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En France, le statut de locataire protégé est octroyé aux individus âgés de 65 ans ou plus, et ayant des revenus modestes. Ce statut assure une protection renforcée aux locataires bénéficiaires, notamment en ce qui concerne la résiliation du bail. Si vous envisagez de mettre votre propriété en location ou si elle est déjà louée, IFF Transaction vous accompagne pour une meilleure compréhension de vos droits et obligations, particulièrement si vous avez l’intention de récupérer votre logement.

Qui est un locataire protégé ?

Afin de bénéficier du statut de locataire protégé, il est nécessaire de satisfaire aux deux critères suivants :

  • Être âgé de plus de 65 ans ;
  • Avoir des ressources modestes.

Les plafonds de ressources, révisés annuellement, sont déterminés en fonction de la composition du foyer et de la localité de résidence du locataire. Ces plafonds correspondent à ceux applicables pour l’attribution des logements sociaux.

Quels sont les droits d’un locataire protégé ?

Le locataire bénéficiant du statut protégé jouit du droit au maintien dans les lieux. Cela implique que le bailleur ne peut pas résilier le bail, même à l’expiration de celui-ci. En effet, le contrat de location d’un locataire protégé se renouvelle automatiquement.

Cependant, il convient de noter quelques exceptions à ce principe. Le bailleur peut résilier le bail d’un locataire protégé dans les situations suivantes :

  • Si le propriétaire bailleur a plus de 65 ans ;
  • Si le propriétaire bailleur justifie de ressources inférieures aux plafonds légaux mentionnés précédemment ;
  • Si le propriétaire propose une solution de relogement au locataire protégé.

Dans ces cas, le bailleur est tenu de respecter un délai de préavis de 6 mois avant la date d’expiration du bail pour les logements loués vides. Ce délai est réduit à 3 mois pour les biens meublés.

Que faire en cas de vente du logement ?

En cas de vente du logement, le propriétaire est tenu de proposer une solution de relogement au locataire protégé, respectant les mêmes conditions que celles prévues en cas de résiliation du bail.

Locataire protégé en situation de handicap

Soulignons que le statut de locataire protégé n’est pas automatiquement attribué à une personne en situation de handicap. Cependant, un locataire protégé peut également être en situation de handicap. Dans ce cas, il bénéficie de la protection associée à son statut de locataire protégé, indépendamment de la protection liée à son handicap.

En résumé, le statut de locataire protégé constitue une protection renforcée pour les individus de plus de 65 ans disposant de ressources modestes. Il est crucial de bien comprendre les conditions d’attribution de ce statut afin d’en bénéficier si vous remplissez les critères d’éligibilité.

Quelques conseils supplémentaires pour les propriétaires

Si vous êtes le propriétaire d’un logement occupé par un locataire protégé, il est impératif de respecter scrupuleusement les règles en vigueur. Le non-respect de ces règles expose à des risques de condamnation par la justice avec des répercussions financières sous forme de dommages et intérêts.

Voici quelques recommandations afin de vous aider à respecter les droits des locataires protégés :

  • Assurez-vous de vérifier l’âge et les ressources du locataire au moment de la signature du bail.
  • En cas de vente du logement, proposez une solution de relogement au locataire protégé.
  • Si le locataire protégé commet des manquements graves au bail, avertissez-le par lettre recommandée avec accusé de réception.

En conclusion

Le statut de locataire protégé revêt une importance capitale pour les personnes âgées aux revenus modestes. Il constitue une garantie essentielle permettant à ces individus de maintenir leur résidence principale, même si leur bailleur envisage de résilier le contrat de location. En suivant ces conseils, vous pouvez éviter les conflits avec vos locataires protégés et vous protéger contre les risques juridiques. Contactez l’équipe d’IFF Transaction pour bénéficier d’un accompagnement et d’une transition en douceur. Nous vous guiderons durant toutes les étapes nécessaires pour, dans la mesure du possible, récupérer votre bien en location.

Il peut arriver qu’en tant que propriétaire, vous souhaitiez récupérer votre logement mis en location. En effet, la loi prévoit que dans certains cas, vous soyez autorisé à demander la libération de votre bien immobilier par son locataire. IFF Transaction vous explique comment procéder en toute légalité.

Dans quels cas le propriétaire peut-il rompre un bail pour reprendre son bien immobilier ?

En tant que propriétaire, vous pouvez récupérer votre logement avant la fin du bail dans certains cas et sous certaines conditions. Voici les trois motifs qui vous permettent de donner congé à votre locataire :

  • La reprise du logement pour vous ou un proche ;
  • La vente du logement ;
  • Un motif légitime et sérieux.

La reprise du logement pour vous ou un proche

Vous pouvez donner congé à votre locataire pour reprendre le logement pour vous-même ou pour un proche qui en fera sa résidence principale. Les proches concernés sont :

  • Votre conjoint(e) ;
  • Votre concubin(e) depuis au moins un an à la date du congé ;
  • Votre partenaire de PACS ;
  • Un ascendant ou descendant, ou celui de votre conjoint(e), concubin(e) ou partenaire de PACS.

La lettre de congé doit mentionner le motif du congé, le nom et l’adresse de la personne qui reprendra le logement, le lien de parenté entre le bénéficiaire de la reprise et le bailleur, et la justification du caractère réel et sérieux de la reprise.

Le délai de préavis est de 6 mois pour un logement vide et de 3 mois pour un logement meublé.

La vente du logement

Vous pouvez donner congé à votre locataire pour vendre le logement. Dans ce cas, le congé vaut offre de vente au locataire. Le locataire a deux mois pour accepter ou refuser l’offre. Si le locataire accepte, il peut bénéficier d’un délai de rétractation de 10 jours.

Le délai de préavis est de 6 mois pour un logement vide et de 3 mois pour un logement meublé.

Un motif légitime et sérieux

Vous pouvez donner congé à votre locataire pour un motif légitime et sérieux. Ce motif peut être lié à un manquement du locataire, tel que le non-paiement du loyer, le non-respect de l’état des lieux d’entrée, ou des troubles de voisinage.

La lettre de congé doit mentionner le motif du congé et les justificatifs à l’appui.

Le délai de préavis est de 6 mois pour un logement vide et de 3 mois pour un logement meublé.

Cas particuliers

Le locataire est protégé

Si le locataire est âgé de plus de 65 ans et que ses ressources sont inférieures à un certain plafond, il est protégé contre le congé donné par le propriétaire. Le propriétaire ne peut donner congé au locataire que s’il est lui-même âgé de plus de 65 ans, s’il dispose de ressources inférieures au même plafond, ou s’il propose un relogement au locataire.

Le locataire conteste le congé

Le locataire peut contester le congé donné par le propriétaire dans les huit cas suivants :

  • Si la lettre de congé ne contient pas les informations obligatoires ;
  • Si le congé n’est pas délivré par le propriétaire ou son représentant ;
  • Si le congé n’est pas adressé à tous les locataires ;
  • Si le congé est envoyé par lettre simple ;
  • Si le propriétaire n’a pas respecté le délai de préavis ;
  • Si le congé est adressé à un locataire protégé ;
  • Si le propriétaire a proposé le logement à la vente à un prix plus avantageux ;
  • Si le congé est frauduleux.

Pour contester le congé, le locataire doit envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception au propriétaire en expliquant les faits. Si le propriétaire n’y fait pas droit, le locataire peut saisir la commission départementale de conciliation. En cas de désaccord persistant, le locataire peut saisir le juge des contentieux de la protection.

Conclusion

En tant que propriétaire, vous pouvez récupérer votre logement avant la fin du bail dans certains cas et sous certaines conditions. Il est essentiel de respecter les règles en vigueur afin d’éviter toute contestation de la part du locataire. Contactez IFF Transaction pour un accompagnement de près dans la gestion de votre location immobilière !

L’immobilier locatif figure parmi les valeurs refuges en période de crise économique. Pourquoi ? Lorsque le prix d’un appartement, d’une maison, d’un studio ou tout autre bien augmente au fil du temps, on assiste à une décote naturelle du ratio prêt/valeur de toute dette hypothécaire, qui diminue. Par conséquent, la valeur nette du bien augmente, tandis que les remboursements du prêt immobilier (à taux fixe) restent les mêmes. Mais pas seulement…

L’inflation : de quoi s’agit-il ?

On parle d’inflation lorsqu’on assiste à une augmentation moyenne des prix d’un ensemble de biens et de services au sein d’une économie donnée et sur une période donnée, généralement calculée par année. On assiste en contrepartie à une diminution du pouvoir d’achat au fil du temps.

Selon le célèbre site Statista, Près de 80 pays devraient connaître une inflation comprise entre 5 % et 10 % en 2022. Quelque 60 autres, dont la France, devraient pouvoir maintenir l’inflation sous la barre des 5 % en moyenne annuelle. Cette carte montre les prévisions du taux d’inflation en 2022, par pays ou territoire (en date d’avril).

Si l’on prend le taux moyen d’inflation le plus bas de ce rapport, de 5 %, le lave-linge qui coûtait 400 € en 2022 coûte 20 € de plus aujourd’hui. Si cette somme peut sembler dérisoire, elle prend rapidement de l’ampleur lorsqu’on y additionne les autres dépenses du quotidien (alimentation, essence, factures obligatoires, loisirs, etc.). Sur une année, le chiffre devient conséquent.

L’inflation appliquée à l’immobilier

L’inflation n’est pas une appréciation et appliquée à l’immobilier, le taux d’appréciation illustre l’augmentation de la valeur d’un bien au fil du temps. Avec l’appréciation, la valeur n’augmente pas par rapport à la monnaie, elle augmente en fonction de la demande.

L’inflation, une période propice pour les investisseurs locatifs

L’inflation profite aux investisseurs locatifs. Pourquoi ? Parce que la hausse des prix de l’immobilier entraîne celle des loyers ! Si vous prévoyez d’investir dans l’immobilier locatif, par exemple touristique à La Réunion, demandez conseil à votre agent immobilier. Celui-ci vous conseillera sur la meilleure manière d’ajuster votre loyer à la hausse tout en remboursement votre crédit au même rythme.

Mais l’immobilier reste une protection contre l’inflation

L’immobilier peut agir comme un bouclier contre l’inflation, la valeur des biens ayant tendance à grimper avec régularité.

En effet, l’immobilier résidentiel permet aux propriétaires de renouveler régulièrement les baux. Rappelons que les propriétaires sont autorisés à réviser le loyer de leurs locataires une fois par an.

Les logements à court terme, un marché toujours dynamique

Maintenant que les frontières sont de nouveau ouvertes, que les voyageurs peuvent prendre l’avion, sans parler de l’approche des vacances d’été en Métropole, les locations de vacances sont particulièrement demandées.

Des locataires responsables du paiement des charges 

Autre autre point à prendre en considération : le paiement des charges par les locataires. Les services publics et les frais d’entretien ayant tendance à augmenter chaque année en France, le flux de trésorerie des propriétaires est partiellement protégé des effets de l’inflation.

La visite d’un logement en location se prépare. En effet, afin de gagner du temps, mais surtout de trouver un bien dans lequel vous serez bien tout le long de sa location. Voici comment préparer cette étape incontournable.

Le dossier de location

Le dossier de location est un élément clé du futur locataire, il retient l’attention du propriétaire et lui permet d’avoir une idée assez précise de la personne qu’il a en face. En présentant un dossier complet, cela permet également de démontrer votre motivation à louer le logement mis en location.

Le site officiel de l’administration rappelle qu’il « existe un téléservice « Dossier Facile » où le locataire peut déposer les documents légalement exigibles par le propriétaire. Ce téléservice signale notamment au propriétaire que le dossier est complet » et que « le propriétaire a le droit d’exiger la présentation de l’original. Le document doit être rédigé ou traduit en français. »

Le dossier de location doit comporter la copie :

  • D’une seule pièce d’identité :
  • Carte d’identité française ou étrangère (avec photo)
  • Passeport français ou étranger (avec photo)
  • Permis de conduire français ou étranger (avec photo)
  • Carte de séjour temporaire
  • Carte de résident
  • Carte de ressortissant d’un État membre de l’UE ou de l’EEE

 

  • D’un seul justificatif de domicile :
  • 3 dernières quittances de loyer ou, à défaut, une attestation du précédent propriétaire (ou de son mandataire) indiquant que le locataire est à jour de ses loyers et charges
  • Attestation sur l’honneur de l’hébergeant indiquant que le candidat à la location réside à son domicile
  • Attestation d’élection de domicile
  • Dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale

 

  • D’un seul justificatif de situation professionnelle :
  • Contrat de travail ou de stage ou, si nécessaire, attestation de l’employeur précisant l’emploi et la rémunération proposée, la date d’entrée en fonctions envisagée et, si nécessaire, la durée de la période d’essai
  • Carte d’étudiant ou certificat de scolarité pour l’année en cours
  • Copie de la carte professionnelle (profession libérale)
  • Copie du certificat d’identification de l’Insee comportant les numéros d’identification (travailleur indépendant)
  • Extrait D1 original du registre des métiers de moins de 3 mois (artisan)
  • Extrait K ou K bis du registre du commerce et des sociétés de moins de 3 mois (entreprises commerciales)
  • Toute pièce récente attestant de l’activité professionnelle (autres cas)

 

  • D’un justificatif de ressources ;
  • 3 derniers bulletins de salaire
  • Justificatif de versement des indemnités de stage
  • 2 derniers bilans comptables ou, si nécessaire, attestation des ressources pour l’exercice en cours délivrés par un comptable (non-salariés)
  • Justificatif de versement des indemnités, retraites, pensions, prestations sociales et familiales et allocations perçues lors des 3 derniers mois ou justificatif de l’ouverture des droits établis par l’organisme payeur
  • Titre de propriété d’un bien immobilier ou dernier avis de taxe foncière
  • Avis d’attribution de bourse (étudiant boursier)
  • Justification de revenus fonciers, de rentes viagères ou de revenus de valeurs et capitaux mobiliers
  • Attestation de simulation pour les aides au logement établie par la Caf ou par la MSA ou par le locataire
  • Dernier ou avant-dernier avis d’imposition ou de non-imposition

Visite immobilière : moment parfait pour poser vos questions

Il ne faut surtout pas avoir peur de poser les questions qui vous tiennent à cœur lors de la visite d’un appartement ou d’une maison à louer. Pour éviter tout oubli, notez vos interrogations, par exemple, sur le montant du loyer, celui des charges, les services disponibles dans la copropriété (gardien, parking, etc.).

Choisissez un logement qui vous correspond

Avant d’entamer vos visites, faites une liste des besoins sur lesquels vous ne pouvez faire l’impasse. Si les annonces immobilières contiennent une pléthore d’informations, il peut arriver que la visite révèle une réalité légèrement différente. Il peut s’agir de la présence d’un ascenseur, la taille des chambres, la consommation énergétique, la proximité des écoles, etc.

La localisation géographique du bien

Le quartier dans lequel se situe le bien est aussi important que la qualité de location en elle-même ! Il est donc important d’inclure une petite session découverte dans la visite, afin de repérer les commodités, des transports. Profitez-en pour « prendre la température » quant à l’ambiance générale des lieux.

La visite immobilière accompagnée par un professionnel

Il est fortement recommandé de se rapprocher d’un agent immobilier certifié avant d’entamer votre recherche d’un bien immobilier en location. Celui-ci prendra en considération vos besoins et vos envies et vous orientera rapidement vers les biens qui y répondront de manière pertinente. Il sera à même de vous conseiller quant à ce qui est possible… ou pas !

Quel budget prévoir lorsqu’on souhaite louer un logement ? En effet, outre le loyer mensuel, plusieurs dépenses doivent être prises en considération afin de préparer vos finances en amont. Voici nos conseils pour une location sereine du début à la fin.

Quel montant de loyer puis-je payer ?

À moins de disposer d’un budget illimité, il est important de connaître la fourchette de loyer qui correspond à vos moyens financiers. Globalement, le loyer représente aux alentours de 33 % des revenus d’un locataire. N’oubliez pas de prendre en considération les aides de l’État (l’aide personnalisée au logement – APL, l’allocation de logement à caractère familial – ALF, l’allocation de logement à caractère social – ALS), si vous êtes bénéficiaire et surtout de vérifier si vous pouvez en bénéficier !

Quels sont les frais à prévoir pour louer un logement ?

La location de logement est accompagnée de frais incontournables :

  • Le dépôt de garantie (qui équivaut à 1 mois de loyer hors charges) ;
  • Le premier loyer et les provisions de charges ;
  • Les frais d’agence (qui équivaut à 1 mois de loyer hors charges) ;
  • Les frais d’accès au réseau téléphonique ou à internet ;
  • Les frais de raccordement et d’ouverture de compteurs de gaz, électricité et d’eau.

À ces dépenses s’ajoutent celles inhérentes au déménagement puis à l’ameublement du logement.

Les dépenses pour l’électricité et l’eau

Dans certains cas, la consommation électrique et d’eau est incluse dans le prix du loyer. Si cela n’est pas le cas, il est essentiel d’avoir une idée des dépenses à prévoir pour ce poste. Demandez des informations au bailleur ou à l’ancien locataire si cela est possible.

Au moment de l’entrée dans le bien, pensez à bien relever les compteurs, afin de ne pas vous retrouver à payer la facture du locataire précédent.

En l’absence de compter, demandez l’installation d’un modèle individuel, obligatoire. Dans un tel cas, les démarches et les frais d’installation sont à la charge du locataire, qui doit compter entre 10 et 200 euros !

Les taxes

Taxe d’habitation, d’enlèvement des ordures et audiovisuelle : trois dépenses supplémentaires à intégrer à votre budget. Toutefois, la taxe d’habitation est sur le point d’être abolie pour les locataires.

L’assurance habitation

Dernier poste de dépense obligatoire et non des moindres, l’assurance habitation. Le montant payable dépend de plusieurs facteurs (superficie du logement, couverture, options, région).

Les dépenses liées à la location d’une maison ou d’un appartement ne s’arrêtent pas au loyer. Il est donc essentiel d’avoir une idée assez précise du budget mensuel que vous devrez consacrer. Comptez sur votre agent immobilier pour vous aider à éclaircir les points qui le nécessitent !

Quoi de plus naturel, lorsqu’on est en couple, de vouloir à un moment ou à un autre, de vouloir s’installer sous le même toit ? Cette étape est suffisamment importante pour la préparer en amont, afin que tout soit clair en matière de location immobilière. Voici nos conseils.

Le couple

Dans cet article, nous entendons par couple :

  • Les personnes mariées civilement ;
  • Les personnes pacsées ;
  • Les personnes en union libre / concubinage.

Le dossier de location d’un bien immobilier en couple

La liste des documents à fournir dans le cadre d’une location immobilière est encadrée par le décret n° 2015-1437 du 5 novembre 2015. En effet, un propriétaire n’a pas le droit de demander certains documents tandis que le futur locataire doit obligatoirement en fournir certains.

Le propriétaire peut demander la copie des documents suivants pour chaque conjoint :

  • La carte d’identité ou le passeport ;
  • Le permis de conduire ;
  • La carte de séjour ou de résident ;
  • Les 3 dernières quittances de loyer ;
  • Une attestation sur l’honneur de l’hébergeant, s’il est hébergé ;
  • Son dernier avis de taxe foncière ou titre de propriété de votre résidence principale ;
  • Son contrat de travail s’il est salarié ou du certificat de scolarité s’il est étudiant ;
  • Sa carte professionnelle s’il exerce une profession libérale ;
  • Son certificat d’identification INSEE s’il est indépendant ;
  • Extraits de registre de moins de 3 mois (D1) et K ou KBIS s’il s’agit d’une entreprise ou d’un artisan ;
  • Ses 3 derniers bulletins de salaire ;
  • Un justificatif de versement s’il est stagiaire ;
  • L’avis d’attribution de bourse s’il est boursier ;
  • Les 2 derniers bilans comptable s’il n’est pas salarié ;
  • Le justificatif de versement s’il bénéficie d’indemnités et la simulation des aides au logement de la CAF

S’il demande une caution à chaque conjoint, il faudra également lui fournir la copie des documents suivants pour chaque caution :

  • Un justificatif de domicile ;
  • Les mêmes justificatifs de situation professionnelle et de ressources mentionnés ci-dessus

La signature du bail lorsqu’on loue en couple

La question de la signature du bail possède son importance. Bien qu’il s’agisse d’une location à deux, il existe plusieurs possibilités.

Location immobilière pour les couples en concubinage : afin que chaque concubin dispose des mêmes droits sur le logement, il est conseillé aux deux futurs locataires de signer le bail, ceci afin que leur identité respective soit mentionnée sur le document. Ainsi, chaque membre du couple est séparément et légalement :

  • Protégé d’une expulsion par son/sa concubin(e) ;
  • Protégé en cas de défaut de paiement du loyer de la part de son/sa concubin(e).

Dans le cadre d’une location immobilière en union libre, il est fortement conseillé de faire produire un certificat de concubinage, qui prouve la relation entre les deux conjoints.

Location immobilière pour les couples pacsés : s’il est possible qu’un seul conjoint signe le bail, il n’est pas rare que les couples pacsés optent pour la double signature. Dans un tel cas, chaque conjoint s’engage légalement à participer au paiement des loyers et des charges, aussi, en cas de défaut de paiement de l’un des deux conjoints, le propriétaire peut se tourner vers l’autre afin de réclamer son dû. En cas de démission de l’un des deux conjoints du logement, il reste redevable de sa part de loyer jusqu’à la dissolution du pacs ou après son congé.

Dans le cas où un seul des deux conjoints a signé le bail sans demander la cotitularité de l’autre et qu’il décide de quitter l’appartement ou la maison en location, l’autre conjoint a l’obligation de déménager. Toutefois, s’il s’agit d’un décès, l’autre conjoint restant peut demander un transfert de bail, à son nom.

Location immobilière pour les couples mariés civilement : ici, s’agissant d’un mariage civil, le bail peut comporter une seule signature, la loi assurant le statut de locataire à l’autre conjoint, peu importe le type de contrat de mariage choisi. Dans un tel cadre, chaque conjoint est solidaire de l’autre concernant le paiement du loyer et des charges, ceci tout au long de la location.

Dans le cas du décès de l’un des deux époux, celui restant est légalement autorisé à continuer d’occuper le bien, à condition bien évidemment de respecter le paiement des loyers et des charges. S’il s’agit d’un divorce, à moins d’un accord à l’amiable entre les deux conjoints quant à l’attribution du bail, c’est au juge que revient la décision. En attendant, chaque époux est solidaire de l’autre pour le paiement du loyer et des charges.

Zoom sur la clause de solidarité

Lorsque deux conjoints (mariés, pacsés, en union libre) signent un bail et que ce dernier contient une clause de solidarité, les signataires deviennent donc solidaires quant au paiement du loyer et des charges. En cas de défaut de paiement de l’un des deux signataires, le bailleur peut se tourner vers l’autre pour régler la situation.

Si vos finances ou vos convictions personnelles vous poussent à louer une maison ou appartement plutôt qu’à l’achat d’un bien immobilier, voici ce qu’il faut retenir sur un tel choix.

Des loyers qui augmentent moins rapidement que les prix de l’immobilier

C’est un fait, en France, les prix de l’immobilier continuent à grimper contrairement aux loyers, qui augmentent, certes, mais restent plus accessibles dans une certaine mesure au plus grand nombre.

Une exonération des impôts fonciers

En tant que locataire, vous n’aurez pas à payer la taxe foncière, qui revient au propriétaire. Seule la taxe d’habitation vous incombe, d’autant plus que vous pouvez demander un prélèvement mensuel pour adoucir vos finances.

Quelles sont les dépenses liées à la location d’un appartement ou d’une maison ?

Tandis que le propriétaire doit payer les frais de notaires, taxes, etc., dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier, le locataire quant à lui doit uniquement se préoccuper des frais d’agence, du dépôt de garantie, des loyers, des charges et de la taxe d’habitation, chaque année.

Une plus grande flexibilité pour changer de logement

La location d’un appartement ou d’une maison fait obligatoirement l’objet d’un bail. Ce document est certes un document qui lie le locataire à son propriétaire, mais surtout, il peut être rompu. Bien entendu, pour bien faire les choses, il convient de respecter les délais et conditions pour quitter le logement.

Une situation financière plus sereine

Être propriétaire, c’est accepter de payer chaque mois un crédit, des frais d’hypothèque, des frais de notaires, mais aussi, des travaux votés par l’assemblée générale… Les premières dépenses liées à l’achat d’un bien immobilier nécessitent non seulement de contracter un crédit auprès de la banque, mais aussi la constitution puis la livraison d’un apport personnel. Quant au locataire, outre les frais mentionnés plus haut, il n’a plus qu’à se soucier du loyer et des charges, voire de la taxe d’habitation si elle est mensualisée.

Une totale indépendance par rapport aux aléas du marché immobilier

Le locataire n’a pas besoin de s’inquiéter de l’augmentation des taux d’intérêt, des prix fluctuants en cas de revente, etc.

Bien entendu, ces critères ne doivent en aucun cas ternir votre projet d’achat immobilier, si vous prévoyez de devenir propriétaire dans quelques années. En effet, en restant locataire pendant quelques temps, cela vous permet justement d’économiser suffisamment d’argent pour constituer un apport solide, afin d’investir dans la pierre, comme ces nombreux Français qui ont décidé de sauter le pas après mûre réflexion.

N’oubliez pas que votre agent immobilier est votre meilleur allié pour choisir entre la location et l’achat. En tant que professionnel du secteur, il sait vous conseiller, par exemple, sur le meilleur moment pour acheter. Il est également votre meilleur atout pour trouver un logement à louer répondant à vos exigences !

Voir Partie 1

Entre ceux qui conseillent d’acheter un bien immobilier et ceux qui préconisent la location, il peut parfois être difficile de prendre la décision qui convient le mieux à votre situation, vos envies et vos besoins. Pour vous aider à choisir, voici un retour objectif sur les deux alternatives, l’achat et la location d’une maison ou d’un appartement.

Pourquoi opter pour l’achat d’une maison ou d’un appartement ?

L’accession à la propriété comporte de très nombreux avantages concrets : sentiment de stabilité, de liberté de disposer de son bien en permanence, d’être à l’abri d’une rupture de bail pour cause de vente, etc. De nombreux Français ont sauté le pas en achetant un bien. Certains souhaitent le conserver longtemps, d’autres le mettent en location, d’autres encore le rénovent puis le revendent… les possibilités sont nombreuses pour transformer cette aventure en pari gagnant !

Achat immobilier : un investissement à long terme

L’immobilier fait depuis longtemps partie des valeurs refuges, cette forme d’investissement permettant d’obtenir une rentabilité à long terme intéressante. En cette période d’instabilité économique, il est essentiel d’investir son argent de manière efficace, dans un secteur dont on sait que la valeur augmente continuellement.

Entre temps, au fur et à mesure que vous rembourserez votre crédit immobilier, vous accumulerez des capitaux propres ainsi qu’une valeur nette. Par la suite, si vous le souhaitez, vous pourrez revendre votre bien afin de détenir un capital important au moment de la retraite.

Des avantages financiers intéressants

Quelques exemples d’abattement fiscaux dans le cadre d’un achat immobilier :

  • En achetant un bien neuf, les frais d’acquisition représentent entre 2 et 3 % du prix d’achat du bien immobilier (contre 7 à 8 % dans l’ancien).
  • Plusieurs abattements sur les droits de succession et les impôts (notamment les impôts sur la fortune immobilière – IFI), selon des conditions spécifiques ;
  • Un crédit d’impôt sur tous les travaux de rénovation énergétique (CITE). Lisez l’article « Les aides à la rénovation énergétique » de l’Adil de la Réunion.

Une plus grande stabilité financière à long terme

En devenant propriétaire, il est plus facile de rationaliser les dépenses à long terme associées au bien immobilier. Contrairement à une location, dont le loyer peut être augmenté chaque année, l’achat permet de projeter les coûts en assurance et en taxe foncière.

Un foyer qui vous ressemble

Acheter un bien immobilier c’est avoir enfin la possibilité de construire littéralement un foyer à son image. En effet, en obtenant toutes les autorisations nécessaires, vous avez le droit de développer, exploiter, modifier votre maison ou votre appartement en fonction de vos envies et de vos besoins sans avoir à rendre de compte à une tierce personne.

Un patrimoine parfait pour vos héritiers

En achetant un bien immobilier, celui-ci peut être légué à vos descendants, y compris de votre vivant si vous le souhaitez. Ces derniers peuvent ainsi en jouir ou alors le revendre afin d’en retirer un capital dont ils pourront se servir à leur guise.

L’achat immobilier, un projet de vie gagnant sur de nombreux plans

L’achat d’un bien immobilier comporte de nombreux avantages, à condition de bien réfléchir à ce que l’on souhaite sur le long terme. Demandez toujours conseil à votre agent immobilier afin de faire le meilleur choix, en prenant en considération vos attentes et ceux de vos proches.

Voir Partie 2

La location immobilière à court terme fait partie des investissements les plus populaires, surtout dans les départements tels que l’île de la Réunion. Outre la localisation de l’appartement ou de la maison destinée à la location, deux critères permettent également de proposer un loyer au-dessus de ceux pratiqués sur le marché : l’aménagement et la décoration.

Les pièces qui font toute la différence

Aujourd’hui, les locataires, y compris pour une courte durée, préfèrent payer un loyer un peu plus élevé à condition de recevoir en échange un cadre de vie agréable, pratique, beau et bien aménagé. Pour attirer l’attention des clients potentiels, mais aussi les convaincre de choisir votre bien et de revenir au fil du temps, il est important d’apporter un soin particulier à certaines pièces : la cuisine, la salle de bain, les chambres, le salon. Viennent ensuite les espaces extérieurs tels que le balcon et la terrasse.

La cuisine, cœur de la maison

En choisissant une location de courte durée, les clients ne veulent pas, pour certains, faire l’impasse sur une cuisine correctement équipée et aménagée. Il s’agit, pour vous, propriétaire bailleur, de leur offrir un endroit où ils vont pouvoir cuisiner s’ils en ont envie, prendre leur petit déjeuner, diner, etc. Facilitez-leur la tâche en investissant dans une machine à café, un réfrigérateur moderne, un four suffisamment grand, un lave-vaisselle, de la vaisselle, des casseroles, des produits ménagers, des sacs poubelle.

La salle de bains, vitrine de votre location de courte durée

La salle de bain est naturellement associée à l’hygiène et la propreté. En cas de manquement à ce critère, les risques de décourager les clients augmentent rapidement. Chassez les recoins sombres en installant suffisamment de sources lumineuses, surtout en l’absence de lumière naturelle. Refaites les joints de la douche ou de la baignoire au moins une fois par an, si la pièce est sujette à la moisissure, ajoutez un miroir au minimum, des meubles de rangement, un système d’aération, un porte-serviette (électrique ou pas), un tapis de bain et des serviettes de qualité.

Si la pièce fait également office de cabinet de toilette, la cuvette doit être extrêmement propre, équipée d’une brosse à proximité et d’un porte-rouleau de papier toilette.

Le salon, pour se reposer entre deux promenades

Découvrir la Réunion demande de l’énergie, aussi, à la fin de la journée, votre location de courte durée va faire office de lieu de repos bien mérité. Prévoyez un salon aménagé de manière à ce que chacun puisse se poser : canapé, fauteuil, table basse, lecteur MP3 avec enceintes, téléviseur. Il s’agit là des éléments basiques. Pour une location un peu plus haut de gamme encore, prévoyez une connexion WiFi, un coin jeux vidéo pour les ados ou jouets pour les plus petits.

Les chambres

La chambre fait également partie des pièces qui vont consolider la décision de louer ou pas un appartement ou une maison sur une courte durée. Que vous prévoyiez d’accueillir des visiteurs provenant de la Métropole ou des pays environnants, c’est l’occasion de partager avec eux l’hospitalité réunionnaise ! Matelas confortable, lit de qualité, draps, taies d’oreiller, cintres, climatisation, rideaux, réveil, luminaires en quantité suffisante, n’ayez pas peur d’aller plus loin en mettant à disposition, par exemple, un lit parapluie, pour les plus jeunes vacanciers.

La terrasse ou le balcon pour l’heure de l’apéritif !

Bien que la Réunion possède un cadre sans pareil, si votre bien immobilier abrite une terrasse ou un balcon, il est important de mettre ces éléments en avant. Installez des chaises et une table, des luminaires suffisamment puissants pour une utilisation des lieux le soir. Si les lieux sont équipés d’une piscine, faites un entretien régulier !

Une location de courte durée bien pensée est toujours rentable

La location de courte durée comporte un aspect financier, mais aussi émotionnel : les locataires recherchent généralement un endroit où ils vont pouvoir décompresser, couper de leur vie quotidienne, dans un endroit bien aménagé. Jouez le jeu en répondant à leurs besoins avant même qu’ils ne les expriment et soyez certain de rentabiliser votre investissement immobilier durablement.