un agent immobilier de confiance

Votre objectif est de travailler avec un agent immobilier compétent qui connaît parfaitement votre marché, qui dispose de tous les outils et de toute l’expertise nécessaires pour vous aider à vendre votre bien rapidement et surtout en faisant une belle plus-value.

Apportez des améliorations qui vont ajouter de la valeur

Il peut être difficile de déterminer les améliorations à apporter dans un logement à vendre, sans parler des coûts, qui peuvent augmenter rapidement. L’idée ici est d’investir dans des projets qui riment avec meilleur retour sur investissement. Les spécialistes conseillent généralement d’apporter en priorité de petits changements dans la cuisine ou de procéder à une rénovation de la salle de bains.

L’importance de l’aspect extérieur

Si le bien à vendre est une maison, l’aspect extérieur est un atout considérable. Nettoyé de débris, débroussaillé, gazon tondu, ajout de quelques plantes, peinture, nouvelle boîte aux lettres… Il suffit de quelques interventions esthétiques pour que les visiteurs se sentent bien et qu’ils aient envie d’acheter.

Faites inspecter le système électrique et la plomberie

Tout problème grave et non réglé concernant le système électrique ou la plomberie doit être divulgué avant l’achat. Faites appel à des professionnels qui, grâce à un bilan approfondi, vous permettront d’intervenir avant la vente.

Mettez en valeur les points positifs grâce à des photos de qualité professionnelles

Demandez à votre agent immobilier de prendre des photos de votre logement à vendre ! En effet, du fait de son expérience, il sera à même de sélectionner les éléments qui attireront et retiendront l’attention des visiteurs et des acquéreurs potentiels, sans toutefois tout dévoiler. L’effet de surprise est un aspect auquel on ne pense pas souvent, mais il est essentiel pour une vente réussie !

Mettez en scène votre logement

Il est vital de capter l’intérêt des acquéreurs dès la porte d’entrée, aussi, dès son arrivée dans votre logement, il doit avoir envie de découvrir ce qui l’attend, afin de se projeter dans les lieux. Repeignez les murs, placez des fleurs, un nouveau tapis, un miroir impressionnant ou une œuvre d’art spectaculaire.

Évitez le trop-plein d’objets personnels et le désordre, qui tendent à rétrécir visuellement une pièce (gros sofa, pots de plantes, etc.). Il en va de même si vous possédez un balcon, une terrasse ou un jardin.

Fixez le bon prix de vente

À l’aide de votre agent immobilier, déterminez le meilleur prix de vente pour attirer le plus grand nombre possible d’acheteurs. Ces derniers prennent désormais le temps d’étudier les marchés immobiliers qui les intéressent et s’informent de manière approfondie.

La vente immobilière est une étape importante dans la vie d’un propriétaire, aussi, il n’est pas question de laisser le hasard s’immiscer dans la partie.

Le site des Services publics français définit les frais de notaire comme étant l’ensemble des sommes demandées par le notaire en contrepartie d’une prestation. Ce terme revient très souvent, par exemple, dans le cadre d’un achat ou d’une vente de bien immobilier. Combien faut-il payer ? Comment sont-ils calculés ? Qui doit payer les frais de notaire durant un achat immobilier ? Ce qu’il faut retenir sur ce sujet incontournable.

À combien sont les frais de notaire pour l’achat d’un bien immobilier ?

Dans le cadre d’un achat immobilier, l’acheteur paie des frais de notaire, mais attention, ce terme ne se résume pas à la rémunération de cet officier public. En effet, les frais de notaire comprennent ses émoluments et ses honoraires, mais aussi :

  • Les droits de mutation, également appelés droits d’enregistrement, qui consistent en des taxes à payer sur la vente du bien immobilier ;
  • Les débours, c’est-à-dire les frais supplémentaires, avancés par le notaire au nom de l’acquéreur.

Comment sont calculés les frais de notaire ?

Les frais de notaires varient en fonction de l’âge du bien immobilier acheté. En effet,

  • Il faut compter ajouter 7 et 8 % en plus du prix d’achat du bien, s’il s’agit d’un bien immobilier ancien ;
  • Entre 2 et 3 %, s’il s’agit d’un bien neuf.

Le barème 2022 des frais de notaire

Voici le barème des frais de notaires applicables depuis le 1er janvier 2021 :

Barème des frais de notaires 2022

Tranches

Taux

De 0 à 6 500 €

3, 870 %

De 6 500 à 17 000 €

1, 596 %

De 17 000 à 60 000 €

1, 064 %

Plus de 60 000 €

0, 799 %

Achat immobilier : qui doit payer les frais de notaire ?

C’est très généralement à l’acheter de s’acquitter des frais de notaire, ceci le jour de la signature de l’acte authentique. Il peut néanmoins arriver que ledit vendeur soit dispensé d’une telle dépense, à condition toutefois que le vendeur accepte de signer une clause « d’acte de main » dans le compromis de vente. Dans un tel cas, c’est au vendeur que revient la prise en charge financière des frais de notaires.

Peut-on réduire les frais de notaire ?

Il est possible de réduire les frais de notaire de deux manières.

  • Si l’acquéreur accepte de prendre en charge les frais d’agence et qu’il s’en acquitte à part, en déduisant les honoraires de l’agent immobilier du prix d’achat. Dans un tel cas de figure, le mandat de vente doit être un « mandat de recherche » également appelé « mandat de vente avec commission chargée acquéreur ».
  • Si le bien immobilier est vendu avec des biens mobiliers, il est possible de défalquer leur prix du prix du logement, donc en les payant à part.

N’hésitez pas à poser toutes vos questions concernant les frais de notaire à votre agent immobilier. Celui-ci vous apportera des réponses claires, à jour, la législation étant parfois complexe.

Passer de la location à l’achat d’un bien immobilier est une expérience exaltante et libératrice. Pour de nombreuses personnes, cette étape constitue la réalisation du rêve. S’agissant d’une décision importante, il est important d’avoir une bonne vision de son avenir et de ses finances avant de sauter le pas. En effet, acheter un studio, un appartement, une maison est un engagement à long terme envers soi-même et son portefeuille. Voici les signes qui vous donnent le feu vert !

Vous n’avez pas ou très peu de crédits à rembourser

Vous avez mis en œuvre toutes les stratégies nécessaires pour rembourser la grande majorité ou la totalité de vos emprunts en cours (crédit à la consommation, etc.). Votre budget peut ainsi être reconfiguré afin d’épargner pour constituer votre apport ou alors pour rembourser votre futur crédit immobilier.

Vos dépenses mensuelles sont inférieures à 30 % de vos revenus

Selon les experts en finances personnelles, les dépenses totales mensuelles d’un foyer ne doivent pas dépasser 30 % du salaire net perçu. En étant bien en dessous de ce pourcentage, cela signifie que le budget est plus aéré et serein.

Vous disposez d’un compte d’épargne d’urgence bien approvisionné

Oui, il s’agit bien d’un compte d’épargne à utiliser uniquement en cas d’urgence ! Perte d’emploi, invalidité, etc., certes, il existe de nombreuses assurances pour aider les futurs propriétaires en cas d’imprévu, mais comment continuer à rembourser son crédit immobilier le temps que les démarches aboutissent ? Le compte d’épargne d’urgence permet de traverser les périodes difficiles beaucoup plus sereinement au niveau financier et mental.

Vous possédez une épargne

En complément du compte d’épargne d’urgence, vous disposez d’un compte similaire, sur lequel vous économisez pour vos projets annexes. Cette solution est l’illustration d’une trésorerie en bonne santé, donc que vous êtes prêt à acheter un bien immobilier.

Vous disposez de l’apport nécessaire

L’apport immobilier est généralement au moins égal à 10 % de la somme totale empruntée. Certes, il est toujours possible de faire un emprunt immobilier sans apport, en présentant la caution solidaire d’une tierce personne. Dans l’absolu, il est conseillé de disposer d’au moins 20 % de la somme totale empruntée.

Vous n’avez pas prévu d’autres dépenses importantes au cours des prochaines années

Avez-vous prévu d’agrandir la famille ? De prendre une année sabbatique ? D’acheter une voiture neuve ? Dans quel cadre financier allez-vous inclure le remboursement de votre crédit immobilier ? À moins que vos revenus actuels et futurs vous permettent de procéder à plusieurs investissements à la fois, vous avez d’ores et déjà une visibilité sur la manière dont vous allez pouvoir honorer le remboursement de votre emprunt !

Vous prévoyez d’ores et déjà de déménager au cours des 5 prochaines années

Dans le cadre d’un achat immobilier résidentiel, on parle de seuil de rentabilité au moins cinq ans après ledit achat. En effet, les premières années sont principalement consacrées au remboursent des intérêts ! Si vous savez que vous allez vivre dans le logement en question plus que 5 ans, vous êtes prêt !

Vous n’avez aucune dette

Certes, s’il n’y a pas de mal à avoir des dettes, si elles sont assez conséquentes, elles peuvent retarder les projets d’achat immobilier. Si vous avez réussi à rembourser toutes vos dettes existantes, la banque vous accordera plus facilement votre emprunt immobilier.

Vous êtes financièrement paré pour payer tous les frais annexes

L’achat immobilier ne consiste pas uniquement à payer le prix du bien qui vous intéresse. Entre les frais de notaires, différents impôts, charges de copropriété, l’assurance, les services publics, les frais de déménagement, les rénovations et peut-être la dépense la plus négligée : l’entretien, la facture peut rapidement devenir écrasante, à moins d’être préparé financièrement !

Lorsqu’un candidat à l’achat immobilier rédige et présente une offre d’achat au vendeur, il signifie à ce dernier son intention de réserver le bien à vendre, mais à ses conditions et bien entendu, si le vendeur accepte lesdites conditions. Lorsque l’offre d’achat entre en jeu dans une transaction immobilière, cela sous-entend généralement que l’acquéreur potentiel va effectivement acheter le bien en vente.

Que doit contenir une offre d’achat immobilier ?

Si vous prévoyez de faire une offre d’achat, le document doit mentionner les informations suivantes :

  • L’identification des deux parties ;
  • La date de l’offre ;
  • La désignation du bien : détails sur le bien et ses caractéristiques ;
  • Le prix : ce prix est généralement inférieur à celui proposé par le vendeur, mais il peut aussi être identique ;
  • La durée de validité de l’offre : ce délai court sur une à deux semaines ;
  • Les conditions suspensives de l’offre d’achat : elles permettent au futur acquéreur de se rétracter si les conditions mentionnées ne sont pas réalisées.

Bon à savoir

Les concepts de délai de réflexion et de rétractation ne peuvent pas être évoqués dans le cadre d’une offre d’achat immobilier.

Le vendeur ne peut réclamer aucune somme d’argent à l’acquéreur à la réception de l’offre d’achat.

Que peut faire le vendeur durant le délai de validité de l’offre d’achat ?

Dans l’immobilier, le temps est un élément essentiel, aussi, le vendeur peut profiter de la durée de validité de l’offre d’achat pour :

  • Accepter les conditions de l’offre de l’acquéreur potentiel ;
  • Refuser l’offre si le prix proposé par le l’acquéreur potentiel est inférieur à celui initialement décidé ;
  • Faire une contre-proposition écrite, qui rend caduque l’offre initiale.

Dès l’instant que le vendeur valide les conditions de l’offre d’achat, la transaction doit aller de l’avant : l’acquéreur est engagé, aussi, les deux parties doivent signer une promesse de vente ou un acte de vente.

Le vendeur peut-il annuler une offre d’achat ?

L’offre d’achat étant signée par les deux parties, il s’agit d’un engagement à continuer la transaction. En ce sens, si le vendeur décide d’annuler l’offre, il s’expose à une pénalité financière en faveur de l’acquéreur potentiel. À moins que l’offre n’ait pas été rédigée conformément à ce qui est prévu par la loi ou alors qu’elle n’exprime pas clairement l’engagement des deux parties à sa signature.

Quelle différence entre offre d’achat et compromis ?

L’offre d’achat constitue la toute première étape du processus d’achat d’un bien immobilier. Le compromis quant à lui officialise l’accord entre l’acheteur et le vendeur : il équivaut à la vente du logement !

Peut-on annuler une offre d’achat ?

L’offre d’achat peut être annulée y compris après qu’elle ait été acceptée par le vendeur. Pour cela, il faut attendre la signature du compromis de vente et dans deux cas de figure :

  • Lorsque le vendeur refuse l’offre en question ;
  • Lorsque le vendeur ne respecte pas les modalités de réponse.

Demandez conseil et assistance à votre agent immobilier pour une offre d’achat réussie !

(Source de cet article : Quelles sont les étapes d’un achat immobilier ?Ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance)

L’achat d’un bien immobilier demande de l’organisation et du temps afin que chaque étape se déroule de manière transparente et sereine pour l’acquéreur. Bien entendu, pour un projet réussi, il est fortement recommandé de se tourner vers une agence immobilière certifiée et réputée pour la qualité de son accompagnement.

Les 4 étapes d’un achat immobilier

Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance rappelle que l’achat d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement, d’une villa ou même d’un studio, etc., se décompose en quatre temps :

  • La recherche d’un bien immobilier en fonction de son projet (résidentiel, locatif, etc.), son budget, ses envies, etc. ;
  • La rédaction de l’offre d’achat, une fois le bien trouvé ;
  • La signature de la promesse de vente, chez le notaire ou sous seing privé ;
  • La signature de l’acte de vente, chez le notaire.

La recherche d’un bien immobilier

Tout commence par la recherche d’un bien immobilier qui cadre avec votre projet, vos besoins, vos envies et votre budget. Le logement parfait se trouve peut-être en ligne sur des sites spécialisés ou pas, à travers une agence immobilière, les panneaux affichés sur les bords de fenêtre, le bouche-à-oreille, pour ne citer que ces canaux.

Les points de contrôle d’un bien lors de sa visite :

  • Sa superficie du bien afin de comparer et de calculer le prix de vente au m² ;
  • La consultation des risques naturels, si ce bien se trouve, par exemple, à l’île de la Réunion ;
  • Demande du montant des charges si le bien se trouve en copropriété ;
  • Demande du montant des impôts locaux (taxe foncière en particulier) ;
  • Demande des projets urbains à venir dans le quartier et du plan local d’urbanisme (PLU) auprès de la mairie.

Si le propriétaire ou son mandataire sont dans l’incapacité de fournir l’une des informations ci-dessus, elles seront fournies par le vendeur avant la signature de la promesse de vente. Cette étape est sécurisée par la possibilité de l’acquéreur de se rétracter, si un ou plusieurs points ne lui conviennent pas.

La rédaction de l’offre d’achat

Comme son nom l’indique, l’offre d’achat est l’expression par l’acquéreur de sa volonté d’acheter le bien immobilier en question. Il est préférable de rédiger une lettre mentionnant les informations suivantes :

  • Le prix d’acquisition du bien (au prix proposé ou inférieur) ;
  • Le délai de validité de l’offre (généralement d’une à deux semaines).

Si le vendeur peut rejeter l’offre en faisant une contre-proposition, que l’acquéreur potentiel peut lui aussi refuser ou accepter.

La promesse de vente (ou avant-contrat)

Étape facultative, la signature d’une promesse de vente ou avant-contrat sous seing privé ou chez le notaire est fortement recommandée afin de sécuriser la transaction. Ce document reprend les termes et conditions de la vente ainsi que les informations sur les deux parties, le bien, les questions relatives aux conditions d’exercice du droit de rétractation :

  • Coordonnées du vendeur et de l’acheteur ;
  • L’adresse du bien ;
  • L’origine du bien (précédent acte de vente et précédent propriétaire par exemple) ;
  • Descriptif détaillé du bien pouvant inclure un plan ;
  • L’existence d’hypothèque ou de servitude ;
  • Le montant des honoraires du professionnel chargé de la vente et à qui incombe son paiement (acheteur ou vendeur) ;
  • Le prix de vente et modalité de paiement (avec ou sans l’aide d’un prêt) ;
  • La durée de validité de la promesse de vente et date limite de signature de l’acte de vente définitif ;
  • Les clauses suspensives éventuelles ;
  • La date de disponibilité du bien ;
  • Les clauses suspensives telles que l’obtention d’un prêt immobilier ou d’un permis de construire (si nécessaire).

Dans les 10 jours qui suivent sa signature, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de la recette des impôts.

De son côté, l’acquéreur potentiel dispose lui aussi d’un délai de 10 jours pour se rétracter quant à l’achat du bien et cela sans condition.

Dans l’éventualité où l’acquéreur n’obtient pas son prêt immobilier ou son permis de construire, la promesse de vente est caduque, cela sans pénalités.

Bon à savoir

En cas de rétractation, il est essentiel d’agir durant les périodes prévues dans la promesse de vente et dans le cadre des clauses suspensives présentes sur le document. Autrement, si la promesse de vente prévoit le versement par l’acquéreur d’une indemnité d’immobilisation (séquestre), dont le montant peut représenter 10 % du prix du bien, cette somme peut être conservée par vendeur à titre de dédommagement.

Bon à savoir

Cette étape étant facultative, en son absence, l’acheteur dispose d’un délai de réflexion de 10 jours pour changer d’avis. Dans le cas contraire, le notaire lui remet un projet d’acte de vente, à signer après le délai de réflexion.

L’acte de vente

Dernière étape de l’accession à la propriété, la signature de l’acte de vente doit prendre la forme d’un acte authentique, donc être établi par un notaire.

Cette étape est également celle de la remise des clés du bien par le vendeur à l’acquéreur, contre le versement de la somme convenue pour le bien et des frais notariés.

Connaître la différence entre attestation de propriété et titre de propriété

Après la vente, le notaire peut remettre une attestation de propriété ou un titre de propriété à l’acquéreur.

L’attestation de propriété sert, par exemple, de justificatif à présenter lors de démarches administratives (souscription d’abonnement gaz, eau, électricité, contrat d’assurance, etc.).

Quant au titre de propriété, il est émis après l’enregistrement de l’acte de vente auprès du service de publicité foncière. L’étape suivante concerne le notaire, qui reçoit la copie de l’acte authentique cachetée par l’administration fiscale, le titre de propriété. Ce document est conservé pendant 100 ans par l’office notarial avant d’être remis aux archives départementales.

Mise en place en 2014 par Sylvia Pinel, alors ministre du Logement, la Loi Pinel a été reconduite. Elle s’adresse à tous les contribuables français désireux d’acheter un bien immobilier neuf (maison ou appartement) situé dans une zone éligible au dispositif. Pour résumer, il octroie aux acquéreurs de biens immobiliers certains abattements fiscaux s’ils respectent certaines conditions. Zoom sur son fonctionnement pour l’île de la Réunion.

Quels sont les avantages de la Loi Pinel ?

Des réductions d’impôt :

  • 31 % du prix du bien si le bien est loué pendant 12 ans ;
  • 29 %, s’il est loué pendant 9 ans ;
  • 23 %, pendant 6 ans.

Acheter un bien immobilier sans apport :

Si habituellement il est nécessaire pour un futur acquéreur de présenter un apport pour pouvoir décrocher un crédit immobilier, grâce au dispositif Pinel, il est possible de décrocher ce même financement sans apport préalable.

Constituer un patrimoine immobilier :

En achetant un bien immobilier, l’acquéreur est certain de faire un placement financier à un taux de rendement intéressant à long terme. Ainsi, il constitue un patrimoine solide, facilement transmissible.

La location immobilière en faveur de ses proches :

Contrairement à la Loi Duflot, la loi Pinel permet de louer au propriétaire d’un bien immobilier de louer ce dernier à ses proches tout en étant éligibles aux avantages fiscaux prévus par le dispositif. Une condition toutefois, le locataire ne doit pas faire partie du foyer fiscal du propriétaire-bailleur.

Un investissement gagnant pour la retraite :

Une fois le délai légal de location expiré, le bien devient disponible à l’usage de son propriétaire. Bien entendu, celui-ci peut continuer à louer son bien ou alors le revendre, voire l’occuper en tant que résidence principale ou secondaire.

Les conditions légales Pinel pour bénéficier de la réduction d’impôt à la Réunion

  • La construction du bien immobilier doit avoir été achevée dans les 30 mois qui suit la date de la signature d’acquisition ;
  • Il doit être acheté avant le 31 décembre 2021 ;
  • L’acquéreur est autorisé à acheter deux logements maximum par an dans la limite d’un investissement total de 300 000 € par an et d’un plafond de 5 500 €/m² ;
  • Le bien acquis doit être situé en zone éligible ;
  • Il doit être mis en location vide en tant que résidence principale pendant une période minimale de 6, 9 ou 12 ans ;
  • Il doit respecter le plafond de loyer de la zone où il se trouve ;
  • Le bailleur doit respect du plafond de ressources du ou des locataire(s) ;
  • Si le locataire est l’ascendant ou le descendant du propriétaire, il ne doit pas être membre du foyer fiscal du propriétaire ;
  • Le bien doit être aux normes de performance énergétique et thermique BBC 2005 ou RT 2012.
  • L’acquéreur doit respect du plafonnement global des avantages fiscaux de 18 000€ / an.

La Loi Pinel : ce qui change en 2021 pour la Réunion

Voici les modifications apportées à au dispositif Pinel :

  • Le bien immobilier doit être neuf et mis en location pendant 6,9 ou 12 ans ;
  • Il doit être loué dans les 12 mois qui suivent son achèvement ;
  • Être conforme aux normes énergétiques en vigueur ;
  • Il doit respecter les règles relatives à l’encadrement des loyers (5 500€/m²) ;
  • Les locataires ne doivent pas dépasser un certain plafond de revenus.

L’achat d’un bien immobilier ne doit laisser aucune place à l’improvisation. C’est pourquoi il est très important d’attacher la même attention à chaque étape, y compris celle que l’on appelle la contre-visite. Comment la transformer en un outil qui va peser sur votre décision d’acquérir l’appartement ou la maison de vos rêves ?

Contre-visite : de quoi s’agit-il ?

En immobilier, on définit la contre-visite comme la seconde visite d’un bien que l’on envisage d’acquérir. Elle permet de procéder à certaines vérifications :

  • L’état du bien, son entretien et son environnement ;
  • Tous les éléments qui constituent le bien en lui-même ;
  • Les factures liées au bien (chauffage, taxe foncière, etc.) ;
  • Les éventuels travaux à prévoir, en vous faisant accompagner par un expert s’il s’agit de gros travaux ;
  • Revoir et éventuellement négocier les éléments qui peuvent l’être et constatés lors des visites précédentes ;
  • Le quartier et l’immeuble à différents moments de la journée.

Quels éléments vérifier lors d’une contre-visite immobilière ?

Trois principaux éléments doivent être soigneusement vérifiés lors de la contre-visite immobilière, il s’agit de l’extérieur du bien, l’intérieur du bien et l’environnement du bien. Préparez un mètre mesureur, de quoi noter et éventuellement une lampe de poche !

L’extérieur du bien immobilier

Dans l’ordre :

  • L’extérieur, les façades et la toiture : dans quel état sont-ils ? Constatez-vous des traces d’infiltration ou des fissures ? Des tuiles manquantes, qui nécessitent réparation ?
  • Dans quel état sont les fondations de la construction ?
  • L’accès à l’immeuble : est-il sécurisé ? Y a-t-il un interphone, un digicode, un système à carte ou à clé magnétique ?
  • Les parties communes : sont-elles propres ?
  • L’ascenseur et l’escalier sont-ils bien entretenus ? Quelle est la régularité des travaux de maintenance ? Est-il prévu de gros travaux ?

L’intérieur du bien immobilier

Vérifiez dans l’ordre :

  • Le nombre de pièces et leur superficie ;
  • Demandez un document qui exprime clairement la surface utile disponible ;
  • Vérifiez l’état des murs, des sols et des plafonds de chaque pièce ;
  • Dans quel état sont les revêtements, le système de plomberie et le chauffage ?

L’environnement immédiat du bien immobilier

Ici, tout va dépendre de vos besoins et de vos envies.

À quelle distance sont les commerçants de proximité, les commodités et les espaces verts ?

Les services publics sont-ils facilement accessibles à pied, en transports en commun ou nécessitent-ils un déplacement en voiture ?

  • À quelle distance sont les écoles, crèches ou encore la PMI ?
  • Comment est le parc de stationnement ?
  • Le quartier est-il réputé pour être calme aussi bien en journée que le soir ?
  • Dans quel état sont les logements du voisinage ?
  • Quels sont les projets d’urbanisme de la commune ?

Nous vous conseillons fortement de vous faire accompagner par un agent immobilier certifié pour rendre cette contre-visite aussi productive que possible !

Si vous souhaitez vendre votre bien immobilier et qu’il s’agit d’une première pour vous, il est important de prendre quelques éléments en considération. Ajoutons à cela que l’aide d’un professionnel ne pourra que transformer cet essai en victoire !

Évaluez le prix de votre bien immobilier avec précision

L’idée est de ne pas sous-estimer ou de surestimer le prix de votre bien immobilier. Si vous ne savez pas par quoi commencer, tournez-vous sans plus attendre vers votre agent immobilier. Ce dernier analysera et croisera le marché et les ventes réalisées dans votre secteur pour vous donner une fourchette gagnant-gagnant, aussi bien pour vous que pour le futur acheteur.

Le Home staging : plus qu’un effet de mode, un véritable outil

Un bien immobilier qui attire l’œil doit se présenter sous son meilleur jour. Comme son nom l’indique, le Home staging est une technique qui consiste à « mettre en scène » le logement à vendre. Peinture, disposition des meubles, nettoyage parfait : là encore, demandez conseil à votre agent, qui pourra vous rediriger vers un spécialiste.

Le meilleur moment pour mettre votre maison en vente

Taux d’intérêt, prix au mètre carré, facilités fiscales, mois de l’année : plusieurs critères entrent en jeu lorsqu’il s’agit de bien vendre son bien immobilier.

Par exemple, concernant la meilleure période de l’année pour mettre son bien immobilier en vente, les professionnels conseillent de s’y atteler durant les beaux jours, toutefois, avant les grands départs en vacance.

Déléguez les visites auprès d’un professionnel de l’immobilier

C’est incontournable, dans la majorité des cas, la vente d’un premier bien immobilier est entourée de nombreuses émotions personnelles. Pour ne pas « étouffer » les acheteurs potentiels, n’hésitez pas à engager les services d’un agent immobilier. Ce dernier prendra en charge les visites dans un état d’esprit objectif.

Des images de très bonne qualité

Photo et vidéos de votre logement doivent être de très bonne qualité pour convaincre les acheteurs potentiels que votre bien est le bon. Naturellement, vous choisirez des photos en couleur.

Vérifiez la qualité de votre annonce

Si vous avez décidé de passer une annonce dans le journal concernant la vente de votre bien, il est important de consulter la qualité des informations rapportées. Toute erreur peut ralentir la vente !

Ces conseils vous permettront de vendre votre premier bien immobilier en toute sérénité et plus encore si vous choisissez de vous tourner vers un agent professionnel, dont c’est le métier !

Saviez-vous que la présence d’une terrasse ou d’un balcon augmentait la valeur du mètre carré d’un appartement ? Voici ce qu’il faut retenir sur la question. N’oubliez pas que pour une estimation précise, rien ne vaut l’avis d’un agent immobilier professionnel et expérimenté !

Si vous souhaitez vendre votre appartement ou acquérir ce type de bien et que ce dernier comprend également un balcon ou une terrasse, son prix au m² sera plus élevé que s’il en était dépourvu. Attention toutefois, cette valeur changera en fonction de la situation du bien et de l’étage à laquelle il se trouve.

Un prix susceptible d’être supérieur de 8,8 % !

Une récente étude reposant sur 35 000 transactions immobilières dans les plus grandes villes de France revient sur le sujet. Elle explique en effet qu’un appartement pourvu d’une terrasse ou d’un balcon est susceptible d’afficher un prix supérieur de 8,8 % au m². Ainsi, si vous êtes en plein processus de vente ou d’achat, ne manquez pas de prendre cet élément en considération dans le prix.

Les prix en détail

Toujours selon cette étude, un appartement équipé d’un balcon ou d’une terrasse et situé entre le premier et le troisième étage d’un immeuble sera plus cher de 6,9 % en moyenne qu’un même bien qui n’en comporte pas.

La bonne nouvelle pour les vendeurs ne s’arrête pas là, puisque ce prix augmentera de 8,5 % en moyenne si leur logement se trouve au quatrième ou au cinquième étage.

Si l’appartement se situe au dernier étage de l’immeuble, le m² sera plus cher de 14,1% environ.

Enfin, pour un appartement situé au rez-de-chaussée et équipé d’une terrasse, il faudra tabler sur un prix supérieur de 12,5% en moyenne.

La surface du balcon est à prendre en compte

Outre l’étage auquel est situé le bien, la surface du balcon est également un élément important. Concrètement, une surface de 50 m² peut faire grimper le prix de l’appartement de 30 % ! Si toutefois vous proposez une surface de 10 m², cette valeur tournera autour de 4,4 % en moyenne.