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Si vous avez décidé de prêter gratuitement ou de louer un bien immobilier dont vous êtes propriétaire à l’un de vos enfants, comment procéder pour être en accord avec la législation ? Voici nos réponses pratiques.

Louer un bien immobilier à son propre enfant

Si vous louez un bien immobilier dont vous êtes propriétaire à votre propre enfant, la loi est formelle à ce propos : vous devrez rédiger, signer et lui faire signer un bail. De son côté, y compris s’il s’agit de votre propre progéniture, il devra vous verser régulièrement un loyer.

Pourquoi traiter votre enfant comme un locataire normal ? En respectant la loi, vous bénéficierez tout simplement de déduction de frais ou de charges sur vos revenus imposables. Ce dispositif est régi notamment par la loi Pinel. Qui plus est, les autorités vérifient régulièrement le déroulement de ce type de transaction et tout manquement peut déboucher sur un redressement fiscal.

Concernant le montant du loyer, oui, vous pouvez revoir le prix à la baisse, sans toutefois trop aller vers le bas. Ce point est essentiel pour éviter toute interaction désagréable, là encore, avec les autorités fiscales, qui veillent de près.

Enfin, ajoutons qu’en cas de renouvellement du bain ou de relocation, ce montant ne devra pas être modifié, à moins que vous n’ayez fait de gros travaux dans le bien, une fois votre enfant parti.

Comment bénéficier du dispositif Pinel en cas de location à son enfant ?

Ce dispositif s’applique si le bien loué a été acheté neuf et que le locataire est fiscalement indépendant de votre foyer. De plus, ses ressources annuelles devront respecter les plafonds Pinel. Le portail officiel de l’Administration française vous en dit plus sur la « Réduction d’impôt sur le revenu pour investissement locatif ».

Loger gratuitement son enfant dans un bien immobilier dont vous êtes propriétaire

Dans un tel cas, inutile de faire un bail et vous ne bénéficierez d’aucun avantage fiscal.

En revanche, vous resterez redevable de la taxe foncière tandis que votre enfant devra prendre en charge le paiement de la taxe d’habitation, comme le ferait un locataire traditionnel.

Que vous ayez décidé de louer ou de prêter gratuitement votre bien immobilier à l’un de vos enfants, il est important de bien connaitre les lois et de les respecter à la lettre. Demandez conseil à votre agent immobilier !

Il peut arriver, lorsqu’on est propriétaire, de se retrouver face à un choix qui peut rapidement devenir cornélien : vendre son bien immobilier ou alors le mettre en location ? Voici les paramètres à prendre en considération dans un cas comme dans l’autre.

Vendre son bien immobilier, les avantages

Acte irréversible, la vente d’un bien immobilier demande de la réflexion et de bons conseils. Voici néanmoins les avantages à sauter le pas :

  • La vente d’un bien immobilier est la garantie d’obtenir rapidement une somme d’argent, qui plus est assez conséquente.
  • Dans le cas où ce bien est votre résidence principale et si vous en êtes propriétaire depuis plus de 15 ans, la plus-value dégagée de la vente est non imposable.
  • Vous ne souhaitez pas gérer tous les aspects administratifs qui peuvent découler de la location du bien.

L’agence immobilière, votre allié durant chaque étape

Vendez votre bien au bon prix en demandant l’aide d’une agence immobilière reconnue pour la qualité de ses prestations ! Étant donnée la conjoncture actuelle, cette assistance vous fera gagner du temps et bien entendu de l’argent.

Louer son bien immobilier, les avantages

Percevez un complément de revenus régulier, ce qui peut être avantageux si vous êtes à la retraite. Dans certains cas, un loyer suffisamment élevé peut permettre de devenir rentier et de vivre uniquement de cette source de revenus.

Évitez les loyers impayés grâce aux nombreux dispositifs légaux et à la gestion locative. Si cet aspect peut intimider les propriétaires, 2 % d’entre eux sont en réalité victimes de ce problème. Il existe également des assurances destinées justement à couvrir les pertes de revenus ou encore les frais en cas de recours juridiques.

Évitez les locataires peu fiables grâce à une agence immobilière. En confiant la location de votre bien immobilier à un agent professionnel, ce dernier triera parmi les locataires potentiels et vérifiera plusieurs points essentiels. Votre bien sera donc loué à une personne jugée sérieuse, solvable et respectueuse des lieux qui lui seront confiés.

Il est toujours conseillé de se tourner vers un professionnel lorsque le choix entre la vente et la location soulève de trop nombreuses interrogations. Vous bénéficierez ainsi de conseils basés sur l’expérience et une connaissance accrue du marché immobilier, sans parler des divers aspects légaux.

Cela fait quelques années maintenant que les banques proposent des taux d’emprunt relativement intéressants. Ajoutons à cela des exonérations d’impôts, qui encouragent les investissements locatifs, et nous obtenons une augmentation du nombre de propriétaires. Toutefois, une question se pose, comment louer son bien immobilier efficacement ? Une telle mission peut demander du temps, une proximité physique ou encore une connaissance certaine de la législation. S’occuper d’un bien n’est pas de tout repos, car les impondérables peuvent être nombreux. Loyers impayés, entretien du logement, recherche de locataires, publicités en sont des exemples. La gestion locative est sans nul doute la réponse la plus appropriée, ce service comporte de nombreux avantages, que voici.

La gestion locative, un point positif pour le locataire

En tant que locataire, il peut être difficile aujourd’hui de trouver un logement à la hauteur de ses espérances : propre, un espace habitable respectueux de la législation, un loyer abordable. La quête d’un logement peut rapidement se transformer en parcours du combattant, notamment dans les grandes villes, où le marché locatif peut être particulièrement tendu.

C’est là que la gestion locative par un professionnel peut se transformer en atout pour les propriétaires désireux de rassurer les candidats à la location intéressés par leurs biens. En faisant appel à un professionnel pour gérer votre bien immobilier, les locataires potentiels comprendront que votre logement est entretenu, qu’il est loué à un prix au diapason avec les loyers en vigueur dans le quartier et le marché, que toute la partie administrative (quittances, réception des loyers, etc.) est prise en main en temps et en heure. En cas de problème, ils pourront s’adresser à un prestataire toujours disponible.

De nombreux points positifs pour le propriétaire

En tant que propriétaire, gérer son bien immobilier lorsqu’il est mis en location demande certains efforts : du temps, de la patience, une connaissance assez poussée de la législation, de la diplomatie.

Or, il existe la gestion locative par des professionnels accrédités, qui garantissent aux propriétaires une tranquillité d’esprit sans pareil. Parmi ses services, citons la recherche de locataires sérieux et fiables, la collecte des loyers, la relance des locataires en cas de retard, l’organisation de travaux dans le bien, etc.

La gestion locative : plus qu’un service, une relation de confiance

La gestion locative a de plus en plus de succès et cela n’est pas sans raison. Outre le gain de temps pour les propriétaires, ce service est une assurance pour les locataires également. De plus, il est réglementé, ce qui permet aux deux parties d’établir une relation transparente, en toute confiance.

L’état des lieux de sortie se fait le jour du départ du locataire et surtout une fois que le logement a été vidé. Comment préparer et réussir cette étape essentielle ?

Bon à savoir :

Propriétaire, pensez à préparer l’état des lieux de sortie ! Une fois le préavis de votre locataire en main, rencontrez-le au sein du logement pour une prévisite. Cela vous permettra d’échanger sur les réparations à faire, le nettoyage des lieux, etc.

L’importance de l’état des lieux de sortie

Lorsqu’un locataire quitte son logement loué vide ou non meublé, il est attendu que les lieux soient dans le même état qu’à l’entrée, aussi, il faudra s’appuyer sur le document rédigé à l’entrée afin de comparer.

Tout comme l’état des lieux d’entrée, celui de sortie doit être établi en présence du locataire. En cas de litige entre les deux parties, il convient de faire appel à un huissier de justice, qui prendra en charge cette étape, tout en indiquant la répartition des dépenses liées aux réparations, entre le locataire et le propriétaire.

Le facteur « usure normale »

Certains éléments (peinture, murs, etc.) et équipements s’usent au fil du temps et de leur utilisation normale, aussi, lorsque le locataire est de bonne foi, le propriétaire ne peut le tenir responsable de l’état de vétusté de ces éléments.

Peinture et papier peint : pour faire la différence entre usure normale et dégradation de la peinture et du papier peint, il faudra prendre en considération le rapport de l’état des lieux d’entrée, le temps d’occupation du logement et le taux d’humidité ambiant. Un locataire qui aura occupé son logement pendant 10 ans ne pourra pas être tenu responsable l’usure de ces éléments.

Murs : trous, tapisserie arrachée, dégradée, ces dégradations incombent au locataire, tout comme les dépenses liées aux réparations.

Naturellement, il revient au locataire de prendre en charge les menus travaux d’entretien durant l’occupation du logement. On parle de dégradation uniquement s’il a fait preuve de défaut d’entretien et de négligence.

Pour aider les deux parties à mener un état des lieux de sortie serein, il existe une grille de vétusté (Loi Alur).

Les déductions financières liées aux dégradations

En cas de dégradations constatées, sur présentation de devis et de factures, le propriétaire va pouvoir dédire les frais de remise en état du dépôt de garantie du locataire. Tout dépassement revient également au locataire.

L’état des lieux, régi par l’article 3-2 de la loi du 6 juillet 1989, est une étape obligatoire de la location immobilière à l’entrée comme à la sortie du logement. Zoom sur l’état des lieux d’entrée.

L’importance de l’état des lieux

L’absence d’état des lieux d’entrée est une acceptation tacite du locataire de rentrer dans un logement salubre et en bon état, ce qui représente un risque. En effet, lorsqu’il choisira de quitter le logement, les dommages et autres dégradations constatées par le propriétaire ou son représentant pourront lui être imputés.

Outre les frais qu’une telle situation peut induire pour le locataire, ce dernier peut également rentrer dans une spirale juridique épuisante, évitable grâce à l’établissement d’un état des lieux d’entrée en bonne et due forme.

Il en va de même pour le propriétaire, qui pourra constater légalement les dommages et autres dégradations avant que le locataire ne quitte les lieux.

Les étapes préliminaires

Avant d’accueillir ses futurs locataires, le propriétaire doit prendre soin de visiter son bien afin de déceler tout dysfonctionnement, y compris au niveau des équipements (robinetterie, joint de douche, gaz, eau, électricité, éléments de chauffage, etc.). Ainsi, il peut effectuer les travaux et réparations nécessaires avant l’état des lieux d’entrée.

Il peut ensuite rédiger les conseils, consignes, règles de bonne conduite au sein du logement en matière de décoration, d’entretien, etc., dans le bail.

Quel format utilisé ?

L’état des lieux peut être rédigé sur simple feuille de papier et établi en autant d’exemplaires que de personnes liées au contrat de location : locataire(s) et propriétaire. Pour être valable, l’article 2 du décret n° 2016-382 du 30 mars 2016 stipule que l’état des lieux doit comporter au moins les informations suivantes, à l’entrée du logement :

  • Le type d’état des lieux : d’entrée ou de sortie,
  • Sa date d’établissement,
  • La localisation du logement,
  • Le nom ou la dénomination des parties et le domicile ou le siège social du bailleur,
  • Le cas échéant, le nom ou la dénomination et le domicile ou le siège social des personnes mandatées pour réaliser l’état des lieux,
  • Le cas échéant, les relevés des compteurs individuels de consommation d’eau ou d’énergie,
  • Le détail et la destination des clés ou de tout autre moyen d’accès aux locaux à usage privatif ou commun,
  • Pour chaque pièce et partie du logement, la description précise de l’état des revêtements des sols, murs et plafonds, des équipements et des éléments du logement. Il peut être complété d’observations ou de réserves et illustré d’images,
  • La signature des parties ou des personnes mandatées pour réaliser l’état des lieux

Quand faire l’état des lieux d’entrée ?

Une fois que le propriétaire a récupéré l’attestation d’assurance du locataire et que le bail est signé, les deux parties peuvent procéder à l’état des lieux. C’est après que le locataire peut récupérer les clés de son logement et emménager.

Les acteurs de l’état des lieux

L’état des lieux se déroule avant la signature du contrat de location par le propriétaire ou son représentant et le(s) locataire(s).

La loi permet aux absents d’être représentés par une tierce personne grâce à une procuration.

Les éléments pris en compte

Aucune pièce et aucun élément présent dans le logement ne doivent échapper à l’inspection du propriétaire et du locataire. S’ajoute à cela un relevé des compteurs d’eau, de gaz et d’électricité.

Autre point essentiel, les éléments décrits doivent l’être avec précision : n’écrivez pas « mur OK », mais plutôt une description détaillée « mur peint en blanc, en très bon état, troué avec cheville en bas à gauche ». Vous pouvez également joindre une photo afin d’illustrer chaque constat.

Que faire si un constat survient après l’état des lieux d’entrée ?

Le locataire devra informer le propriétaire ou son représentant par courrier recommandé avec accusé de réception, dans laquelle il demandera un complément d’état des lieux. Pour cela, il devra procéder dans les 10 jours qui suivent son emménagement.

Lexique des termes courants de l’immobilier deuxième partie pour louer, négocier, acheter en toute sérénité votre bien !

F

Frais de notaire : payables par l’acheteur à la signature de l’acte authentique de vente, les frais de notaires vont couvrir : la rémunération du notaire, mais également les débours du notaire (frais qui ont été payés par le notaire pour le compte de son client) ainsi que les droits de mutation (impôts et taxes destinées à l’État et aux collectivités).

I

Impôts sur le revenu foncier : les revenus provenant de la location d’un bien immobilier sont imposables, après déduction des charges foncières.

Impôts locaux : perçus par les collectivités locales, ces impôts rassemblent la taxe d’habitation, la taxe foncière payable uniquement par les propriétaires et la Contribution économique territoriaux (taxe professionnelle, si applicable). D’autres taxes peuvent s’ajouter par exemple pour l’enlèvement des ordures ménagères, etc.

Indivision : lorsque plusieurs personnes achètent un bien immobilier, on parle d’indivision. Le bien appartiendra à chaque acheteur à hauteur de sa participation financière tout en disposant de droits sur l’ensemble du bien.

Indemnité d’immobilisation : il s’agit de la somme que l’acheteur peut verser à la signature de la promesse de vente. Dans le cas contraire, il la versera avant l’expiration du délai de rétractation ou accord avec le notaire ou l’agent immobilier.

L

Location meublée : pour être considérée comme meublée, une location doit contenir certains éléments, à savoir : la literie (+ couverture), rideaux dans la chambre, plaques de cuisson, four ou four à micro-ondes, réfrigérateur, vaisselle, ustensiles de cuisine, table, chaises, étagères, luminaires, accessoires ménagers.

Loi Carrez : grâce à cette loi, le bailleur a l’obligation de mentionner la superficie habitable exacte d’un bien en vente, hormis la cave, le garage, la place de parking. 

M

Mandataire / mandat / mandant : le mandataire a le droit d’agir pour le compte d’une autre personne, à la demande de cette dernière, par exemple, de rechercher un acheteur pour un bien. Toutes les conditions doivent être mentionnées par écrit sur un mandat.

Maître d’œuvre : travaillant sous la supervision du maître d’ouvrage, le maître d’œuvre est un professionnel, tel qu’un architecte. Il va suivre le chantier sur son intégralité en procédant notamment aux inspections périodiques, etc., jusqu’à la livraison du chantier.

N

Notaire :professionnelofficiant pour le compte de l’État, le notaire produit et conserve les documents légaux authentiques, par exemple, dans le cadre d’une vente ou d’un achat immobilier.

P

Permis de construire : il s’agit d’une forme d’attestation du respect des règles d’urbanisme en cours. Obligatoire, il doit être demandé pour toute nouvelle construction ou travaux menés sur une construction existante.

Plus-value immobilière : il s’agit du gain financier sur le prix d’achat d’un bien immobilier. Plus clairement, il y a plus-value lorsqu’un propriétaire parvient à revendre plus cher son bien que le prix auquel il l’a acheté. Attention, dans le cadre de la vente d’une résidence secondaire détenue depuis moins de 30 ans, cette plus-value est imposable à hauteur de 34,5 %. Quant à la vente d’une résidence principale, la plus-value n’est pas imposable.

Promesse de vente : à ne pas confondre avec le compromis de vente, la promesse de vente est un avant-contrat qui se divise en deux catégories : celle dans laquelle le vendeur s’engage à vendre son bien (promesse unilatérale) ou alors celle dans laquelle les deux parties d’engagent (promesse unilatérale d’achat).

Promoteur immobilier : ce professionnel de la construction immobilière peut être une personne physique ou une entreprise. Il recherche les terrains, construit les bâtiments puis recherche les acquéreurs qui vont financer son projet immobilier.

Provision : demandée par le notaire à l’acheteur d’un bien immobilier, cette somme va financer les frais tels que la rémunération du notaire, les frais fiscaux, etc. Elle est payable avant la signature de l’acte d’achat notarié. Le montant de la provision. 

Q

Quittance de loyer : la quittance de loyer est remise par le propriétaire ou le gestionnaire au locataire. Il s’agit d’une sorte de reçu qui prouve que le locataire a bien payé ses loyers et charges. Ce document doit être détaillé et mentionner les divers frais payés par le locataire.

R

Règlement de copropriété : ce document écrit est obligatoire et son application est sous la responsabilité du syndic de copropriété. Son but est de définir clairement le fonctionnement l’organisation de copropriété et de reprendre les droits et obligations des copropriétaires.

Rentabilité locative : à quelle hauteur un investissement locatif peut-il être rentable, si l’on compare le loyer annuel payé par le locataire et le prix d’achat du bien ? Le calcul de la rentabilité locative brute prend donc compte en loyer annuel divisé par le prix d’achat et multiplié par 100.

Revenu foncier : il s’agit du revenu imposable et généré par la location d’un bien immobilier.

S

Servitude : il s’agit de limiter ou d’interdire les droits du propriétaire sur une entité immobilière (construction ou terrain) ou alors d’imposer la tenue de travaux.

Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) : cette forme de société permet d’acheter et de gérer un patrimoine immobilier locatif à but lucratif.

Société Civile Immobilière (SCI) : société morale composée de plusieurs personnes associées à travers un ou plusieurs biens immobiliers afin de partager les bénéfices dégagés et/ou la jouissance.

Surface habitable : il s’agit de la somme totale des surfaces de plancher de chaque pièce d’un logement, hors murs, les cloisons, les marches d’escaliers, embrasures de fenêtres, portes, zones d’habitation dont la hauteur est inférieure à 1 m 80.

Syndic de copropriété : il peut s’agit d’une une personne physique ou morale mandatée par le syndicat des copropriétaires afin de faire exécuter ses décisions. Le syndic agit au nom des copropriétaires et le représente.

T

Taux Annuel Effectif Global (TAEG) : taux exprimé en pourcentage annuel du montant total d’un prêt immobilier. Il est fixé par la banque qui va prendre en compte plusieurs paramètres, tels que le coût de l’assurance, le taux nominal d’intérêt, etc.

V

Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA) : il s’agit de la vente par un promoteur immobilier d’un bien situé dans un immeuble qui n’est pas encore sorti de terre. L’acheteur va donc pouvoir payer son achat au fur et à mesure de l’avancement de la construction. Cette forme de vente immobilière est particulièrement réglementée.

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier, que vous souhaitez le vendre ou le louer, il existe un document fort utile que l’on appelle l’avis de valeur. Quel est son rôle ? Cet article vous explique tout !

Zoom sur l’avis de valeur

Il peut s’agir d’un document papier ou numérique facultatif, qui peut être réalisé par un agent immobilier, mais dont la responsabilité ne peut être engagée. Même si on décrit l’avis de valeur comme une estimation du prix idéal d’un bien, il ne doit pas être confondu avec l’estimation de la valeur d’un bien (cette dernière étant à faire rédiger par professionnel habilité) et l’expertise.

Qui peut avoir besoin d’un avis de valeur ?

Ce document est pratique non seulement pour les propriétaires, mais il peut également permettre aux banques de situer une valeur hypothécaire et à l’administration fiscale de calculer l’impôt.

Bon à savoir :

Étant donné que le marché immobilier peut changer rapidement, il convient de faire mettre à jour régulièrement l’avis de valeur de son bien, par exemple, si votre logement est mis en location.

Trois méthodes pour rédiger un avis de valeur

L’avis de valeur doit être synthétique et structuré, capable d’apporter des éléments clairs, détaillés et pertinents sur la valeur financière estimative à l’acheteur ou au futur locataire d’un bien immobilier. D’ailleurs, il est vivement conseillé de se tourner vers un professionnel, qui va mener plusieurs actions pour réaliser un document fiable :

  • Visite des lieux,
  • Enquête de voisinage,
  • Analyse du marché immobilier dans le secteur où se situe le bien,
  • Collecte de renseignements techniques

Les trois méthodes pour établir l’avis de valeur

L’établissement d’un avis de valeur par un professionnel l’immobilier repose sur trois méthodes indépendantes, mais qui peuvent se compléter :

  • Méthode par comparaison : elle consiste en une analyse du marché immobilier dans le secteur concerné.
  • Méthode du client : elle s’appuie sur l’évaluation du bien faite par le propriétaire, qui doit alors avoir connaissance des prix pratiqués dans son secteur, du quartier, de la construction, etc.
  • Méthode du professionnel : une équipe d’agents immobiliers va croiser la proposition de l’acheteur potentiel et l’expérience de chaque membre de l’équipe.

Que doit contenir un avis de valeur ?

Un avis de valeur doit comporter plusieurs informations complètes sur le bien immobilier, à savoir :

  • Son adresse,
  • Le nom de son propriétaire,
  • Le prix estimatif qu’il s’agisse d’une vente ou d’une location,
  • Le prix estimé des travaux s’il y en a,
  • L’analyse de sa situation géographique,
  • L’analyse du voisinage,
  • Les points intéressants de l’environnement immédiat

Quel intérêt à faire rédiger un avis de valeur ?

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et que vous voulez avoir une idée précise de sa valeur actuelle et réelle, comptez sur votre agent immobilier pour vous délivrer des informations à jour et concrètes. En effet, en tant que professionnel, il sera capable de croiser l’environnement (proximité des transports, des écoles, commodités, projets à venir, etc.) dans lequel le bien est situé et les caractéristiques de ce dernier afin de donner une estimation fiable.

Pour résumer, l’avis de valeur vous permettra en tant que propriétaire de vendre votre bien au juste prix, ni au-dessus ni en dessous de ceux pratiqués sur le marché. Il en va de même dans le cadre d’une location : le contenu du document vous aidera à trouver et convaincre rapidement un locataire et de pratiquer un loyer adéquat.

Les annonces de location immobilière ne manquent pas, mais comment être certain de choisir « le » logement qui correspond à vos besoins et à vos envies ? Voici les éléments à prendre en compte pour trouver la location qui vous convient.

Vos besoins

Êtes-vous seul, en couple, en famille ? Il est essentiel de rechercher un logement dans lequel tout le monde se sentira à l’aise. En établissant des critères précis, vous gagnerez du temps :

  • Maison, appartement, studio, loft ?
  • Combien de pièces ?
  • Avec ou sans place de parking ?
  • Avec ou sans cave ?
  • Vide ou meublé ?

Votre budget

Quels sont vos revenus mensuels ? En effet, les bailleurs demandent généralement au locataire de gagner chaque mois l’équivalent de trois mois de loyer.

Cette précaution est essentielle également pour le locataire, puisqu’elle lui permettra de dégager chaque mois sans faute le montant de son loyer et de le payer en temps et en heure.

Bon à savoir :

De nombreux propriétaires et bailleurs demandent au locataire potentiel de présenter un garant, qui prendra le relai en cas de non-paiement du loyer. Faites en sorte de vous adresser à une personne avec laquelle la confiance sera réciproque.

Le quartier

Chaque quartier et chaque commune affichent un prix moyen différent au m². Oui, vous avez des envies et des besoins, mais vous devrez faire en sorte de pouvoir respecter votre budget mensuel.

Prendre le temps d’éplucher les annonces immobilières

Les annonces ne manquent pas, que cela soit dans les journaux traditionnels ou sur internet, sans parler des agences physiques. Or, les annonces sont également rédigées dans un langage qui peut surprendre, aussi, voici ce qu’il faut lire entre les lignes et les abréviations :

  • Appartement de charme : logement ancien, mais esthétique et historique, généralement avec poutres apparentes et du parquet au sol.
  • Bien à fort potentiel : des travaux sont à prévoir.
  • Quartier animé : proximité des transports et commodités, mais également bruyant.
  • Quartier calme : attention, cela peut signifier que le logement est situé loin des commodités et des transports.
  • Quartier en devenir : quartier ou zone en développement.
  • Cuisine équipée et cuisine aménagée : dans le premier cas, inutile d’acheter les principaux appareils électroménagers (réfrigérateur, plaque de cuisson). Dans le second cas, aucun appareil électroménager, mais des meubles de cuisine.
  • Atypique : agencement qui ne répond pas forcément aux normes standards.
  • Kitchenette : petite cuisine américaine ou petit coin-repas.

Les abréviations :

  • Asc : présence d’un ascenseur.
  • Balc : présence d’un balcon.
  • Dig : présence d’un digicode.
  • Et. : bien situé à l’étage.
  • F1/F2 ou T1/T2 : Fonction ou Type + nombre de pièces sans compter la salle de bains ou la cuisine.
  • Sdb et Sde : salle de bain avec une baignoire ou salle d’eau avec douche.
  • Tbe ou Beg : le logement est alors en très bon état ou bon état général.

Passer par un professionnel

En passant par un professionnel de l’immobilier, vous allez disposer d’un puit d’informations, ce qui vous fera gagner du temps et économiser de l’argent à long terme. Outre les nombreux biens dont il gère la mise en location, il trouvera le logement qui correspond exactement à vos besoins et à votre budget !

Aussi, n’hésitez pas à contacter notre équipe qui vous conseillera pour trouver le logement qui vous correspond.