Articles

Les Français et le monde entier veulent de nouveau profiter de la possibilité de voyager, une bonne nouvelle pour le secteur tourisme meublé. Il s’agit donc de la période idéale pour concrétiser votre projet de changement de vie, avec l’achat et la gestion d’un gîte à la Réunion.

Quelles différences entre une maison d’hôtes et un gîte ?

Avant toute chose, faites la lumière sur le type de bien dans lequel vous souhaitez investir afin de le rentabiliser : s’agit-il d’un gîte ou d’une maison d’hôtes ? En effet, les deux structures touristiques n’ont pas la même vocation.

Le gîte : il s’agit d’une location de vacances louée meublée et équipée pour une période courte ou longue (1 jour, une semaine, un mois, etc.). Il met à la disposition des occupants un habitat complet, avec sa cuisine, ses chambres, un salon, etc., leur permettant ainsi d’être en totale autonomie.

La maison d’hôtes : ici, il s’agit de louer une chambre au sein d’une habitation déjà occupée par le propriétaire de celle-ci. Le propriétaire fait également office de « personnel de service », par exemple, en préparant les repas, en indiquant les points d’intérêt touristique, etc. La location se fait généralement par nuit.

Les questions importantes pour préparer l’achat et la gestion d’un gîte

La décision d’acheter et de gérer un gîte à la Réunion ou ailleurs en France doit reposer sur des recherches solides, des informations claires et à jour. Commencez par faire le point sur les questions suivantes et en cas de doute, comptez toujours sur l’accompagnement d’un agent immobilier certifié, reconnu pour la qualité de son travail :

  • Quelle formation faut-il posséder pour gérer un gîte de vacances ?
  • Quelle est la commune idéale à l’île de la Réunion pour ouvrir un gîte ?
  • Avez-vous envie de faire construire un gîte ou de reprendre une affaire en vente ?
  • Quelles sont les normes à respecter à l’île de la Réunion pour ouvrir un gîte ?
  • Comment mettre un gîte que j’ai trouvé aux normes en vigueur ?

Faut-il avoir une formation en hôtellerie pour acheter et gérer un gîte ?

S’agissant d’investir et de développer une affaire, il est important d’avoir toutes les « billes en main », pour reprendre l’expression populaire, afin d’être rapidement rentable. Il est donc fortement conseillé, d’avoir au moins des bases en matière de création d’entreprise, de gestion des clients, d’accueil, de comptabilité.

Si aucune formation en particulier n’est obligatoire pour l’achat et la gestion de gîte à la Réunion, la donne est différente si les lieux prévoient le service de boissons alcoolisées. Dans un tel cas, la loi exige une licence de la part du propriétaire des lieux, accompagnée d’une formation.

Trouver un gîte à vendre à la Réunion

La Réunion est un département aux mille visages, aussi, la recherche d’un gîte en vente demande une bonne connaissance du terrain, des spécificités locales. L’accompagnement d’un agent immobilier est sans nul doute la condition sine qua non afin d’obtenir les bonnes informations au bon moment.

Comme la loi le prévoit, pour louer son logement, un propriétaire ou un bailleur doit produire, signer et faire signer un bail, également appelé contrat de location. On peut légitimement se demander si le garant, ou caution, c’est-à-dire la personne qui s’engage à supporter financièrement le locataire auprès du bailleur en cas de défaut de paiement du premier, doit également signer ce document.

Ce que dit la loi concernant le garant

D’après la loi du 6 juillet 1989 et sous peine de nullité (article 1326 du Code Civil et article 22-1, alinéa 1, de la loi du 6 juillet 1989), le garant doit :

  • Prendre connaissance des informations énumérées sur le contrat de location et recevoir une copie du document.
  • Remplir un acte de cautionnement/un acte de caution solidaire sur lequel il mentionnera le montant exact du loyer ainsi que la durée de l’engagement (en nombre d’années pour qu’il ne soit pas considéré comme étant à durée indéterminée). À ce propos, la loi ELAN a supprimé l’obligation de la mention manuscrite du montant du loyer.
  • Mentionner qu’elle a « connaissance de la nature et de l’étendue de l’obligation qu’il contracte »

De plus, la caution n’a pas l’obligation d’être présente lors de la signature du bail de location.

Contenu de l’acte de cautionnement/ acte de caution solidaire

L’acte de caution solidaire est donc un document légal grâce auquel la caution va officialiser son engagement à payer le loyer ainsi que les charges relatives à une location à la place du locataire, si ce dernier devient défaillant.

Étant donné son aspect légal, ce document doit mentionner certaines informations :

  • L’identité du garant ;
  • Celle du locataire ;
  • Celle du propriétaire ;
  • Le contrat de location pour lequel le garant se porte caution en précisant la date de signature de celui-ci et l’adresse exacte du bien loué.

Le document devra également décrire les obligations du garant en ce qui concerne le paiement :

  • Du loyer ;
  • Du dépôt de garantie ;
  • Des charges ;
  • Des réparations locatives ;
  • Le cas échéant les frais de procédure.

Autre spécificité de l’acte de caution solidaire : le garant doit préciser de façon manuscrite le loyer en chiffres et en lettres ainsi que la durée d’engagement, au maximum la durée initiale du bail puis deux renouvellements.

En cas de pluralité des locataires couverts par un seul garant, un acte de caution doit être signé par couple garant/locataire.

Par ailleurs, la loi ALUR prévoit que l’acte de cautionnement s’éteint 6 mois après le départ du locataire mentionné dans l’acte.

Pour résumer, l’acte de caution solidaire est document juridique formel, donc codifié. Tout manquement à cette codification peut mener à la nullité de l’acte. Cela pourrait empêcher le propriétaire de recouvrir à la justice contre le garant, si cela s’avère nécessaire.

L’acte de caution solidaire doit être paraphé et signé uniquement en présence du bailleur/propriétaire et du garant. L’acte peut être également rédigé par un notaire ou un huissier. Il fait ainsi l’objet d’un acte authentique, ce qui renforce la sécurité du propriétaire/bailleur quant à la validité de la garantie.

Avant le 25 novembre 2018, le garant devait reproduire des mentions manuscrites, sans rayure, avec le loyer en chiffres et en lettres, sous peine de nullité de l’acte.

Depuis le 25 novembre 2018, ces mentions manuscrites ne sont plus obligatoires. Par conséquent, la signature électronique est possible, mais non obligatoire.