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Êtes-vous propriétaire d’un immeuble entier ou d’un logement destiné à la location ? Gagnez du temps et faites des économies grâce à la gestion locative. Cette solution permet de déléguer à un professionnel l’ensemble de la supervision des évènements liés à l’utilisation de votre bien. Notre agence immobilière revient sur cette pratique pas aussi anodine qu’on le pense.

La gestion locative pour trouver des locataires sérieux

En tant que propriétaire, vous devez vous assurer que vos locataires respectent leurs obligations légales. Dans le cadre d’une gestion locative, l’agent immobilier va prendre le temps de sélectionner des locataires de confiance, qui prendront soin de votre bien tout en payant ses loyers à temps.

La recherche et la sélection de locataires sont des exercices qui prennent du temps et qui demandent un peu de psychologie, mais également des connaissances juridiques. En tant que professionnel, votre gestionnaire prendra ces nombreuses tâches à sa charge.

Les contrats de location et l’aspect juridique

Votre gestionnaire locatif s’occupera de mettre en forme le contrat de location et fera en sorte qu’il corresponde aux normes mises en place par les autorités.

Il sera disponible pour tout besoin d’éclaircissement sur les responsabilités respectives des deux parties (propriétaire et locataire), afin d’éviter tout litige.

Si le locataire souhaite mettre fin à son bail, c’est encore au gestionnaire locatif qui s’occupera des formalités pour ensuite s’attaquer sans attente à la recherche d’un nouveau locataire.

Des loyers au plus justes

Un propriétaire dont le loyer est trop élevé pour le marché aura beaucoup de mal à trouver un locataire. Le gestionnaire locatif est capable de faire une évaluation du marché et de fournir des chiffres concrets afin de fixer un loyer approprié.

Visites de votre bien immobilier

Il est tout à fait normal qu’un locataire puisse visiter le bien qu’il souhaite louer avant de signer son bail. Bien que vous soyez propriétaire des lieux, vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous déplacer pour accompagner ce locataire potentiel. Ne perdez plus de locataire potentiel grâce à la gestion locative.

Offrir une communication de qualité professionnelle à votre locataire

Il peut arriver que des problèmes surviennent entre propriétaire et locataire pendant la période de location. Ces litiges peuvent entraîner des retards de loyers, voire des non-paiements. Le gestionnaire locatif devient votre intermédiaire afin d’apaiser la situation, par exemple, en proposant une solution à l’amiable, satisfaisante pour chaque protagoniste.

La gestion locative est une solution pratique qui a prouvé son efficacité à mainte reprise. En tant que propriétaire, elle vous permet de tirer profit de votre investissement immobilier sans les inconvénients qui peuvent l’accompagner. Contactez notre agence pour en savoir plus !

Le site officiel de l’Administration française décrit la colocation comme étant « la location par plusieurs locataires (colocataires) d’un même logement devenant leur résidence principale. Elle peut prendre la forme d’un bail unique signé par les tous colocataires, ou d’autant de contrats de location qu’il y a de colocataires. ». Si vous prévoyez d’investir dans l’immobilier locatif pour le proposer sur le marché de la colocation, voici des arguments qui vous convaincront de sauter le pas !

L’investissement immobilier locatif pour la colocation, une bonne idée ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Selon l’Agence Nationale pour l’Information des Logements (ANIL), près de 10 % du parc locatif français est actuellement dédié à la colocation ;
  • Selon un sondage IPSOS, 1 français sur 5 a déjà partagé un logement avec un colocataire.

Portrait-robot des colocataires

Si auparavant la colocation attirait particulièrement les étudiants, aujourd’hui, les meurs changent :

  • L’âge moyen des colocataires tourne autour de 28 ans, avec 76 % de moins de 30 ans ;
  • 52 % des colocataires sont étudiants ;
  • Les actifs représentent quant à eux 43 % ;
  • Quant aux retraités et aux personnes sans activités, ils sont 5 % ;
  • Leur revenu moyen mensuel du colocataire ou de son garant s’élève à 1 740 €.

La colocation a le vent en poupe et pour longtemps

Aujourd’hui, les candidats à la location traditionnelle sont affectés par plusieurs tendances :

  • Des exigences strictes de la part des propriétaires ;
  • Des prix de l’immobilier et du foncier en constante augmentation ces dernières années ;
  • Les exigences de solvabilité ;
  • Des critères de sélection jugés comme dépassés ;
  • L’augmentation des CDD (contrats à durée indéterminée) ;

La colocation, un échange gagnant-gagnant pour les locataires et les propriétaires

Globalement, la colocation peut être comparée à un échange de bon procédé entre le bailleur et les colocataires. Les avantages sont nombreux :

Pour les locataires :

  • Plus besoin d’investir dans l’ameublement et les accessoires. Ces derniers sont d’ailleurs définis par la loi (si location meublée) ;
  • Préavis de sortie réduit à 1 mois (si location meublée) ;
  • Possibilité pour les étudiants de déclarer leurs parents comme caution solidaire ;

Pour les propriétaires :

  • Ils peuvent proposer un bien habitable immédiatement, quel que soit le roulement entre les colocataires ;
  • Si meublé, le bail est réduit à 1 an ;
  • Le préavis pour reprendre le bien afin de le vendre est réduit à 3 mois (si location meublée) ;
  • Possibilité d’ajouter une clause de solidarité dans le contrat de location en cas de loyer impayé ou de départ de l’un des colocataires.

Comme la loi le prévoit, pour louer son logement, un propriétaire ou un bailleur doit produire, signer et faire signer un bail, également appelé contrat de location. On peut légitimement se demander si le garant, ou caution, c’est-à-dire la personne qui s’engage à supporter financièrement le locataire auprès du bailleur en cas de défaut de paiement du premier, doit également signer ce document.

Ce que dit la loi concernant le garant

D’après la loi du 6 juillet 1989 et sous peine de nullité (article 1326 du Code Civil et article 22-1, alinéa 1, de la loi du 6 juillet 1989), le garant doit :

  • Prendre connaissance des informations énumérées sur le contrat de location et recevoir une copie du document.
  • Remplir un acte de cautionnement/un acte de caution solidaire sur lequel il mentionnera le montant exact du loyer ainsi que la durée de l’engagement (en nombre d’années pour qu’il ne soit pas considéré comme étant à durée indéterminée). À ce propos, la loi ELAN a supprimé l’obligation de la mention manuscrite du montant du loyer.
  • Mentionner qu’elle a « connaissance de la nature et de l’étendue de l’obligation qu’il contracte »

De plus, la caution n’a pas l’obligation d’être présente lors de la signature du bail de location.

Contenu de l’acte de cautionnement/ acte de caution solidaire

L’acte de caution solidaire est donc un document légal grâce auquel la caution va officialiser son engagement à payer le loyer ainsi que les charges relatives à une location à la place du locataire, si ce dernier devient défaillant.

Étant donné son aspect légal, ce document doit mentionner certaines informations :

  • L’identité du garant ;
  • Celle du locataire ;
  • Celle du propriétaire ;
  • Le contrat de location pour lequel le garant se porte caution en précisant la date de signature de celui-ci et l’adresse exacte du bien loué.

Le document devra également décrire les obligations du garant en ce qui concerne le paiement :

  • Du loyer ;
  • Du dépôt de garantie ;
  • Des charges ;
  • Des réparations locatives ;
  • Le cas échéant les frais de procédure.

Autre spécificité de l’acte de caution solidaire : le garant doit préciser de façon manuscrite le loyer en chiffres et en lettres ainsi que la durée d’engagement, au maximum la durée initiale du bail puis deux renouvellements.

En cas de pluralité des locataires couverts par un seul garant, un acte de caution doit être signé par couple garant/locataire.

Par ailleurs, la loi ALUR prévoit que l’acte de cautionnement s’éteint 6 mois après le départ du locataire mentionné dans l’acte.

Pour résumer, l’acte de caution solidaire est document juridique formel, donc codifié. Tout manquement à cette codification peut mener à la nullité de l’acte. Cela pourrait empêcher le propriétaire de recouvrir à la justice contre le garant, si cela s’avère nécessaire.

L’acte de caution solidaire doit être paraphé et signé uniquement en présence du bailleur/propriétaire et du garant. L’acte peut être également rédigé par un notaire ou un huissier. Il fait ainsi l’objet d’un acte authentique, ce qui renforce la sécurité du propriétaire/bailleur quant à la validité de la garantie.

Avant le 25 novembre 2018, le garant devait reproduire des mentions manuscrites, sans rayure, avec le loyer en chiffres et en lettres, sous peine de nullité de l’acte.

Depuis le 25 novembre 2018, ces mentions manuscrites ne sont plus obligatoires. Par conséquent, la signature électronique est possible, mais non obligatoire.