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Située le long du littoral de la côte ouest de la Réunion, entre Saint-Gilles et Saint-Leu, La Saline-les-Bains (97434) est traversée par la route nationale 1 qui a largement contribué à son développement touristique. Si vous souhaitez vous tourner vers l’immobilier à l’île de la Réunion, elle est le paradis des vacanciers. Parfait pour un investissement résidentiel ou locatif, ce quartier attire les touristes à longueur d’année, séduits par son climat tropical sec son bel ensoleillement, son atmosphère et son environnement parfaits pour la détente.

Portrait de La Saline-les-Bains

Station balnéaire chaleureuse et accueillante envers les visiteurs de passage et ceux qui souhaitent s’y installer. On y trouve un large choix de plages qui s’étendent de l’Hermitage jusqu’au « Trou d’eau » avec un vent bien présent tout l’hiver Austral, les amateurs de sport de glisse sur les plages surveillées ne sont pas en reste et pour les amateurs de farniente divers club de plage.

Tout comme Saint-Gilles-les-Bains et Saint-Leu, La Saline-les-Bains dépend du territoire communal de Saint-Paul. Il est facile d’accéder au nord et au sud de l’île, grâce à la route des Tamarins tandis que les villes de Saint-Paul et Saint-Pierre sont accessibles par la route du littoral en à peine 20 minutes. Quant à l’aéroport de Saint-Denis, il se trouve à moins de 60 km.

Idéale pour un investissement immobilier locatif, La-Saline-les-Bains compte également un large éventail de résidences hôtelières. Les touristes viennent ici pour profiter du lagon, faire du kayak, du pédalo ou encore de la planche à voile. Ajoutons à cela le Jardin botanique, les possibilités de randonnée, l’aquarium.

Prix de l’immobilier à La Saline-les-Bains

Du côté des prix de l’immobilier, à l’achat, il faudra compter entre :

  • pour une maison entre 3500€/m² et 5200€ /m²
  • pour un appartement entre 3300€/m² et 4400€/m²

En choisissant la gestion locative, un propriétaire va déléguer toute l’administration quotidienne de son bien à une entité tierce, généralement une agence immobilière. Ce service ne s’improvise pas, aussi, il est régi par la loi Hoguet (initiée par le député Michel Hoguet).

Ce que dit la loi Hoguet pour la gestion locative

La loi Hoguet est donc un dispositif légal dont la mission est de réglementer la gestion locative. Pour cela, elle encadre et définit les activités et missions des personnes qui servent d’intermédiaires entre les propriétaires et leurs locataires, ainsi que les conditions qui valident ce type de collaboration. Il est essentiel de respecter la législation pour éviter toute pratique abusive.

Gestion locative et agent immobilier

Selon la loi Hoguet, en matière de gestion locative, l’agent immobilier fait office d’intermédiaire entre le propriétaire et son locataire. Pour agir en tant que tel, il doit :

  • Posséder une carte professionnelle valide portant la mention « Gestion Immobilière »,
  • Devenir officiellement le Mandant ou Mandataire du propriétaire à travers un mandat de gestion locative signé et daté

Le mandat de gestion locative selon la loi Hoguet

Rédigé en 2 exemplaires, le mandat de gestion va permettre à l’agent immobilier de prendre en charge :

  • L’aspect administratif qui concerne le bien : rédaction des différents actes, révision du loyer, renouvèlement du bail, etc.
  • Le côté technique : recherche de professionnels, demande de devis, surveillance de l’avancement des travaux d’entretien courant ou de plus grande ampleur, etc.,
  • L’aspect financier : demande et encaissement des loyers, régularisation des charges et factures propres au propriétaire,
  • Relations avec le locataire : intervenir au nom du propriétaire en tas de contentieux avec le locataire,
  • Recherche de locataires : passer les annonces sur les divers supports existants, trouver des locataires sérieux, analyser leur correspondance avec les désidératas du propriétaire, en s’assurant que ces derniers soient conformes avec la loi
  • Que doit comporter le mandat de gestion de location ?

Le document devra mentionner également l’identité de l’agent immobilier, sa raison sociale, son numéro de carte professionnelle et son lieu de délivrance, et sa caisse de garanties financières. Il affichera également la période de validité de cette collaboration (maximum 1 an) tout en étant reconductible de manière tacite.

En cas de rupture entre le propriétaire et son mandataire, le premier devra informer le second, mais également son locataire par courrier postale avec accusé de réception entre 1 et 3 mois avant la fin du mandat.

Quelle rémunération pour la gestion locative ?

La rémunération de l’agent immobilier dans le cadre d’une gestion locative doit être clairement discutée et définie sur le mandat. Elle va prendre en compte :

  • Les interventions courantes : pour toutes les missions accomplies régulièrement (réception des loyers, versement au propriétaire, paiement des factures, etc.). Comptez entre 5 % et 15 % du loyer annuel en fonction des besoins du propriétaire, de l’état et de la situation du bien, notamment,
  • Les interventions occasionnelles : recherche de locataire, comptabilité (aide à la déclaration de revenus fonciers, déclaration de TVA, etc.), suivi des travaux concernant le logement

Bon à savoir :

Le propriétaire peut déduire cette rémunération de ses revenus fonciers.

On peut le dire, l’achat d’un bien immobilier représente pour beaucoup un moment important de la vie, un évènement notable, aussi, il est important que tout se passe de manière claire et fluide. Parmi les nombreux éléments avec lesquels jongler, on retrouve le compromis de vente. Ce document engage l’acheteur et le vendeur sur la vente à venir et le prix. Cet avant-contrat comporte des points essentiels, à comprendre avant de signer.

Le compromis de vente

Une fois que le contrat de réservation du bien à vendre est signé, il est temps de se pencher sur le compromis de vente. Cet ensemble de documents, rédigé par un notaire voire l’agent immobilier, doit être signé en trois exemplaires par l’acquéreur et le vendeur.

Un exemplaire est remis par voie postale à l’acquéreur et au vendeur un mois avant la signature du contrat de vente définitif. Dans le cas de l’acquéreur, il dispose d’un délai de réflexion de 10 jours (loi Macron) à compter de la date de réception du compromis de vente. Durant cette période, il va confirmer sa décision d’achat ou alors, de changer d’avis, tout simplement. Il va également pouvoir en profiter pour vérifier que le compromis comporte tous les éléments essentiels.

Bon à savoir : dans le cas où le 10e jour de réflexion tombe un dimanche, un jour férié ou chômé, le délai est étendu jusqu’au prochain jour ouvré.

Les points à vérifier sur le compromis de vente

Si certains des points énumérés ci-dessous viennent à manquer dans le compromis de vente, il convient de se tourner vers le notaire afin qu’il les ajoute.

Le délai d’obtention du prêt

Le compromis de vente doit offrir un délai d’obtention suffisamment long pour négocier le prêt auprès de la banque. Le délai idéal est de 3 mois, en dessous, cela risque fortement gêner les différentes étapes de la recherche de financement.

Les conditions suspensives

Le compromis doit énumérer toutes les conditions susceptibles d’annuler la vente d’un bien immobilier :

  • Refus de prêt de la part de 3 banques prouvée par une lettre de banque,
  • Refus de permis de construire,
  • Apparition de servitudes cachées,
  • Non-réalisation de travaux promis par le vendeur,
  • Promesse du vendeur de livrer le logement vide à la date convenue, sous peine de pénalité
  • Exercice d’un droit de préemption par la commune

Le décompte des charges

Le compromis doit reprendre en annexe le montant des charges annuelles payées au Syndic pour l’appartement sur au moins les deux dernières années, sinon trois. Il s’agit du décompte des charges.

Les diagnostics

En l’absence des diagnostiques techniques dans le compris de vente, il est important de vérifier l’état du bien rapporté par le vendeur correspond à la réalité :

  • Surface « loi Carrez »
  • L’état de l’installation intérieure d’électricité,
  • L’état de l’installation intérieure de gaz « naturel »,
  • Le constat de risque d’exposition au plomb (CREP),
  • L’état mentionnant la présence ou l’absence de matériaux ou produits contenant de l’amiante,
  • L’état relatif à la présence de termites dans le bâtiment,
  • L’état des risques naturels et technologiques,
  • L’état des installations d’assainissement non collectif, 
  • Le diagnostic de performance énergétique du bâtiment (DPE)

La différence entre promesse et compromis de vente

Bien qu’ils soient tous les deux des avant-contrats, le compromis et la promesse de vente sont deux documents différents, signés avant l’acte de vente.

En effet, dans la promesse de vente, le vendeur du bien s’engage à vendre son bien à un certain prix auprès de l’acquéreur. Ce document oblige à vendeur à tenir parole, aussi, il n’a plus le droit de se rétracter tandis que l’acquéreur peut se désengager pour différentes causes légitimes.

Quant au compromis de vente, il engage l’acheteur et le vendeur comme l’indique l’Article 1589 du Code civil : « La promesse de vente vaut vente, lorsqu’il y a consentement réciproque des deux parties sur la chose et sur le prix.

Si cette promesse s’applique à des terrains déjà lotis ou à lotir, son acceptation et la convention qui en résultera s’établiront par le paiement d’un acompte sur le prix, quel que soit le nom donné à cet acompte, et par la prise de possession du terrain.

La date de la convention, même régularisée ultérieurement, sera celle du versement du premier acompte. »