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Si vous êtes propriétaire, sans doute connaissez-vous et utilisez-vous le portail « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI), créé par les autorités fiscales françaises. Bonne nouvelle, le service en ligne dispose désormais de plusieurs nouvelles fonctionnalités, toujours pour aider celles et ceux qui possèdent plusieurs biens dans la gestion de leur patrimoine. On vous en dit plus sur cet outil digital destiné à faciliter la vie des propriétaires !

Qui se sert du portail « Gérer mes biens immobiliers » ?

GMBI est utilisable depuis le 2 août 2021 aussi bien par toutes les particuliers, aussi bien les personnes physiques que morales. Il s’agit des particuliers, des professionnels et des collectivités locales. Cela représente la bagatelle 73 millions de locaux et de 34 millions de propriétaires, d’usufruitiers, de nu-propriétaires, d’indivisaires. Ces trois derniers forment la catégorie des titulaires d’un droit réel.

A quoi sert le portail GMBI ?

Lorsqu’ils se connectent à leur espace personnel sur impots.gouv.fr, ils peuvent non seulement effectuer leurs démarches administratives en lien avec leurs biens immobiliers, mais surtout de consulter toutes les caractéristiques de ces derniers :

  • Adresse ;
  • Descriptif du bien ;
  • Surface ;
  • Nature ;
  • Numéro du lot ;
  • Etc.

Par biens immobiliers, l’administration comprend :

  • Les logements : maisons, appartements, studios, etc. ;
  • Les espaces de parking ;
  • Les baux commerciaux ;
  • Les piscines.

Quelles sont les nouvelles fonctionnalités du portail des propriétaires ?

Les propriétaires peuvent désormais utiliser le portail « Gérer mes biens immobiliers » pour déclarer :

  • Leurs taxes foncières ;
  • Leurs taxes d’urbanisme ;
  • Leurs travaux d’agrandissement ou d’aménagement, c’est-à-dire les constructions nouvelles (piscine, terrasse, garage, etc.) ; les changements de consistance (agrandissement, aménagement des combles, surélévation, démolition totale ou partielle) ; les changements d’affectation (bureaux en habitation, etc.) ;
  • Les fins de travaux ;
  • La situation d’occupation de leur local d’habitation et de loyer s’il est loué ;

Mais aussi :

  • Mettre à jour ses démarches fiscales à la fin de travaux de construction ou d’aménagement
  • Répondre aux demandes de l’administration concernant des locaux existants.

Bon à savoir

Jusqu’au 30 juin 2023, les particuliers et les entreprises propriétaires doivent obligatoirement déclarer à quel titre ils occupent ces logements sur leur espace personnel dans « Gérer mes biens immobiliers ». Au-delà de cette date, la déclaration sera utile uniquement en cas de changement de situation.

Qui contacter pour bien utiliser « Gérer mes biens immobiliers » ?

Pour plus d’informations sur ce nouveau service, les propriétaires peuvent consulter la page intitulée « Gérer mes biens immobiliers : un nouveau service en ligne pour les usagers propriétaires »

Ils peuvent également contacter le service concerné :

  • Par téléphone le 0 809 401 401 (appel gratuit du lundi au vendredi de 8h30 à19h),
  • Par écrit via la messagerie sécurisée depuis leur espace particulier sur le site impots.gouv.fr,

Se rendre sur place, en prenant rendez-vous via la rubrique « contact et rdv » depuis leur espace particulier sur notre site impots.gouv.fr.

Sources de cet article :

https://www.economie.gouv.fr/obligation-declarative-proprietaires-gerer-biens-immobiliers

https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A16161

https://www.plus.transformation.gouv.fr/experiences/3338721_nouvelle-obligation-de-declaration-pour-les-proprietaires-dun-bien-immobilier

Comme partout ailleurs, en France, toutes les banques demandent plusieurs garanties aux consommateurs désireux de faire un crédit immobilier. L’objectif des établissements prêteurs avec cette étape obligatoire, donc incontournable, se protéger coûte que coûte contre le défaut de remboursement. Cet article passe en revue l’assurance emprunteur, les garanties qui peuvent être exigées la banque, la garantie de prêt immobilier.

L’assurance emprunteur

À ne pas confondre avec la garantie de prêt, l’assurance emprunteur couvre différents risques :

  • Décès de l’emprunteur ;
  • La perte totale et irréversible d’autonomie (PTIA) ;
  • L’incapacité temporaire totale (ITT) ;
  • L’invalidité permanente totale ou partielle (IPT/ IPP) ;
  • La perte d’emploi (cette couverture est optionnelle).

Ici, l’assurance emprunteur ne permet pas à la banque de saisir le bien immobilier de l’emprunteur afin de se rembourser en le mettant en vente : l’assurance prenant financièrement le relai.

Les garanties exigibles par la banque pour un crédit immobilier

L’emprunteur idéal :

  • Présente un apport personnel élevé ;
  • Emprunte une petite somme ;
  • Possède une très bonne solidité financière.

Autant dire que peu de consommateurs présentent un tel profil, aussi, pour se prémunir contre toute éventualité, la banque demande une garantie dans la majeure partie des cas. Cette garantie peut être :

Une hypothèque

Ici, l’emprunteur possède déjà un bien qu’il peut mettre en hypothèque ou alors, il peut également décider d’hypothéquer le bien qu’il souhaite acheter. En cas d’incapacité à rembourser son crédit et en l’absence d’assurance emprunteur, cette forme de garantie permet à la banque de saisir le bien et le vendre aux enchères. La somme récoltée servira à rembourser la banque.

L’hypothèque d’un bien se fait devant notaire, qui inscrit alors l’existence de cette garantie. Cela en publiant l’information auprès des services de la publicité foncière.

L’hypothèque dure le temps du crédit immobilier et reste inscrite à la publicité foncière pendant l’année qui suit le remboursement de la dernière échéance dudit crédit (Article 2434 du Code civil). Au terme de cette période, l’inscription est automatiquement rayée, sans frais.

En cas de revente du bien avant la fin de son remboursement, l’emprunteur doit demander la mainlevée de l’hypothèque auprès de sa banque. Une démarche payante durant laquelle la banque vérifie bien que le montant de la vente permet de couvrir la totalité de l’emprunt immobilier.

L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers (HLPPD)

Cette garantie s’applique uniquement lors de l’achat d’un terrain, d’un appartement ou d’une maison qui existe déjà. Elle permet à la banque de saisir et de mettre en bien en vente lorsque l’emprunteur se retrouve dans l’incapacité à rembourser son crédit immobilier.

Pour la création de cette hypothèque, l’emprunteur doit uniquement payer les frais de notaire, la sécurité immobilière et les frais de formalités tout en étant exonéré de la taxe de publicité foncière.

L’hypothèque sur le logement familial

Régulée par l’article 215 du Code civil, cette forme d’hypothèque permet à un conjoint de mettre en garantie le logement qu’il occupe avec sa famille. À condition d’obtenir le consentement de l’autre conjoint.

La caution

Ici, l’emprunteur présente une personne physique ou morale qui accepte de rembourser le crédit immobilier en cas de défaillance. Cette démarche est payante à travers le versement :

  • D’une commission située entre 150 € et 600 € ;

Et

  • D’une contribution à un fonds mutuel de garantie qui représente environ 0,8 % de la somme empruntée.

L’assurance-vie

Avec l’assurance-vie, lorsque l’emprunteur ne peut plus rembourser son crédit, la banque peut légalement à racheter le contrat d’assurance-vie de l’emprunteur, au prix du remboursement restant.