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(Source de cet article : Achat dans le neufimpots.gouv.fr/portail/)

Bien entendu, lorsqu’on achète une maison, un terrain, un studio ou tout autre bien immobilier dans le neuf, il faut déclarer cette acquisition aux autorités fiscales. Cet aspect est essentiel, il s’agit d’un devoir de transparence, mais également d’un gain de sérénité essentiel lorsqu’on devient propriétaire en France. Voici ce que dit la loi.

Qu’appelle-t-on un bien immobilier neuf ?

La loi fiscale considère un bien comme étant neuf dans les cas suivants :

  • Lorsque sa construction date de moins de 5 ans ;
  • Lorsqu’il s’agit d’une nouvelle construction ;
  • Lorsqu’il s’agit d’un immeuble ancien ayant fait l’objet d’importants travaux de rénovation sur la majorité des fondations – la majorité des éléments hors fondations déterminant la résistance et la rigidité de l’ouvrage – la majorité de la consistance des façades (hors ravalement) – au moins 2/3 de chacun des 6 éléments de second œuvre qui sont les planchers, les huisseries extérieures, les cloisons intérieures, les installations sanitaires et de plomberie, les installations électriques et le système de chauffage (ce dernier point concerne uniquement la Métropole)

L’achat d’un bien neuf auprès d’une agence immobilière ou d’un promoteur

Les autorités fiscales soumettent les acquéreurs d’un bien auprès d’une agence ou d’un promoteur au paiement de différents droits.

Les droits de notaire

Les droits de notaires ne sont pas uniquement destinés au paiement des services d’un notaire. En effet, la somme totale, qui représente entre 2 à 3 % du prix d’achat, couvre les dépenses suivantes :

  • Les honoraires du notaire ;
  • Les droits de mutation au taux réduit de 0,71 % ;
  • La contribution de sécurité immobilière au taux de 0,1 %

La TVA

La plupart du temps, le taux de TVA s’élève à 20 %. En revanche, si le bien, acheté ou construit pour devenir une résidence principale, se trouve dans une zone d’aménagement et de rénovation urbaine (ANRU) et dans un Quartier Prioritaire de la Politique de la Ville (QPV), le taux de TVA baisse drastiquement, pour arriver à 5,5 %.

Comment déclarer l’achat d’un logement neuf auprès des impôts ?

L’acquéreur dispose d’une période de 90 après l’achèvement de la construction ou de la réalisation définitive du changement de consistance ou d’affectation (achèvement des travaux…) pour se rendre auprès des autorités fiscales. Il doit déposer :

  • Une déclaration de modèle H1 si le bien acheté est une maison ;
  • Une déclaration de modèle H2, s’il s’agit d’un appartement.

Bon à savoir

Le site source rappelle que ces formulaires concernent uniquement l’acquisition d’une maison ou d’un appartement !

Il rappelle également que dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier neuf, les formalités de déclaration sont généralement accomplies par le vendeur. Pour être sûr, il ne faut pas hésiter à contacter le centre des finances publiques (service des impôts des particuliers ou centre des impôts fonciers) dont dépend le bien acheté.

Dans le cadre de la signature d’un acte notarié d’acquisition du bien avant son achèvement (VEFA), c’est à l’acquéreur de déposer la déclaration H1 ou H2.

On appelle « plus-value immobilière » la différence entre le prix d’achat d’un bien et le prix de sa vente. À moins que cette plus-value ne soit soumise à des exonérations prévues par la loi, elle est taxée. Voici ce qu’il faut retenir sur le sujet.

Bon à savoir

La loi prévoit une exonération d’impôt sur la plus-value générée lors de la vente d’une résidence principale. En revanche, cette taxation est de 36,2 % lorsqu’il s’agit de la vente d’une résidence secondaire détenue depuis moins de trente ans.

Attention : il faut impérativement indiquer le montant de la plus-value sur sa déclaration de revenus !

La plus-value immobilière en détail

Lorsqu’un particulier vend une maison, un appartement, un terrain, un studio, dans la majorité des cas, il va vendre le bien plus cher que son prix d’achat (+ 7,5 % de frais habituels). Le gain dégagé lors de la revente est donc une plus-value, une fois la TVA et les frais de cession payés.

C’est au notaire que revient le calcul de la plus-value, dont il prélève le montant au moment de la signature de l’acte de vente du bien immobilier.

Comment augmenter la plus-value d’un bien immobilier ?

En procédant à des travaux (construction, reconstruction, agrandissement), un propriétaire peut tout à fait augmenter la plus-value lors de la revente de son bien. Il faudra alors conserver toutes les factures émises par les entreprises auxquelles il aura fait appel.

Attention : il faut impérativement que les travaux soient pris en charge par une entreprise.

Zoom sur l’exonération fiscale sur la plus-value immobilière

La plus-value immobilière est exonérée d’impôts sur le revenu si le vendeur respecte l’une des conditions suivantes :

  • Que la plus-value découle de la vente d’une résidence principale ;
  • Dans le cas d’une cession des droits de surélévation ;
  • Si le bien appartient au vendeur depuis plus de 30 ans ;
  • Si le montant du gain est inférieur à 15 000 euros.

Décomposition de la taxation de la plus-value immobilière

Lorsque la plus-value est éligible à l’impôt sur le revenu, cette taxation se décompose de la manière suivante :

  • Taxe fiscale de 19% ;
  • Cotisations sociales de 17,2%.

Toutefois, le montant de cet impôt diminuera grâce à une décote qui s’applique de la 6e à la 21e année de possession du bien par son propriétaire :

  • Taxe fiscale de 6 % d’abattement sur la taxe initialement prévue ;
  • Cotisations sociales de 1,65 % d’abattement sur la taxe initialement prévue.

À partir de la 22e année de possession du bien, le propriétaire a droit à :

  • Une exonération sur l’impôt sur le revenu ;
  • 9% d’abattement sur les cotisations sociales.

Après 30 ans, le propriétaire a droit à une exonération totale.