Zoom sur l’architecture de la ville de Saint-Denis – première partie

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Zoom sur l’architecture de la ville de Saint-Denis

Saint-Denis est fier de son patrimoine architectural et pour cause, la ville possède un héritage extraordinaire, alimenté depuis l’époque coloniale. Si l’on pense tout de suite aux cases créoles, il ne faut pas s’y méprendre, la capitale de la Réunion abrite des trésors architecturaux du XVIIIe, XIXe, et XXe siècle.

Les différents types de bâtiment d’intérêt architectural de Saint-Denis

Comme expliqué sur le site officiel de la ville, Saint-Denis compte aujourd’hui des :

  • Bâtisses protégées au titre des monuments historiques,
  • Bâtiments d’intérêt architectural « traditionnel »,
  • Bâtiments d’intérêt architectural « 20e siècle »,
  • Bâtisses reconstruites d’aspect traditionnel

Les bâtiments incontournables de Saint-Denis

Parmi les incontournables qui témoignent de la richesse architecturale de Saint-Denis, citons, toujours selon le site officiel de la ville de Saint-Denis :

L’Ancien Hôtel de Ville, inauguré le 21 avril 1860 :

  • Entouré d’une grille en fonte de fer scellée sur un soubassement de pierres de taille,
  • Chaque façade est ordonnancée par onze travées,
  • Ses carreaux de marbre noirs et blancs, chapiteaux et balustres en terre cuite, viennent des fournisseurs du chantier du « Château Morange »,
  • Au premier étage, le grand salon de 300 m² occupe tout le long de la façade sur la rue de Paris

Le bâti militaire, dans le quartier de la Redoute, achevé en 1765 :

  • Il est de plan carré,
  • Ses élévations sont de la forme d’une pyramide tronquée,
  • Les armoiries de la Compagnie des Indes surmontent la porte d’entrée du fortin,
  • Au rez-de-chaussée, le bâtiment est percé de douze meurtrières,
  • Au premier étage les murs de pierres de taille sont percés de huit baies carrées pouvant recevoir des pièces d’artillerie

La villa Deramond :

  • Bâtiment central rectangulaire flanqué de deux pavillons latéraux indépendants
  • La façade à neuf travées est ordonnancée de façon strictement symétrique,
  • Les colonnes de la varangue sont en bois tourné

La villa Carrere :

Son architecture est représentative de l’évolution des demeures créoles entre la fin du XIXe et 1920, période de récession,

  • Le premier niveau est surmonté d’une toiture à quatre pans, percée de lucarnes permettant d’éclairer et d’aérer les chambres situées sous les combles,
  • La varangue est fermée par une menuiserie à petits bois,
  • Les frises de lambrequins décorent les auvents

L’hôtel Joinville :

  • Un corps de bâtiment apparaît sur le plan Chandellier de 1808. Il sert d’hôtel de voyageurs,
  • Les deux corps latéraux seront construits dans le premier quart du XIXe siècle,
  • Edifié en maçonnerie de moellons et de briques avec appareillage de pierres de taille, le bâtiment est composé sur un plan en U,
  • Le corps central est à trois niveaux et se trouve relié aux deux parties latérales par des galeries rythmées de colonnes d’ordre toscan,
  • Il a été successivement un établissement de bains publics et un restaurant ainsi que des bureaux de négoce pour abriter les bureaux de la préfecture depuis 1983

La Cathédrale de Saint-Denis :

  • La première pierre fut posée le 4 novembre 1829 pour être progressivement construite entre 1829 et 1863,
  • Le plan Chandellier de 1808 y fait figurer un lieu de culte, flanqué, à l’arrière, d’un cimetière,
  • La nef principale à deux niveaux sur six travées est séparée des bas-côtés par des arcades en plein cintre, posées sur des pilastres,
  • La large travée centrale aboutit au choeur, lui- même fermé par une abside semi-circulaire, voûtée en cul-de-four et encadrée de deux sacristies,
  • En son centre, un bassin en maçonnerie, évasé dans sa partie supérieure, est augmenté de la remarquable fontaine

Ici se termine la première partie de ce zoom sur l’architecture marquante de la ville de Saint-Denis ! Le second et dernier chapitre vous parlera de Notre-Dame de la Délivrance, la Préfecture, du Grand Marché, du Jardin de l’Etat et du Muséum d’histoire naturelle.

Lire la seconde partie.

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