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Si vous avez décidé d’acheter une maison afin de la mettre en location et plus précisément la proposer pour de la colocation, l’aménagement des lieux est un élément clé. Des espaces correctement agencés garantissent un retour sur investissement rapide et intéressant ainsi qu’une rentabilité durable. Fonctionnalité, respect des normes, durabilité, il s’agit là des trois socles d’un projet réussi !

Quel est votre type de locataire cible ?

Premier point et non des moindres, le type de locataire visé. En effet, les besoins ne sont pas les mêmes pour le jeune étudiant que pour le jeune professionnel. Commencez par analyser vos objectifs en matière de colocation.

La maison est-elle aux normes ?

L’aménagement d’une maison pour la colocation inclut également le plus grand respect des normes, car il en va du confort et de la sécurité des futurs colocataires. Plomberie, électricité, système de chauffage, gaz, prenez connaissance des normes en vigueur et rapprochez-vous d’une entreprise spécialisée afin de procéder à une vérification générale pour chaque circuit.

Profitez de ces vérifications afin d’optimiser l’aménagement de la maison, par exemple, avec une nouvelle redistribution des prises électriques, des arrivées d’eau, etc.

Une maison peu gourmande en énergie

L’aménagement de la maison est également l’occasion de revoir le système de climatisation ainsi que l’isolation générale des lieux. Lorsque ces deux postes sont correctement traités, cela garantira le confort des colocataires tout en limitant les factures énergétiques.

Là encore, il convient de faire appel à un professionnel, qui pointera les éléments à modifier ou à changer.

Penser l’aménagement de la maison

La transformation d’une maison en colocation ne doit laisser aucune place à l’improvisation. Il en va de votre crédibilité en tant que bailleur, mais aussi du confort des colocataires, donc de leur « fidélité » en tant que locataires.

Concernant la surface allouée à chaque colocataire, les spécialistes préconisent 15 m² par chambre, dans la mesure du possible, à laquelle il faut également ajouter des sanitaires adaptés. Concrètement, pour deux chambres, comptez 2 salles de bain.

Quant aux lieux communs, à savoir la cuisine, le séjour et le salon, il peut s’agir d’une grande pièce qui remplit ces trois postes.

N’oubliez pas les rangements, de préférence au moins un rangement par colocataire.

La séparation des espaces

La colocation ne doit pas signer la fin du respect de la vie privée des colocataires, aussi, la maison doit disposer d’un endroit où ils peuvent se retrouver seuls lorsque le besoin s’en fait sentir.

Zoom spécial sur la cuisine et la salle de bains

Ces deux pièces sont sans nul doute celles qui coûtent le plus cher à aménager et à optimiser.

Dans le cas de la cuisine, vous devrez prévoir des meubles pratiques, durables et qui donnent une sensation d’espace. En effet, il s’agit d’un lieu de rassemblement, où les colocataires peuvent se retrouver, prendre l’apéritif ou même leurs repas en communauté.

Du côté des électroménagers, le réfrigérateur doit être suffisamment grand afin que les colocataires puissent le partager sans « se marcher dessus ». Dans un esprit de convivialité, pensez à ajouter un électroménager toujours gagnant : la raclette ou la pierrade, qui encouragent le partage et la bonne humeur.

Pour la salle de bain, préférez la douche à la baignoire dans un souci d’économie de l’espace. Ajoutez suffisamment d’aérations afin que les lieux restent toujours sains, quelle que soit la saison. Bien entendu, les rangements (étagères, paniers, boîtes) permettront de garder les lieux propres et de grappiller quelques centimètres carrés toujours bienvenus. Citons enfin le sèche-serviette, qui permet également de gagner de l’espace.

L’aménagement d’une maison pour la colocation n’est pas un exercice compliqué, mais qui nécessite une bonne organisation. Pour trouver le bien adéquat à votre projet, comptez toujours sur l’œil acéré d’un agent immobilier, qui vous guidera et surtout, vous permettra d’investir dans un bien idéalement situé !

La colocation a le vent en poupe depuis plusieurs années et cette pratique séduit aussi bien les étudiants que les adultes déjà « installés » dans la vie active. Afin que l’expérience reste positive et agréable, il est important d’être entouré des bonnes personnes, c’est-à-dire de colocataires sérieux et fiables à la fois. Voici comment repérer les candidats compatibles !

Les avantages de la colocation

Si vous hésitez encore entre la location individuelle et la colocation, voici les raisons les plus fréquemment citées par ceux qui ont sauté le pas :

  • Une meilleure qualité de vie, car les superficies louées sont généralement plus importantes ;
  • Une réduction intéressante des dépenses en services publics (eau, électricité, internet) ;
  • Économies sur l’alimentation ;
  • L’esprit de groupe, de communauté.

Qui choisit les colocataires ?

Le choix des colocataires peut revenir au propriétaire, s’il stipule cette règle dès le départ, mais dans la très grande majorité des cas, cet exercice revient aux colocataires déjà en place !

Les critères de sélection de chaque colocataire

À moins que vous ne décidiez de choisir le premier ou la première candidat(e) venu(e), voici quelques critères incontournables sur lesquels vous pouvez faire reposer le choix de vos colocataires :

Le type de relation entre votre groupe de colocataires

Cette colocation est-elle uniquement une transaction pratique entre plusieurs personnes ou alors composez-vous une véritable tribu d’amis ? Entre indépendance et vie de communauté, décidez en amont du type de relation que vous souhaitez entretenir avec vos colocataires et soyez clair dès le départ, tout en faisant preuve de diplomatie !

Le mode de vie attendu au sein de la colocation

Les habitudes de sommeil, horaires de travail, préférences alimentaires, le tabagisme, la consommation de drogues, les animaux domestiques, les divertissements et les passe-temps forment des critères souvent essentiels pour une vie saine en communauté. S’agissant d’une colocation, chaque personne possède son mode de vie, aussi, il est important qu’il y ait une certaine cohésion.

La propreté

Le concept de propreté varie naturellement d’une personne à l’autre. Quelles sont vos attentes envers un(e) nouveau/nouvelle venu(e) en la matière ? Faites le point avec les candidats sur vos attentes, vos habitudes, la répartition des tâches, etc., et assurez-vous que la personne ait la volonté de respecter ces points.

Le sens de la responsabilité

Pour éviter les mauvaises surprises, n’hésitez pas à poser des questions aux candidats sur la manière dont ils gèrent leurs finances. L’objectif est de vous assurer que chaque futur colocataire est apte à assumer les responsabilités financières liées au partage d’une maison ou d’un appartement.

Les invités

Qu’il s’agisse des amis ou des amours, quelles sont les règles de la maison en matière d’invités ? Faites en sorte d’être clair sur les heures appropriées, la possibilité de dormir sur place ou pas, etc.

La résolution de conflit

La colocation n’est pas toujours un long fleuve tranquille, aussi, il est tout à fait normal que la tension monte de temps en temps. Interrogez vos candidats à la colocation sur la manière dont ils résolvent les conflits, aussi bien entre les personnes qu’en cas d’imprévu (plomberie, dégât des eaux, etc.), posez quelques questions sur les expériences passées plutôt que sur des scénarios hypothétiques pour avoir une idée de la façon dont ils se comportent sous pression.

N’hésitez pas à inviter le ou les colocataires potentiels à une soirée au sein de la colocation et observez leur comportement. Ainsi, vous parviendrez à sélectionner la personne la plus compatible !

 

La colocation consiste à louer un bien immobilier en tant que résidence principale à plusieurs personnes en même temps, appelées alors colocataires. Les deux parties, aussi bien le bailleur que lesdits colocataires ont des droits et des devoirs à respecter. Quels sont-ils ?

Les obligations des colocataires

Comme pour toute location, les colocataires doivent respecter un ensemble de règles édifiées pour une utilisation sereine du lieu qui leur est loué :

  • En payant leur part respective de loyer et chaque mois ;
  • L’ensemble des colocataires doivent faire les réparations locatives prévues par la loi dans le cadre d’une location ;
  • En s’assurant une utilisation respectueuse de tous du logement ;
  • Souscrivant une assurance habitation ;
  • Payant les impôts et taxes liés à la location immobilière ;
  • Demandant l’accord écrit du bailleur en cas de sous-location d’une chambre ;
  • Quittant le logement en respectant les règles de rupture de bail de location

Les obligations du bailleur dans le cadre d’une colocation

Les bailleurs doivent de leur côté respecter scrupuleusement les obligations qui leur incombent et prévues par la loi :

  • Le bailleur désireux de louer son logement sous la forme d’une collocation doit respecter les obligations qui lui incombent ;
  • Le logement loué en colocation doit répondre aux critères de décence prévus par la loi ;
  • Il doit respecter ses obligations de travaux et réparations nécessaires à l’entretien du bien immobilier ;
  • Autoriser les colocataires à aménager le bien loué, excepté s’il s’agit de gros travaux susceptibles de transformer le bien immobilier ;
  • Il doit se conformer aux règles édictées par la loi en matière rédaction et de résiliation de bail ;
  • S’assurer que les colocataires puissent jouir de leur logement de manière sereine ;
  • Il est obligé par la loi de remettre une quittance de loyer à tout colocataire qui en fait la demande et cela sans aucuns frais.

Les droits du bailleur dans le cadre d’une colocation

Tout comme les colocataires, le bailleur possède également des droits :

  • Le bailleur n’est pas obligé de louer son bien immobilier sous la forme d’une colocation. Cette décision lui appartient ;
  • La loi autorise au bailleur d’inclure une clause de solidarité dans le bail. Également appelée clause d’indivisibilité de la dette de loyer, cette clause oblige le colocataire, lorsqu’il donne son préavis pour quitter le logement, à s’acquitter des dettes de la colocation ;
  • Il est également autorisé à exiger une caution solidaire à chaque colocataire ;
  • Il peut refuser un colocataire potentiel proposé par les colocataires présentes, si l’un d’entre eux a donné sa démission du logement ;
  • Lors du changement d’un colocataire, le bailleur peut soit ajouter un avenant au bail existant ou alors faire signer un nouveau bail aux colocataires présents ;
  • Il peut revoir son loyer à la baisse si un colocataire quitte la location et qu’il ne souhaite pas que ce dernier soit remplacé ;
  • Il peut arrêter un bail de plein droit si ce dernier contient une clause de rupture du bail (résolutoire) et que l’une des conditions énumérées par la clause a été enclenchée par l’un des colocataires.

Concernant les règles complètes inhérentes à la colocation, consultez l’article « Colocation : quelles sont les règles ? » sur le site service-public.fr.

Pour une location sereine de votre bien immobilier sous la forme d’une colocation, confiez cette tâche à votre agent immobilier. Ses connaissances en matière de législation, mais également son expérience, vous permettront de rentabiliser votre investissement rapidement et durablement !

Le site officiel de l’Administration française décrit la colocation comme étant « la location par plusieurs locataires (colocataires) d’un même logement devenant leur résidence principale. Elle peut prendre la forme d’un bail unique signé par les tous colocataires, ou d’autant de contrats de location qu’il y a de colocataires. ». Si vous prévoyez d’investir dans l’immobilier locatif pour le proposer sur le marché de la colocation, voici des arguments qui vous convaincront de sauter le pas !

L’investissement immobilier locatif pour la colocation, une bonne idée ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Selon l’Agence Nationale pour l’Information des Logements (ANIL), près de 10 % du parc locatif français est actuellement dédié à la colocation ;
  • Selon un sondage IPSOS, 1 français sur 5 a déjà partagé un logement avec un colocataire.

Portrait-robot des colocataires

Si auparavant la colocation attirait particulièrement les étudiants, aujourd’hui, les meurs changent :

  • L’âge moyen des colocataires tourne autour de 28 ans, avec 76 % de moins de 30 ans ;
  • 52 % des colocataires sont étudiants ;
  • Les actifs représentent quant à eux 43 % ;
  • Quant aux retraités et aux personnes sans activités, ils sont 5 % ;
  • Leur revenu moyen mensuel du colocataire ou de son garant s’élève à 1 740 €.

La colocation a le vent en poupe et pour longtemps

Aujourd’hui, les candidats à la location traditionnelle sont affectés par plusieurs tendances :

  • Des exigences strictes de la part des propriétaires ;
  • Des prix de l’immobilier et du foncier en constante augmentation ces dernières années ;
  • Les exigences de solvabilité ;
  • Des critères de sélection jugés comme dépassés ;
  • L’augmentation des CDD (contrats à durée indéterminée) ;

La colocation, un échange gagnant-gagnant pour les locataires et les propriétaires

Globalement, la colocation peut être comparée à un échange de bon procédé entre le bailleur et les colocataires. Les avantages sont nombreux :

Pour les locataires :

  • Plus besoin d’investir dans l’ameublement et les accessoires. Ces derniers sont d’ailleurs définis par la loi (si location meublée) ;
  • Préavis de sortie réduit à 1 mois (si location meublée) ;
  • Possibilité pour les étudiants de déclarer leurs parents comme caution solidaire ;

Pour les propriétaires :

  • Ils peuvent proposer un bien habitable immédiatement, quel que soit le roulement entre les colocataires ;
  • Si meublé, le bail est réduit à 1 an ;
  • Le préavis pour reprendre le bien afin de le vendre est réduit à 3 mois (si location meublée) ;
  • Possibilité d’ajouter une clause de solidarité dans le contrat de location en cas de loyer impayé ou de départ de l’un des colocataires.